Notre-Dame-des-Laurentides Les Presses Laurentiennes 1979
Reference : 31953
in-8 illustré de planches (vues de Québec par Jean-Guy DESROSIERS), 140p. Couverture illustrée. :: Recueil de poèmes illustré. :: Broché. Bon état.
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« Ces annales sont un des documents historiques les plus précieux que l’on possède. » Montauban, chez Jerosme Legier, et se vend à Paris, chez Claide-Jean-Baptiste Herissant, s.d. [1752]. In-12 de (8) ff., 556 pp., (1) f. Veau brun, filet à froid autour des plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 162 x 91 mm.
Édition originale de ces annales retraçant le récit de la création à Québec du premier hôpital par les Hospitalières de Dieppe sous les auspices de la duchesse d’Aiguillon, nièce du cardinal de Richelieu. Barbier, II, 686. Chassés de la Nouvelle-France après la chute de Québec aux mains des frères Kirke en 1629, les Jésuites y retournent trois ans plus tard après que le Traité de Saint-Germain-en-Laye (1632) ait rendu à la France sa colonie et, pour un temps, « l’Église canadienne sera missionnaire », avec à sa tête le père Paul Le Jeune. C’est lui qui, en 1634, exprime le besoin d’un hôpital pour soigner les autochtones et les quelques colons qui s’y trouvent. C’est en pensant surtout aux autochtones que le père Le Jeune demandait la venue à Québec de religieuses hospitalières. « S’il y avait ici un Hopital il y aurait tous les malades du pays, & tous les vieillards, pour les hommes nous les secourerons, selon nos forces, mais pour les femmes il ne nous est pas bien seant de les recevoir en nos maisons», écrit-il. L’institution souhaitée était en effet moins destinée aux Français qu’aux autochtones, « sujets à de grandes maladies, et qui n’avaient aucun moyen d’adoucir la misère dont ils étaient accablez surtout dans leur extreme vieillesse». « L’élan mystique qui traverse la France dans les premières décennies du XVIIe siècle coïncide avec le mouvement colonisateur » et il n’est pas étonnant que plusieurs religieuses d’ordres et monastères manifestent un vif intérêt pour le projet du jésuite. Toutefois, les conditions matérielles pour l’établissement de religieuses et l’aménagement d’un monastère-hôpital à Québec sont à toutes fins utiles inexistantes. Le père Le Jeune lance alors nouvel appel mais cette fois il s’adresse aux personnes « capables de supporter financièrement l’entreprise ». La réponse est venue de la cour de France. La duchesse d'Aiguillon, mariée à 16 ans au marquis de Combalet, selon la volonté de son oncle, le cardinal de Richelieu, devient veuve à 18 ans ; elle ne se remarie pas et emploie presque toute sa fortune à soulager les pauvres et à fonder des établissements de charité. À 31 ans seulement, elle est déjà très engagée à ces fins. Elle est notamment la principale fondatrice du grand hôpital de Paris, rappelle l’historien Henri-Raymond Casgrain. Sous la conduite spirituelle de saint Vincent de Paul, promoteur et initiateur de nombreuses œuvres de charité et marquée par sa lecture des Relations des Jésuites, notamment celle de 1635 du Père Le Jeune, la duchesse prend conscience de l’importance des missions canadiennes dans l’histoire de l’Église. En 1636 en effet, la duchesse d’Aiguillon « se résolut de fonder à ses dépens un Hôtel-Dieu ». Et, pour réaliser cet ambitieux projet, elle choisit de faire appel aux Religieuses Hospitalières de l’Ordre de Saint-Augustin, dites alors Filles de la Miséricorde, installées au monastère de Dieppe. « Le Cardinal de Richelieu, son oncle, voulut entrer dans la bonne œuvre, & jusqu’à leur mort ils eurent l’un et l’autre une affection singulière pour cette maison, ils donnerent quinze cent livres de revenu au capital de 20000 liv. à prendre sur les coches et carosses de Soissons qui leur appartenoient, le contrat fut passé le 16 août 1637. ». Le Dr Yves Morin décrit la « jonction des quatre facteurs » qui ont amené la duchesse à exécuter son œuvre : « (…) l’esprit de charité de la duchesse, son influence à la cour par le biais de son oncle, le cardinal Richelieu, sa connaissance de la Nouvelle France grâce aux Jésuites et le rôle essentiel de l'Hôtel-Dieu de Dieppe, un des établissements prééminents en France ». En avril 1639, le roi Louis XIII accorde des lettres patentes pour l’établissement de l’hôpital et mentionne explicitement les motifs religieux de la duchesse. Il y aura aussi un second contrat en 1640 où ces mêmes motifs seront énoncés. Dans sa lettre à Marie Guenet de Saint-Ignace, première supérieure de l’Hôtel-Dieu de Québec, la veille du départ pour Québec des trois Augustines, la duchesse d’Aiguillon écrit clairement que l’Hôtel-Dieu devra être « dédié à la mort et au précieux Sang du fils de dieu répandu pour faire miséricorde à tous les hommes et pour lui demander qu'il l’applique sur l’âme de Monseigneur le Cardinal Duc de richelieu, et celle de Madame la Duchesse Daiguillon et pour tout ce pauvre peuple…». La duchesse obtient de la Compagnie des Cent-Associés une concession de sept arpents dans l’enclos où on avait commencé à bâtir Québec et un fief de soixante arpents dans la banlieue, entre Cap-Rouge et le coteau