Paris Rieder 1930
Reference : 27491
in-16, 231p. et 1f. Couverture crème imprimée. :: Collection : Prosateurs français contemporains. :: Édition originale. Du tirage de tête limité à 1171 exemplaires, un des 100 exemplaires sur alfa mousse Lafuma, tous hors-commerce. :: Broché, rousseurs sur les tranches. Avec un ENVOI SIGNÉ de l'auteur à Benjamin Crémieux (spécialiste de la littérature italienne, arrêté par la Gestapo en 1943 et mourut en déportation en avril 1944). Bon état.
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Paris, Michel Sonnius, en la rue sainct Jacques, 1571. Avec privilège. In-8 de 131 pp., (1) p. d’avis au lecteur, ancien travail de vers dans la marge blanche inférieure des pp. 20 à 60 sans atteinte au texte. Vélin souple de l’époque, traces de liens, dos lisse avec titre manuscrit, étiquette en pied. Petit manque au plat supérieur. Reliure de l’époque. 163 x 100 mm.
Édition originale française de la plus grande rareté. Elle manque notamment à Chadenat et n’est répertoriée que par Cordier (Bibliotheca Japonica, p. 61), et Carayon (Bibliographie historique de la Compagnie de Jésus, pp. 71 et 72). Elle est très importante car elle relate les voyages des missionnaires en Extrême-Orient au XVIe siècle. Cette relation s’ouvre par une dédicace : « A très hault et tres puissant prince Monseigneur Loys de Bourbon, Duc de Montpensier, Pair de France, Souverain de Dombes, Prince de la Roche-surion, Dauphin d’Auvergne, Gouverneur & Lieutenant general pour le Roy en Bretaigne. » et contient : Une lettre du P. Organtin de Bresce, escritte à Goa le 28 de Decembre 1568, aux frères du College de Rome, p. 8. Une lettre du P. Christophe d’Acohta, escritte à Malacca le 11 Janvier 1569, au père Général de la Compagnie., p. 32. Une lettre de maistre Loys de Gouea, du college du Sauveur à Colan le 1. Janvier 1569, p. 37. Une lettre du P. Emanuel Tesseira, au Père General, escritte à Goa le 2 de Janvier 1569, p. 42. Une lettre du P. Nicole Nuguez de Tarnate du 10 de février 1569, p. 46. Une lettre du P. Pierre Mascaregnas escrite à Ternate, le 6 mars 1569, p. 52. Une lettre de Goa des choses de l’an 1569, escritte du P. Sebastien Fernandes au P. François Borgia General de la Compagnie de Jesus, p. 62. Le Sommaire d’une lettre escritte du P. Martin de Sylua, au P. Gonsaluo Aluaretz, demeurant aussi aux Indes, le 26 de Novembre, 1569. De la forteresse d’Onor, & depuis envoyée en Europe, p. 103. Une lettre de Cocin escrite le 15 de Janvier 1570 par le P. Hierome Ruiz au Pere Général, p. 106. Une lettre escritte de l’isle de la Madera, au 17 d’Aoust, 1570 du P. Pierre Diaz, au P. Provincial de la Compagnie de J. en Portugal, sur les 40 occis pour la Religion Catholique, p. 124. Cette relation de voyage est si précieuse qu’il y eut une traduction anglaise (à la Bibliothèque de Bourgogne, n°513), une traduction en tchèque en 1573 et Juan Iniguez de Lequerica traduisit l’ouvrage en espagnol (Alcala, 1575, in-4) (Sommervogel). Précieux exemplaire conservé dans son vélin souple de l’époque. Aucun exemplaire de cette édition originale française n’a été répertorié sur le marché public au cours des trente-cinq dernières années.
