Un ouvrage de 387 pages, format 130 x 200 mm, broché (couverture réparée), publié en 1944, Librairie Plon, collection "Les Maîtres de la Pensée Française" (avec référence de bibliothèque)
Reference : LFA-126733742
Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy
04 74 33 45 19
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Edition originale du Traité de l’équilibre des liqueurs de Pascal parue six ans avant Les Pensées chez le même imprimeur, conservée dans sa reliure parisienne de l’époque. Paris, Guillaume Desprez, 1663. In-12 de (14) ff., 232 pp., (4) ff. et 2 planches hors texte repliées. Plein veau brun granité, dos à nerfs orné, coiffes anciennement restaurées, coupes décorées, tranches jaspées. Reliure de l'époque. 144 x 91 mm.
Edition originale du traité fondateur des principes de l’hydrostatique en reliure de l’époque. Bibliotheca Osleriana, n° 3625 ; Bulletin Morgand et Fatout, n°4298 ; Tchemerzine, V, 59 ; Brunet, IV, 400 ; Dibner 143 ; Norman 1650 ; Maire II/1, 179 f. ; DSB X, 334 & 340, 13. Précieux exemplaire avec l’errata et les 11 fautes non encore corrigées à la plume lors de l’impression. « Edition originale, publiée par F. Périer, beau-frère de Pascal, un an après sa mort. On trouve à la fin 2 planches gravées repliées. » (Catalogue de Backer, n°760). Pascal entreprend de rechercher la cause des effets qu'il a observés, à la fois par la méthode de la différence (c'est l'expérience du vide dans le vide) et par la méthode des variations (c'est la grande expérience dont il trace le projet dans une lettre à Périer, et que ce dernier réalisa sur le Puy-de-Dôme en 1648). Il montre que la pesanteur ou pression de l'air, qui suspend le vif-argent (le mercure) dans le tube barométrique, est la cause de tous les faits observés, et permet de les considérer comme des cas particuliers d'une proposition universelle de l'équilibre des liqueurs. Par ces travaux, Pascal inaugurait la science expérimentale et apparaissait comme le premier et un des plus grands parmi les physiciens modernes, en même temps qu'un extraordinaire théoricien de la méthode scientifique. « Ces Traités ne sont pas seulement remarquables par la justesse et la liaison des idées, par la force et la clarté du raisonnement, par le choix et la vigueur des arguments; ils le sont encore par la propriété des expressions, par les tournures heureuses, par la pureté de la diction, en un mot, par la couleur et les agréments du style. L'aimable facilité et le rare bonheur avec lequel Pascal manie la langue française offrent un contraste frappant avec le ton ampoulé le style précieux, guindé et surchargé de figures ridicules que l'on trouve dans les écrivains les plus en vogue de son temps. Les grâces qu'il sait répandre sur des discussions arides de physique et de géométrie annoncent un talent qu'il va déployer bientôt de la manière la plus éclatante sur des matières non moins ingrates. » (Michaud). « La grande expérience de l’équilibre des liqueurs a été effectuée au Puy de Dôme, le 19 septembre 1643, et confiée à Florin Périer, beau-frère de Pascal. Ce dernier établit d’une façon irréfutable que la hauteur du mercure suspendue dans le tube de Torricelli pouvait varier avec l’altitude. Il s’ensuit, dit Pascal, que la pesanteur et la pression de l’air sont la seule cause de la suspension du mercure, et non l’horreur du vide, et qu’au contraire la nature s’accomode fort bien du vide. Pascal généralise tous ces résultats en formulant les principes de l’hydrostatique qui seront consignés dans le ‘Traitez de l’équilibre des liqueurs et de la pesanteur de la masse de l’air’. Ce recueil fut publié en 1663, un an après la mort de Pascal. Les expériences de Pascal et Torricelli eurent le grand mérite de prouver non seulement l’expérience de la pression atmosphérique, mais aussi l’existence du vide, ce vide qui jouera un rôle si important en physique moderne ». « On trouve dans ce volume les premiers expériments relatifs à l’application du baromètre à la mesure de la hauteur des montagnes, invention de Torricelli, que Pascal publia comme si c’était la sienne » (Graesse, Trésor de livres rares, V, p. 147). « The highly persuasive ‘Traitez’, assembling and coordinating earlier results and recent discoveries, are characterized above all by their rigorous experimental method and by the categorical rejection of Scholasticism. In hydrostatics, Pascal continued the investigations of Stevin, Galileo, Torricelli, and Mersenne… The ‘Traitez’ are indisputably a classic of seventeenth-century science”. (DSB). La présente édition est ornée de 2 grandes planches dépliantes illustrant les différentes expériences de Pascal (245 x 170 ; 235 x 170 mm). Cette édition fut imprimée six ans avant Les Pensées, chez le même Imprimeur-Libraire « Guillaume Desprez » à Paris en 1663. L’originale des Pensées en maroquin à la Duseuil de l’époque est rarissime mais nous ne connaissons aucun exemplaire de cette originale scientifique et littéraire en cette même condition. Précieux volume conservé dans sa première reliure parisienne en veau décoré de l’époque.