Sainte-Geneviève, ce terrain qu’on avait désigné sous le nom de Sainte-Marie. Les mères Anne Le Cointre de Saint-Bernard (28 ans), Marie Forestier de Saint-Bonaventure-de-Jésus (22 ans) et Marie Guenet de Saint-Ignace (29 ans), qui deviendra la première supérieure de l’Hôtel-Dieu de Québec, quittent familles et amis, et leur monastère de Dieppe, établi depuis 1285, le 4 mai 1639, à destination de Québec. « De 1739 à 1779, Latour publia une imposante somme de sermons, panégyriques, discours dogmatiques, mémoires liturgiques, canoniques et autres. En quittant le Canada, il avait emporté une copie manuscrite des ‘Annales de l’Hôtel-Dieu de Québec’ rédigées par Jeanne-Françoise Juchereau de La Ferté, dite de Saint-Ignace. Il fit paraître ce texte en 1752 à Montauban, sous le titre d’’Histoire de l’Hôtel-Dieu de Québec’ ». « Dans ses notes bibliographiques touchant les sources de sa propre « Histoire de l’Hôtel-Dieu de Québec », Montréal, éd. C. O. Beauchemin & Fils, tome 4, p. 11, l’historien Henri-Raymond Casgrain écrit à propos de l’« Histoire de l'Hotel-Dieu de Québec », par la mère Juchereau de Saint-Ignace : « Cette Histoire a été écrite d'après les renseignements de la mère (Marie Guenet) de Saint-Ignace et rédigée par la mère de Sainte-Hélène. Une copie de ces annales ayant été fournie à M. de La Tour, doyen du chapitre de Québec, qui retourna en France en 1731, il prit sur lui de les faire imprimer à l'insu de la communauté de Québec. Cette impression se fit sans beaucoup de soin, et il s'est glissé dans l’ouvrage un grand nombre de fautes typographiques. Heureusement qu'on possède encore à l'Hôtel-Dieu la copie originale de la main même de la mère (Marie-André Duplessis) de Sainte-Hélène, et signée par la mère (Marie-André Duplessis) de Sainte-Hélène, et signée par la mère Jeanne-Françoise Juchereau de Saint-Ignace. CES ANNALES SONT UN DES DOCUMENTS HISTORIQUES LES PLUS PRECIEUX QUE L’ON POSSEDE. » Le texte de Jeanne-Françoise Jucheron a été réédité à Québec par Dom Albert Jamet en 1939 sous le titre de « Annales de l’Hôtel-Dieu de Québec, 1636-1716 » ». Précieux exemplaire de ce rare canadiana conservé dans sa reliure de l’époque.
Les Editions de l'homme, Les publications du Québec, 1999, in/8 broché, 414 pages, illustrations couleurs. Une carte géographique par région.
Exemplaire très pur et à belles marges conservé dans sa première reliure en veau de l’époque. Paris, chez Robert Pepie, 1688. In-8 de (1) f., titre, 267 pp., (1) p. Au bas de la dernière page on lit: “A Paris, de l’Imprimerie de la veuve Denis Langlois, 1688”. Cachet D.L.P. en bas du titre. Relié en veau brun granité de l’époque, dos à nerfs orné, coupes dorées, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 186 x 118 mm.
Rare édition originale de cette superbe description des tribus Indiennes du Canada et de leurs relations avec les colons Français, imprimée sous le règne de Louis XIV. Brunet, supp., II, 567; Church 707; Harrisse, 159; Leclerc, p. 331, 1358; Chadenat, 4947; Sabin, 172. Jean de Saint Vallier, nommé évêque de Québec en remplacement de M. de Laval, démissionnaire, voulut connaître son diocèse, qu’il visita de mai 1685 à janvier 1687, avant d’en prendre possession. L’année suivante, à son retour en France, il publia sous forme d’une longue lettre à un de ses amis le récit de ses impressions. «Ce petit ouvrage est bien écrit, et digne de son auteur, qui a gouverné plus de quarante ans cette église, et y a laissé d’illustres marques de sa charité, de sa piété, de son désintéressement et de son zèle». Charlevoix. “The book contains an account of the bishop’s visit to Canada in 1685, to examine the state of his diocese. An account is also given of the Indian tribes and their relations with the French settlers”. (Sabin) Rédigé dans un style concis, clair et élégant, ce voyage relate les mœurs, coutumes et pratiques quotidiennes des Indiens, leurs relations avec les missionnaires Français, les cultures, la vie des communautés religieuses Ursulines, Hospitalières, Recollets, mais il fournit aussi des renseignements plus prosaïques. Le voyage en Acadie occupe une partie importante de l’ouvrage; suivent la description des Hurons et des autres peuples, au contact agréable et très ouvert à la foi catholique. Cette édition originale de toute rareté fut également publiée avec un titre différent la même année (Relation des missions de la Nouvelle France) et elle fut rééditée en 1856. Exemplaire très pur et à belles marges conservé dans sa première reliure en veau de l’époque. Provenance: Dampierre avec ex libris gravé.
Québec, T. Cary & Cie, 1838. In-8 broché de [2]-VII-[3]-207-[5]p., couverture de papier brun, salie, avec rousseurs, bords usés.
Illustré de 13 planches hors-texte, dont 7 dépliantes.
Patenaude éditeur, 1985. Fort volume grand in/8 broché, couverture illustrée, 503 p.
Un long envoi de l’auteur.Fleury Mesplet fut le premier imprimeur-éditeur, librairie de Montéral, il fut également journaliste : éditeur des “Gazette littéraire” et “Gazette de Montréal”. Il reçut sa formation à Lyon. Ami de Benjamin Franklin et disciple de Voltaire, il lutta pour une presse libre et l’instruction publique.