[Chez Sebastien Cramoisy] - SAINT FRANCOIS XAVIER ; [ SOLIER, Père François ]
Reference : 55012
(1628)
Traduites par un P. de la mesme Compagnie, 1 vol. fort in-8 reliure de l'époque plein vélin blanc à lacets, Chez Sebastien Cramoisy, Paris, 1628, 20 ff., 907 pp., 11 ff. n. ch.. Rappel du titre complet : Lettres du B. Père Sainct François Xavier, de la Compagnie de Iesus, Apostre du Iapon [ Lettres du B. Père Saint François Xavier de la Compagnie de Jésus, Apostre du Japon ] [ Edition originale de la traduction française - First edition of the french translation]
Rare exemplaire de la première traduction française de l'intégralité de la correspondance de Saint François Xavier. Torsellini avait donné en 1596 un première édition latine. La canonisation de Saint François Xavier en 1622 favorisa les traductions à travers l'Europe ; on se rappellera que François Xavier fut étudiant à Paris, à la Sorbonne, logeant au collège Sainte-Barbe avec Pierre Favre et Ignace de Loyola. Les lettres de Saint François Xavier demeurent une source d'information remarquable sur l'Inde (à Goa), Malacca et le Japon. Exemplaire en belle reliure d'époque (sans les lacets, plusieurs galeries de vers marginales n'affectant pas le texte hormis deux lettres affectées partiellement, qq. mouill. angulaires). Cordier, Bibliotheca Japonica, 172 (qui cite Sommervogel : "J'inclinerais à croire que la traduction est du P. Solier"). Routhier, L'espace missionnaire, 53. Rare copy of the first French translation of the entire correspondence of Saint Francis Xavier. Torsellini had given in 1596 a first Latin edition. The canonization of St. Francis Xavier in 1622 favored translations throughout Europe; It will be remembered that François Xavier was a student at the Sorbonne in Paris, living at the College Sainte-Barbe with Pierre Favre and Ignace de Loyola. The letters of St. Francis Xavier remain a remarkable source of information on India (in Goa), Malacca and Japan.
Superbe exemplaire relié aux armes de Daniel-Charles Trudaine de Montigny, intendant des finances et directeur des ponts et chaussées. Paris, P.G. Le Mercier, 1752. Grand in-8 de (1) f.bl., (2) ff., 135 pp., (1) f.bl. Relié en plein maroquin rouge de l’époque, triple filet doré encadrant les plats, armoiries frappées or au centre des plats, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 200 x 126 mm.
Edition originale du compte-rendu des délibérations de l’assemblée générale tenue par la compagnie du canal de Provence en avril 1752. « Volume tiré à petit nombre pour les propriétaires de la concession faite par le roi pour la dérivation des eaux de la Durance. Exemplaire aux armes de Trudaine conseiller d’Etat et directeur des ponts et chaussées. » Morgand et Fatout, 10881. Afin d’appuyer son projet de Canal de Provence, l’auteur, Jacques-André Floquet, architecte et ingénieur hydraulique né en Provence, a donné plusieurs ouvrages et devis sur le canal projeté en Provence, depuis 1742 jusqu’en 1752. Ce vaste projet ambitionnait d'alimenter Aix, Marseille et leurs environs, d'eaux déviées de la Durance. « Jean-André Floquet, ingénieur hydraulique, est connu pour avoir fait commencer un canal qui portait les eaux de la Durance dans le territoire de Cadenet, lieu de sa naissance, et surtout pour avoir fait mettre la main à une entreprise de ce genre dans le but de conduire ces mêmes eaux à Marseille, entreprise qui ne fut point continuée, Richelieu ayant refusé de fournir les fonds nécessaires qu’il avait promis ; c’est alors que Floquet s’étant plaint avec trop de vivacité du manque de foi du ministre, celui-ci le fit enfermer à la Bastille où le chagrin avança le jour de sa mort arrivée le 18 décembre 1771. Ainsi furent récompensées les vues utiles de cet ingénieur ; ainsi furent payés le zèle et l’activité qu’il avait déployés en faisant faire des nivellements, en dressant des plans et en formant une compagnie. Les travaux de ce canal d’arrosage, de flottaison et de