Publié en 1785, sans l’assentiment de l’auteur, «Le Diable au corps» a été condamné à la destruction par un arrêt de la cour d’assises de la Seine, en date du 9 août 1842 et par un jugement prononcé par la 6ème chambre du tribunal correctionnel de la Seine le 12 mai 1865. Londres, 1785. In-12, maroquin rouge, double filet doré, dos orné, dentelle intérieure, tranches dorées. Reliure de la fin du XIXè siècle. 131 x 80 mm.
Edition originale «introuvable aujourd’hui» de la première parution du «Diable au corps», imprimée dès l’année 1785, l’un des plus illustres romans érotiques parus simultanément avec les œuvres du Marquis de Sade. Ce titre sera repris par Raymond Radiguet (1903-1923) pour son roman autobiographique paru l’année de sa mort. Le Diable au corps est un tableau des mœurs parisiennes un peu avant la Révolution et ce tableau, Nerciat l'a complété par un autre: les Aphrodites, qui a lieu une quinzaine d'année plus tard, pendant les premières convulsions révolutionnaires. C'est sans aucun doute à propos du Diable au corps et Les Aphrodites que Baudelaire écrivit cette note qu'il avait l'intention de développer « La Révolution a été faite par des voluptueux ». Cette rarissime édition originale est ornée de 4 figures érotiques. Publiée de manière clandestine en 1785, sans l'assentiment de l'auteur, cette édition livre au public la première version de la première partie du Diable au corps (1803), dont le texte à l'époque était toujours en cours d'écriture par Nerciat. Ce récit très libre se présente sous la forme d'un dialogue au verbe croustillant et érotique entre plusieurs personnages: une superbe marquise, la comtesse de Motte-en-feu, véritable laidron piquant et blonde ardente qui porte un certificat non équivoque des plus nombreuses & des plus chaudes aventures, une soubrette, un prélat, etc. Le Diable au corps a été condamné à la destruction par un arrêt de la cour d'assises de la Seine, en date du 9 août 1842 et par un jugement prononcé par la 6ème chambre du tribunal correctionnel de la Seine le 12 mai 1865. Si Nerciat, qui joua sur les deux tableaux (royauté ou république), souvent par nécessité financière ou par simple sécurité pour sa personne, ne fut pas aussi fin politique ou chanceux qu'un de ses illustres patrons, Talleyrand, il laissa à la postérité une œuvre littéraire autrement moins périssable. Ses romans, si raisonnables et convenables en philosophie politique, fourmillent de joie de vivre et de santé heureuse, tout à l'opposé du cynisme et de la dureté de la vie politique de son époque, particulièrement corrompue et sanglante. Si son œuvre reflète sa vie, le chevalier, subtil libertin, dut connaître à travers tant de vicissitudes professionnelles de très joyeux moments. Si elle ne la reflète nullement, cette vie chaotique dut lui être particulièrement pénible pour soutirer de lui une telle compensation imaginaire. S'il faut trancher, son œuvre est largement autobiographique et propose un miroir très fidèle des mœurs fort libres (mais sans leur corruption et leurs violences) de l'aristocratie française que la réaction, lors de la Restauration post-napoléonienne, n'avait pas encore assombri de son implacable répression des mœurs. En somme, sa vie fut aussi dangereuse que son œuvre est joyeuse. «André et Nerciat aurait écrit Le Diable au Corps quelques années avant la Révolution et l’eût fait imprimer dès 1789 ou 1790, si les évènements n’eussent entraîné l’ajournement de son projet. Il s’est plaint d’avoir été victime dès 1785 d’un contrefacteur qui, avant même que la rédaction de l’ouvrage fût achevée, en aurait publié une partie en y introduisant beaucoup de fautes et en y apportant ça et là de désastreuses retouches: «Pas le moindre écart, pas la moindre addition, le moindre retranchement qui ne soit un contre-sens, une platitude, ou du moins une faute contre le goût, sans parler des innombrables difformités purement typographiques». Cette contrefaçon, ou plutôt cette pré-façon, introuvable aujourd’hui, avait pour titre: les Écarts du tempérament ou le Catéchisme de Figaro, esquisses dramatiques. Londres, 1785, in-18, et portait en épigraphe: Et flon flon, lure lure lure, Chacun à son ton et son allure, Elle fut réimprimée quelques années plus tard sous un titre différent: les Écarts du libertinage et du tempérament ou Vie licentieuse de la comtesse de Motte-en-feu, du Vicomte de Molengin, du valet Pinefort, de la Conbanal, d’un âne et de plusieurs autres personnages. Nouvelle édition. A Conculix, chez l’abbé Boujarron, bon bretteur, 1793, in-18 de 132 pages avec gravures. Il est peu probable que la première de ces deux éditions d’une partie du futur Diable au corps ait été vraiment publiée sans la complicité de l’auteur. Il est possible, certes, qu’elle ait été imprimée sans que Nerciat ait pu se relire sur épreuves et signer le bon à tirer, mais il va de soi que l’éditeur a disposé d’un manuscrit qui n’a pu être mis en circulation que par Nerciat lui-même. Les protestations de celui-ci ressemblent un peu aux plaintes de la prostituée dont la pudeur se trouve offensée». Pascal Pia, Les livres de l’enfer.
