Un ouvrage de 98 pages, format 235 x 305 mm, illustré, relié toile sous rhodoïd, s.d., Société des Amis de Clamart, bon état
Reference : LFA-126749161
Dans les Hauts-de-Seine
Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy
04 74 33 45 19
Vente par correspondance, lors de salons à l'extérieur ou au Château de Vallin lors de manifestations culturelles. Nous vous accueillerons notamment les 12, 13 et 14 décembre 2025 (de 13 h 30 à 17 h 30 h) à l'occasion de "Livres au Château", exposition-vente de plusieurs milliers d'ouvrages, organisée au Château de Vallin, demeure historique des XIVe et XVIIIe siècles, située à Saint Victor de Cessieu, proche de La Tour du Pin, en Isère. (entrée libre).
Société des Amis de Clamart, in-4 rel. toile bleue ( 23 x 30), non daté (c. 1970), préface de Roger Lecotté, non paginé (100 p.), ouvrage dédié à la mémoire du vigneron Louis Champy (grand-père des auteurs), illustré de belles photos n. et b. parfois anciennes et coul., cartes, fac-similés, envois des auteurs, sous rhodoïd, très bon état.
"Jusqu'au début du XXe siècle, Clamart est une commune rurale composée de laboureurs, vignerons et cultivateurs. Pendant longtemps, la culture de la vigne est sa principale ressource. Les champs s'étendent des coteaux du Moulin de Pierre à l'avenue Marguerite Renaudin et de la rue d'Estienne d'Orves au parc Falret. Dès 1085, les premiers actes écrits sur Clamart mentionnent ses vignes. Au XVIe siècle, d'anciens testaments révèlent que les habitants cédaient à l'église Saint-Pierre-Saint-Paul des arpents de leur vignoble pour payer leur enterrement. Des gardes-messiers, élus par la population, assurent la surveillance du vignoble. Ils verbalisent les voleurs, les bergers qui font paître leur troupeau dans les vignes ainsi que les propriétaires débutant les vendanges avant la date officielle. Le vin du coteau du Moulin de Pierre est jugé capiteux, dur ou acide. En 1789, les citoyens obtiennent que Clamart prenne le nom de "" Clamart-le-Vignoble "". Au début du XIXe siècle, on compte 110 hectares de vignes qui donnent 1 650 hectolitres. C'est en 1840 que la gare de la ville ouvre au public et la tranchée de 1 700 m de long ainsi creusée oblige les vignerons à faire un long détour pour regagner leurs vignes. Les protestations se font récurrentes et une passerelle est mise en place. En 1902, il y a encore 40 hectares dont le produit est vendu aux Halles de Paris. La culture de la vigne (muscat, noireau, précoce et gamay) décline rapidement à la suite des ravages du phylloxéra et, plus encore, avec la concurrence des vins du Midi. La dernière vendange se fait au lieu-dit "" la Raie Tortue "", le 14 octobre 1962, où est implanté l'hôpital Béclère".