navigation, qui devait fertiliser et enrichir la Provence, furent commencés en septembre 1752 et interrompus en 1754, Floquet ayant commencé de s’en occuper en 1733, et en ayant acquis le privilège qui jadis avait été accordé à la maison d’Oppède, en 1507, 1619, 1648 et 1677, par Louis XI, Louis XII et Louis XIV. Le point de départ était pris dans le territoire de Jouques, au rocher dit de Canterperdrix, qui avance dans le lit de la Durance, et à travers l’épaisseur duquel l’eau devait arriver dans le canal en question, descendre de là jusqu’au bassin de partage établi dans le territoire de Lambèse, et parcourir une longueur de 65000 toises, de la Durance aux environs de la Visto (près de Marseille) à 7000 toises de la mer, dans laquelle cette branche aurait eu son embouchure, tandis qu’une autre se serait déchargée dans le Rhône près de Tarascon, vis-à-vis de Beaucaire. » C.-F.-H. Barjavel, Dictionnaire historique, biographique et bibliographique du département de Vaucluse, I, pp. 489-490. « Les autres intéressés composaient avec l’auteur de l’entreprise l’ancienne compagnie du canal. C’est avec les secours résultants du prix des associations, & avec ses propres fonds, que le sieur Floquet a, depuis 1733, jusqu’en 1749, fourni aux frais indispensables qui devaient précéder le commencement des travaux, comme ceux de recherches, de reconnoissements, de nivellements, de voyages, &c... A cette dernière époque, la compagnie trouva enfin qu’il était juste que les dépenses préliminaires se firent désormais en commun. Pour y parvenir, elle délibéra sur les mesures qu’elle devait prendre, & qu’elle prit en effet pour remplir cet objet. Il serait inutile d’en faire ici mention ; mais on ne peut se dispenser de faire connaître les moyens qu’elle employa pour se procurer les fonds nécessaires à la construction du canal : moyens qui, comme on le verra, occasionnèrent par la suite la cessation des travaux. Ce que l’on va dire à ce sujet, est d’après les registres de l’ancienne compagnie, & d’une délibération prise dans son assemblée-générale du 18. avril 1752. Cette délibération a été imprimée, ainsi qu’un mémoire sommaire, pour servir d’instruction aux intéressés au canal, mémoire dressé en exécution des délibérations de ladite assemblée-générale. » Abbé Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, V, p.885. Précieux exemplaire relié en maroquin rouge de l’époque aux armes de Daniel-Charles Trudaine de Montigny (1703-1769). Daniel-Charles Trudaine de Montigny, fils de Charles, prévôt des marchands de Paris, et de Renée-Madeleine de Rambouillet de la Sablière, né à Paris le 3 janvier 1703, devint successivement conseiller au Parlement de cette ville, maitre des requêtes, intendant d’Auvergne, conseiller d’Etat en 1734, intendant des finances en mars 1756 et directeur des ponts et chaussées ; il fut aussi reçu membre de l’Académie des sciences. Il mourut à Paris le 19 janvier 1769. Il avait épousé le 19 février 1727 Marie-Marguerite Chauvin. Olivier, pl. 114. Provenance : des bibliothèques du Comte de Béarn (ex-libris armorié) et André Langlois (avec ex-libris gravé). Le présent exemplaire a également figuré au Bulletin Morgand et Fatout, (n°10881 du Bulletin de Mars 1883).
Édition originale de la plus grande rareté de cette relation connue à quelques exemplaires seulement, contenant le récit de la malheureuse expédition de Royville au «Cap de Nord en Amérique française» réalisée en 1652, avec pour objectif de «porter la connoissance de nôstre Dieu parmy les peuples sauvages & infidels», et les coloniser. L’exemplaire du Comte de Toulouse et du roi Louis Philippe. Paris, Antoine de Sommaville, 1654.In-8 de (8) pp., 200, et 2 planches gravées à pleine page. 2 ff. intervertis sans manque, sans la carte qui manque presque toujours. Maroquin bordeaux, encadrement à la Du Seuil avec fleurons à l’oiseau aux angles, dos orné de fleurons de même, coupes décorées, dentelle intérieure, tranches dorées. (Lortic). 159 x 100 mm.
