Un album de 56 pages, format 240 x 320 mm, illustré, relié cartonnage couleurs, publié en 2022, Delcourt, bon état
Reference : LFA-126744261
Bande dessinée. 2 - Trésor de guerre
Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy
04 74 33 45 19
Vente par correspondance, lors de salons à l'extérieur ou au Château de Vallin lors de manifestations culturelles. Nous vous accueillerons notamment les 21, 22 et 23 juin 2024 (de 10 h à 18 h) à l'occasion de notre "Foire aux Livres" estivale : exposition-vente de plusieurs milliers d'ouvrages, organisée au Château de Vallin, demeure historique des XIVe et XVIIIe siècles, située à Saint Victor de Cessieu, proche de La Tour du Pin, en Isère. A cette occasion, également une grande braderie de livres à 1 €
Divers éditeurs, 1814 1815 In-8, demi-basane brune, dos lisse, filets et roulettes dorés, 580 pp. Menus frottemenst, rares rousseurs.
Précieux recueil de ces 9 libelles antibonapartistes, sous l’intitulé ironique du collecteur : Coups de pieds d’ânes, 1814. Bon état d’occasion
Phone number : 41 (0)26 3223808
Paris, Chez les marchands de nouveautés, 1814. 2 plaquettes (205 x 133mm) de 35 et 38 pp., cartonnage papier marbré moderne. Éditions originales. Elles sont imprimées à compte d'auteur sur papier vergé avec, au verso du faux-titre, une justification bien ironique : « quand l'auteur d'un écrit qui peut donner lieu à quelques responsabilités ne veut pas y mettre son nom, il me parait assez convenable que du moins celui qui se charge de le publier le signe. Senancour éditeur. » Inconnu à Vicaire et à Carteret, la première plaquette sera décrite dans le catalogue du Mouvement romantique en 1934 comme rarissime ; la seconde, elle, n'y est même pas mentionnée.
Elles sont imprimées à compte d'auteur sur papier vergé avec, au verso du faux-titre, une justification bien ironique : "quand l'auteur d'un écrit qui peut donner lieu à quelques responsabilités ne veut pas y mettre son nom, il me parait assez convenable que du moins celui qui se charge de le publier le signe. Senancour éditeur". Alors que le pouvoir de l'Empereur chancelle, Senancour est maintenant affilié aux milieux libéraux et rédige quelques pamphlets dans lesquels il prend parti : sa " Lettre d'un habitant des Vosges sur MM. Buonaparte..." est une violente critique du pamphlet de Chateaubriand: "de Buonaparte et des Bourbons" et comporte des jugements et des avertissements qui étonnent en 1814 : "c'est la lettre d'un solitaire à l'abri des engouements de la foule" (Escoffier) ; malgré la sympathie qu'il ne cessa de témoigner à Napoléon, Senancour ne fut point un bonapartiste, même de circonstance, comme Paul-Louis Courier. Les républicains ne le comptèrent pas davantage dans leurs rangs. Dans le Seconde lettre d'un habitant des Vosges, il avait reconnu que les moeurs, la tradition, la constitution sociale de la France se refusaient à la république telle qu'il l'entendait. « J'ai vu, écrivait-il, quelques républicains des grandes villes : je leur ai proposé d'aller vivre dans l'Unterwalden, où moi-même j'ai vécu ; mais ils craignaient la pauvreté, l'ennui, le travail obscur. J'ai dit à ces hommes libres : Vous n'aimez pas précisément la servitude ; mais ce que vous ne sauriez souffrir, c'est la liberté". Alors que le pouvoir de l'Empereur chancelle, Senancour est maintenant affilié aux milieux libéraux et rédige quelques pamphlets dans lesquels il prend parti : ses Lettres d'un habitant des Vosges forment une violente critique du pamphlet de Chateaubriand : de Buonaparte et des Bourbons. Malgré la sympathie qu'il ne cessa de témoigner à Napoléon, Senancour ne fut point un bonapartiste, même de circonstance, comme Paul-Louis Courier. Les républicains ne le comptèrent pas davantage dans leurs rangs ; en vérité, « c'est la lettre d'un solitaire à l'abri des engouements de la foule » (Escoffier) qui avait reconnu que les moeurs, la tradition, la constitution sociale de la France se refusaient à la république telle qu'il l'entendait. « J'ai vu, écrivait-il, quelques républicains des grandes villes : je leur ai proposé d'aller vivre dans l'Unterwalden, où moi-même j'ai vécu ; mais ils craignaient la pauvreté, l'ennui, le travail obscur. J'ai dit à ces hommes libres : Vous n'aimez pas précisément la servitude ; mais ce que vous ne sauriez souffrir, c'est la liberté. » Clouzot, 252, "très rare" ; inconnue à Vicaire et à Carteret, la première plaquette sera décrite dans le catalogue du Mouvement romantique en 1934 comme rarissime ; la seconde, elle, n'y est même pas mentionnée. Manque également à Germond [les pamphlets de la fin de l'Empire] et Davois [Bibliographie napoléonienne].
Paris, Le Normant, Rey et Gravier, 1817. 2 vol. in-8 de XVI-486 pp. ; XI-460 pp., demi-basane brune à petits coins de vélin, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Deuxième édition augmentée. Dernier des trois volets contre le retour de Buonaparte livré avec des pièces justificatives par le publiciste Jean-Baptiste-Germain Fabry (1780-1821) pour dénoncer un Empereur "vaincu à Waterloo, fugitif, déserteur, abandonnant son armée, délaissé de ses deux chambres (qui) après avoir signé pour la seconde fois sa propre dégradation alla ensevelir sa honte". Coiffes de tête arasées mais bon exemplaire. Cachet PV. Davois II, 42.
Paris, Le Normant, Rey et Gravier, 1817. 2 vol. in-8 de XVI-486 pp. ; XI-460 pp., demi-veau blond, dos lisse orné (reliure moderne).
Deuxième édition augmentée. Dernier des trois volets contre le retour de Buonaparte livré avec des pièces justificatives par le publiciste Jean-Baptiste-Germain Fabry (1780-1821) pour dénoncer un Empereur "vaincu à Waterloo, fugitif, déserteur, abandonnant son armée, délaissé de ses deux chambres (qui) après avoir signé pour la seconde fois sa propre dégradation alla ensevelir sa honte". Bel exemplaire. Davois II, 42.