Un ouvrage de 78 pages, format 130 x 230 mm, illustré, relié cartonnage couleurs, publié en 1995, Editions Delachaux et Niestlé, bon état
Reference : LFA-126743182
Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy
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Précieux exemplaire relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Charles-Alexandre de Lorraine (1712-1780). Paris, L. F. Delatour, 1773. In-8 de (1) f. de frontispice, 60 pp., 5 planches dépliantes hors texte. Maroquin rouge, plats richement ornés d’une large dentelle dorée, grandes armes frappées or au centre, dos lisse orné de fleurons dorés, roulette intérieure dorée, filet doré sur les coupes, doublure de papier moiré bleu, tranches dorées. Reliure de l’époque. 165 x 94 mm.
Édition originale de ce traité consacré à la taille des arbres fruitiers. Barbier, II, 246 ; Janson, 398 ; Conlon 73 : 1120 ; inconnu de Nissen et de Pritzel. Cet intéressant manuel décrit la méthode mise au point par Pelletier de Frépillon pour tailler les arbres fruitiers en se basant sur des règles géométriques : « D’après les observations que nous avons faites sur les effets de la Nature, nous avons cru pouvoir assujettir aux regles de la Géométrie, la Taille des Arbres fruitiers ; & nous avons imaginé, pour la rendre plus intelligible, de réduire en plan géométrique la forme que doit avoir l’Arbre perfectionné par l’Art ». « Etienne Pelletier De Frepillon est probablement fermier ou seigneur censier de Frépillon, sous la houlette de l’abbesse de Maubuisson. Fourrier de la cour jusqu’en 1773 (ou 1775), il se retire définitivement à Frépillon, où il a sans doute, pendant ses heures de loisirs, ou avec l’aide d’un jardinier, expérimenté dans son jardin une nouvelle méthode pour tailler les arbres fruitiers, en particulier les pêchers. Les premières recherches de Le Pelletier semblent rencontrer un certain succès : en 1785, on trouve dans une brochure de conseils pratiques l’annotation suivante : ‘Pêchers. M. Pelletier de Frépillon demeurant à la Vallée de Montmorency, près Paris, a imaginé une nouvelle manière de tailler les pêchers, elle leur fait rapporter un plus grand nombré de fruits qu'ils n'ont habitude de donner’ ». « En 1773, parut un petit ouvrage dans lequel on proposoit de fortes modifications dans la méthode de Montreuil. C'est dans ‘L'essai sur la Taille des Arbres fruitiers’ par une Société d'Amateurs. Cette société se réduisoit à un seul particulier, nommé Le Pelletier, qui avoit été fourrier de la Cour. Il se retira dans un petit domaine, à Frépillon, près Saint-Leu, dans la vallée de Montmorency. Et là, il chercha à diriger des espaliers avec une précision géométrique : les figures qu'il en publia sont effectivement très régulières. Mais les Amateurs de culture qui, sur son invitation, furent examiner ses travaux, trouvèrent que la Nature, suivant son génie, n'avoit pu se plier à des formes aussi exactes, et que souvent, pour déguiser ses caprices, Le Pelletier avoit employé l'art de la greffe.» (Aubert-Aubert Dupetit-Thouars, Recueil de rapports et de mémoires sur la culture des arbres fruitiers, 1815, p. 67). En 1843, la société académique d’Agriculture de l’Aube émettait un avis assez proche : « (Ce) petit traité, format in-12, … est assez estimé. Les meilleurs principes y sont enseignés. Il est fort court et très-clair. Il y est souvent question du pêcher en espalier. Mais l'auteur parut alors, et longtemps depuis, avoir trop insisté sur certaine forme, la forme carrée à donner aux arbres. On ne regarda pas cette forme comme devant contribuer beaucoup, ni autant que celles adoptées jusque-là, à leur produit, ni même plus qu'elles à leur conservation ». L’illustration du plus haut intérêt se compose d’un frontispice gravé et de 5 planches dépliantes présentant la méthode de taille proposée par l’auteur. Précieux exemplaire relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Charles-Alexandre de Lorraine (1712-1780). Charles-Alexandre de Lorraine (1712 - 1780) fut gouverneur général des Pays-Bas autrichiens (1741-1780), grand maître de l’ordre Teutonique (1761-1780) et chevalier de l'Ordre de la Toison d'or. Il était le douzième enfant de Léopold Ier, duc de Lorraine et de Bar, et d'Élisabeth Charlotte d'Orléans. Il était également le beau-frère de l'impératrice Marie-Thérèse. Il fut fait maréchal d'Autriche en 1740. En avril 1741, il fut désigné comme successeur aux Pays-Bas de la gouvernante générale, l'archiduchesse Marie-Élisabeth. Pendant la Guerre de Succession d'Autriche, il fut l'un des principaux commandants autrichiens. Il fit son entrée à Bruxelles, en compagnie de son épouse, l'archiduchesse Marie-Anne d'Autriche, le 26 mars de cette année. Deux mois plus tard, il reprenait le commandement des armées du Rhin, laissant son épouse seule aux Pays-Bas. Après le décès de celle-ci des suites de ses couches en décembre 1744, l'invasion, puis l'occupation française (1745-1748) empêchèrent son retour aux Pays-Bas. Ce n'est que le 24 avril 1749 qu'il put réellement entamer son gouvernorat. Il fut certainement le plus populaire des gouverneurs généraux des Pays-Bas autrichiens. En témoignage de cela, une statue à son effigie fut élevée en 1775 à Bruxelles sur la toute nouvelle place de Lorraine, devenue depuis place Royale. Sans trahir les intérêts de la couronne impériale, il parvint à défendre ceux des Pays-Bas, et à en faire respecter les privilèges. Il encouragea simultanément le progrès des Lumières et le développement économique, patronnant des entreprises telles que la création de l'Académie thérésienne de Bruxelles (1772), la réalisation par le Comte Josef de Ferraris d’une carte très précise du territoire (1770-1778), ou encore diverses expériences techniques et industrielles dans son château de Tervuren.