Édition originale de la plus grande rareté de cette relation connue à quelques exemplaires seulement, contenant le récit de la malheureuse expédition de Royville au « Cap de nord en Amérique française », réalisée en 1652 afin de « porter la connoissance de Dieu parmy les peuples sauvages & infidels », et les coloniser. Manque comme généralement la carte. Brunet, III, 20 ; Ternaux-Compans, 740 ; Church, 533 ; Sabin, 38951 ; Graesse, Trésor de livres rares et précieux, III, 103. C’est après avoir appris en France les désastres et la tragédie du despotique Charles Poncet de Bretigny, mort en 1645 massacré par des indigènes, ainsi que ses compagnons, que Royville résolut de fonder une nouvelle compagnie pour coloniser ces contrées, ayant œuvré au préalable pour que le roi déchût de son privilège celle de Rouen. Associé à l'abbé de la Boulaie, intendant général de la marine sous le duc de Vendôme et à l'abbé de l'Isle Marivaut, ainsi qu’à dix autres associés, la compagnie dite des Douze seigneurs nomma Royville général de l’expédition et ceux restés en France seraient chargés de faire passer les renforts de vivres et des munitions. Constituée par des hommes inaptes aux besoins de l'entreprise, l’assassinat de Royville durant le voyage, les dangers liés à l’expédition, ainsi que les querelles internes mirent fin à l’aventure. Paul Boyet et Jean de Laon, chroniqueurs des deux malheureuses tentatives de colonisation de la Guyane : celle de Brétigny en 1643, et celle de Royville en 1652, toutes deux publiées à Paris en 1654, appellent Cap de Nord la Guyane, tout comme les historiens portugais et espagnols. Ces deux chroniques constituent les deux plus précieuses relations de la colonisation française en Amérique centrale. Le volume s’ouvre sur une dédicace « A Madame la duchesse d’Esguillon » et le texte décrit l’expédition dans le détail, les mœurs et coutumes des Indigènes, la nature et la géographie du pays parcouru. « This is an account of an expedition sent out under De Roiville, in 1651. The greater part of the colonists, seven hundred or eight hundred in number, perished in the space of fifteen months, from hunger and the fury of the Indians”. (Sabin).L’illustration, généralement absente, comprend 2 belles planches gravées en taille-douce et une carte: 1/ Représentation d’un aborigène nu tenant un arc face à la page 88, ici présente. 2/ Représentation du même aborigène tenant une masse face à la page 89, ici présente. 3/ Carte de l’isle de Cayenne, ici absente. Précieux exemplaire, fort bien relié par Lortic en maroquin rouge à la Duseuil, de cette édition originale plus rare encore que celles de Champlain ou de Lescarbot. Church, dans sa bibliographie consacrée à la découverte du continent américain, ne cite que deux exemplaires: British Museum et Lenox Libraries. L’exemplaire provient des bibliothèques du Comte de Toulouse et du roi Louis Philippe avec son cachet sur le feuillet de titre.
Édition originale de la plus grande rareté de cette relation de la mission entreprise en Perse par le Père Alexandre de Rhodes. Paris, Jean Henault, 1659.In-8 de (1) f.bl., (6) ff., 115 pp., (1) p., (1) f.bl. Relié en plein vélin souple de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit en tête. Reliure de l’époque. 162 x 116 mm.
Rarissime édition originale de cette relation rédigée à partir des notes du Père Alexandre de Rhodes, de la mission jésuite établie en Perse au milieu du XVIIe siècle. Sommervogel, Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, V, p. 255; Carayon, Bibliographie historique de la Compagnie de Jésus, 987. Inconnu de Chadenat, Brunet, … Le missionnaire français Alexandre de Rhodes (Avignon, 1591- Perse, 1660) fut admis chez les Jésuites en 1612. Il prêcha l’Evangile dans de nombreux pays tels Goa, Macao, la Cochinchine, le Tonquin… «En 1648, il traversa tout le royaume de Perse, rencontra chemin faisant Le Gouz de La Boullaye, et se rendit par l’Anatolie et l’Arménie à Smyrne, où il mit la voile pour Gênes. Trois années d’un paisible séjour à Rome ne le guérirent pas de la passion des voyages; il alla faire à Paris les préparatifs de sa dernière entreprise, et partir pour la Perse à la tête d’une nouvelle mission. On s’accorde à dire qu’il a donné sur les pays qu’il a parcourus des détails généralement exacts.» (Biographie générale, 41, 104). «La permission du Provincial, Jacques Renault, dit que cette Relation du P. de Rhodes a été dressée par le P. Jacques de Machault». (Sommervogel) Le Père Jacques de Machault (1600–1680) est un littérateur français qui entra chez les Jésuites à 18 ans. Il professait les humanités et la philosophie dans divers collèges jésuites. Il devint recteur à Alençon, à Orléans et à Caen. C’est lui qui composa le présent ouvrage sur les notes prises par Alexandre de Rhodes lors de son séjour en Perse. Séduisant exemplaire conservé dans sa première reliure en vélin de l’époque. Nous n’avons pu localiser aucun exemplaire sur le marché public depuis le début des relevés.