, Herscher le musée miniature , 1994; in-8, 62 pp., cartonnage de l'éditeur.
Reference : 200710579
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S.l.n.d., , (1795). Manuscrit in-folio broché de 4 pp. à 62 lignes par page.Les Femmes françaises à la Convention nationale. S.l.n.d. (1795). In-12 broché de 16 pp.
Suite manuscrite inédite de la brochure imprimée au mois de juillet 1795 Les Femmes françaises à la Convention Nationale - ici en édition originale très rare - établies sur le modèle de deux autres brochures royalistes datées "Vendémiaire an IV" : Les Femmes françaises à la Nation et Les Femmes françaises, pour la seconde fois, à la Nation. Législateurs, Si des considérations majeures ont pu nous déterminer une première fois à venir dans cette enceinte vous présenter de grandes vérités, aujourd'hui de nouveaux motifs d'un égal intérêt nous ramènent encore devant vous. (…) Qui oserait Législateurs justifier tant d'abus aussi énormes et aussi révoltants par des considérations trompeuses d'Égalité ? (…) Le droit unique de renverser de même un Trône, assis depuis autant de siècles sur les lois les plus fondamentales les plus révérées ? Le droit barbare de vouer à son gré par la loi contre l'Émigration un nombre immense de familles à la spoliation, au bannissement à la mort. (…) Cessez vos injustices : réparez avec empressement celles qui sont réparables encore (…) Suivent pour la seconde fois des millions de signatures.« J’exclus l’hypothèse que proviennent de femmes les trois brochures (très proches l’une de l’autre) envoyées à l’Assemblée dans la seconde moitié de l’année 1795 : Les Femmes françaises à la Nation (juillet 1795), Les Femmes françaises à la Convention Nationale (juillet 1795), Les Femmes françaises pour la seconde fois à la Nation (septembre - octobre 1795). Ce sont propos de politique générale, qui stigmatisent les hommes du gouvernement comme usurpateurs coupables de “lèse-nation” et défendent l’idée qu’il n’est point besoin d’une nouvelle constitution : qu’il faut rendre « au culte catholique la prééminence, au clergé ses biens légitimes, aux Bourbons un trône et des propriétés héréditaires ; à la Noblesse des distinctions méritées ». Les prétendues autrices prennent par ailleurs soin de répéter : « La couronne est héréditaire de mal en mal ». À l’évidence ces textes proviennent du camp de Louis XVIII dont le dernier neveu est mort le 12 juin à la prison du Temple. Louis XVIII lança une Déclaration du roi au mois de juillet 1795 et de « son règne le premier ».Pourquoi, alors, faire parler des femmes ? Peut-être parce qu’il reste « Madame Royale » Marie Thérèse de France. Le message s’adresserait donc aux royalistes de l’intérieur : s’ils gagnaient la partie (il va y avoir des élections) qu’ils n’aillent surtout pas oublier la loi salique ! Ventriloquisme encore, donc, même s’il ne s’agit pas ici, de se moquer des femmes ; juste de les utiliser, en usant d’un stratagème dont seuls des émigrés, apparemment ignorent qu’il n’est plus d’actualité. » (Éliane Viennot).Inconnu de Monglond et Tourneux ; Éliane Viennot, Et la modernité fut masculine (1789-1815), 2016.
Paris, Giguet et Cie, 1801. In-12 de 72 pp., demi-veau fauve à coins, dos lisse orné daté en pied, tête dorée, non rogné (relié vers 1880).
Livre rare publié sous le voile de l'anonyme. Édition originale.Essai de Fanny Raoul qui réclame en 1801 l’égalité des sexes, dont la publication fut encouragée par la princesse Constance de Salm qui tenait salon à la même époque. « C’est ainsi qu’en 1801 est publié Opinion d’une femme sur les femmes. Fanny Raoul (1771-1833) ne se définit pas comme femme auteur, mais comme une femme ordinaire qui s’adresse à toutes les femmes, au nom de la raison et de l’intérêt général : «Rien n’est peut-être plus nuisible à la société, que la différence établie entre la condition des hommes et des femmes ». Dans cet ouvrage, elle insiste sur l’utilité sociale de l’égalité qui, pour elle, n’est pas seulement un droit mais une nécessité, un avantage pour tous. Procréatrices, éducatrices : pour Fanny Raoul, les femmes doivent avoir accès à la même instruction que les hommes, au travail, à des professions autres que la sempiternelle couture. À la médecine par exemple, elles qui connaissent si bien le corps. Aux affaires publiques, aussi, dont elles auraient la capacité si on les laissait faire. Quand aux reproches que l’on fait aux femmes de leur «penchant à gouverner », Fanny Raoul répond que « c’est parce qu’elles n’ont aucun pouvoir qu’elles veulent envahir tous les pouvoirs ». Elle critique le mariage et prône à tout le moins la séparation des biens. Elle ne veut pas rendre les femmes semblables aux hommes ni établir leur domination : « Liberté et égalité civiles voilà ce que je réclame pour elles » mais pense que si elles entraient dans « la société politique », il y aurait moins de barbarie et de violence » (Michelle Perrot).Très bon exemplaire. Quelques rousseurs, petites épidermures sur le dos.Gay III, 579 ; Albistur-Armogathe, p. 194.
Des femmes Paris, Des femmes, 1993 Fort in-8 In-broché de 573 pages. Bon état
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Des femmes Des Femmes, 1982. In-8 broché de 295 pages. Petite déchirure sans manque au bas du dos, sinon Bon état.
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Des femmes Des Femmes, 1982. In-8 broché de 295 pages. Bon état.
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