Edition originale ornée de 50 planches gravées hors-texte du premier grand ouvrage de Duhamel du Monceau (1700-1782), célèbre botaniste et agronome français. A Paris, Chez H.L. Guérin & L.F Delatour, rue Saint Jacques, à Saint Thomas d'Aquin, 1758. Avec approbation et privilège du Roi. 2 volumes in-4: I/ (3) ff., lxviii pp., 307 pp., 28 planches ; II/ (2) ff., iii pp., 432 pp., 22 planches dépliantes. Plein veau fauve marbré, dos à nerfs richement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, filet or sur les coupes, tranches mouchetées rouges. Reliure de l'époque. 255 x 194 mm.
Edition originale ornée de 50 planches gravées hors-texte du premier grand ouvrage de Duhamel du Monceau (1700-1782), célèbre botaniste et agronome français. « Se logeant près du Jardin des Plantes, il suivit les leçons de Dufay et de Bernard de Jussieu. Comme il était riche, il put cultiver aisément ses deux sciences favorites, la botanique et l'arboriculture, soit à Paris, soit dans sa terre du Gâtinais. « En sa qualité d'inspecteur de la marine, Duhamel avait été amené à rechercher tout ce qui concernait la culture et la conservation des bois propres aux constructions navales. Il en était ensuite venu à s'occuper des plantes et des arbustes qui pouvaient supporter le climat de la France. C'est ainsi qu'il fit connaître en Europe un grand nombre d'espèces américaines. Les espèces et les variétés énumérées par Duhamel, au nombre de plus de 1 000, sont rangées par ordre alphabétique, suivant leur nom latin générique. L'auteur prit pour base de son ouvrage la nomenclature de Tournefort. On doit regretter qu'il n'ait pas adopté la nomenclature de Linné, dont le Species Plantarum avait paru 2 ans auparavant ; mais peut-être Duhamel n'était-il pas assez classificateur pour comprendre le mérite transcendant de ce dernier ouvrage. De la physique des arbres ; 1758, 2 volumes in-4 est le chef-d'oeuvre de Duhamel ; il y a réuni tout ce qu'avaient dit avant lui sur cette matière Malphighi, Grew, Hales et Bonnet, ainsi que ses observations et ses remarques particulières. Le grand mérite de cet ouvrage consiste dans des détails concernant la structure, l'anatomie et la physiologie des plantes. » Le premier volume traite de l'Anatomie des Arbres, des Boutons, Fleurs et Fruits, des Semences, de l'accroissement des arbres, des maladies des Arbres, etc... Très bel exemplaire conservé dans ses belles reliures de l’époque en veau fauve marbré.
A Paris, à Caen, à Avranches, chez Belin, chez Manoury l'aîné, chez Le Court, 1788. In-8 de [2]-523 pages suivies des planches, plein veau moucheté, dos lisse orné de roulettes, fleurons, encadrements et titre dorés, tranches teintées rouge.
Bien complet des 15 planches dépliantes en fin. Ce quatrième volume manque souvent aux collections. Il est un condensé d'informations sur les plantes tropicales, pour l'époque. L'ensemble des planches sont consacrées à la manière de bâtir des serres. Petit trou au mors du premier plat, la coiffe manque, dos fendu sur 2 cm, coins frottés, premier plat taché. Intérieur frais.v.
Paris, Guerin et Delatour, 1760, in-4, de (4), LXXX, 383, (1), 27, (1), 10 pages et 17 planches repliées, plein veau marbré de l'époque, dos à 5 nerfs orné et portant une pièce de titre, tranches mouchetées de rouge, signet, Première édition. Duhamel du Monceau, tout d'abord passionné et par les sciences de la nature et l'agriculture, mena aussi une brillante carrière dédiée aux techniques, et principalement à la Marine. Le présent ouvrage, orné de bandeaux historiés forestiers, conjugue justement les qualités de botaniste et de technicien agricole de l'auteur : choix de terrains et climats, techniques diverses de multiplication des arbres (marcottes, drageons, greffes et semences), méthodes d'élevage (pépinières et batardières), construction, organisation et gestion de plantations, manière de semer les Bois et leur entretien. Bel exemplaire, grand de marges, à l'intérieur frais dans sa reliure du temps. Couverture rigide
Bon de (4), LXXX, 383, (1), 27,
Paris, Guerin et Delatour, 1758, , 2 volumes in-4, [6]-LXVIII-307 + [2]-III-[1]-432 pages, 50 pl. repliées gravées sur cuivre, demi-basane de l'époque, dos à 5 nerfs et fleuronné, pièces de titre et de tomaison grenat, Première édition de ce traité d'anatomie, de physiologie botanique et de botanique. Comme le résume Duhamel de Monceau lui-même, cet ouvrage a pour but "d'examiner successivement la structure de ces différentes parties des arbres [racines, troncs, branches, rameaux, bourgeons, boutons, feuilles et épines], et de rapporter ce qu'on a pu découvrir sur leur formation et leurs usages [semences, germination, plaies, greffes, nutrition, mouvement de la sève, et les maladies des arbres]". L'ouvrage se clôt par une Explication de plusieurs termes de botanique & d'agriculture de plus de 60 pages. Les 50 planches repliées montrent des coupes d'anatomie de l'arbre, des manières de greffer ou soigner certaines maladies arboricoles. Charnières du premier tome fragile. Nissen, BBI, n° 542. Couverture rigide
Bon 2 volumes in-4,