47 tirés-à-part, éditeurs divers, 1960-2000. Rappel du titre complet : Lot de 47 tirés-à-part d'articles du professeur Jean Mesnard : La couleur du passé dans la Princesse de Clèves - L'Original des Pensées de Pascal avant et après Victor Cousin - Racine et Port-Royal : Autour d'un épisode inconnu - Allocution du Président au Le Congrès de l'Association Internationale des Etudes Françaises - Trois familles Girard dans la vie intellectuelle du XVIIe siècle - La fondation de l'Ecole Normale Supérieure - Saint François de Sales et la Vérité - Colomby et la diffusion de la doctrine Malherbienne - Conclusion. Les Mémoires comme genre - La théorie des figuratifs dans les "Pensées" de Pascal - Les Conversions de Pascal - Le Talent de Madame de Scudéry - Le Classicisme français et l'Expression de la sensibilité - Entre Pascal et Descartes : Jacques Habert de Saint-Léonard - Ouverture du Colloque La Découverte de la France au XVIIe siècle - De la Diversion au Divertissement - La Fontaine et les Gascons - Le Chapelet secret du Saint Sacrement - Sur un manuscrit inconnu des poésies chrétiennes de Godeau - Pourquoi les Pensées de Pascal se présentent-elles sous forme de fragments ? - Allocution de clôture du colloque sur La Pensée religieuse dans la littérature et la civilisation du XVIIe siècle en France - Préface de l'ouvrage "Culture et pouvoir dans les Etats de Savoie du XVIIe siècle à la Révolution - Un Evêque de Bazas solitaire de Port-Royal : Henri Litolfi-Maroni - Bremond et Port-Royal - Conclusion de "Présence de la guerre au XVIIe siècle" - Voltaire et Pascal - La culture d'un chanoine de Limoges au début du XVIIe siècle : Jean Decordes - Les origines grecques de la notion d'amour-propre - Jansénisme et littérature - L'automne de la Renaissance 1580-1630 - La rencontre de La Rochefoucauld avec Port-Royal - Pascal et la contestation - Deux poésies à restituer à Corneille - Desargues et Pascal - Pascal à l'Académie Le Pailleur - Edition critique de la lettre de Leibniz à Périer du 30 août 1676 - Baroque, science et religion chez Pascal - La crise de la conscience européenne : un demi-siècle après Paul Hazard - Un autographe de Pascal découvert aux Archives départementales du Puy-de-Dôme - Pascal et Bernard de Clairvaux - Aux origines de l'édition des "Pensées" : les deux copies - Pierre Nicole, ou le Janséniste malgré lui - Pour une édition critique des Lettres de la Mère Angélique - La construction de Port-Royal de Paris - Familles amies de Port-Royal : Les Lombert - Fidèles de Port-Royal en France et en Hollande du XVIIe au XIXe siècle - Editer des Oeuvres complètes. Le cas Pascal -
Remarquable ensemble réunissant 47 tirés-à-part d'articles du Professeur Jean Mesnard. Ils proposent une passionnante plongée dans l'univers littéraire et historique du XVIIe siècle en général, de Pascal et de Port-Royal en particulier. De la bibliothèque de Jean Mesnard (1921-2016), l'éminent spécialiste de Pascal et de la littérature du XVIIe siècle, normalien, agrégé de lettres, professeur à la Sorbonne et doyen de l'Académie des Sciences Morales et Politiques.
S.E.P.A.L.. AVRIL 1962. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 159 pages.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : TRICENTENAIRE DE LA MORT DEPASCAL JEAN DANIELOU : La nuit de Pascal.JEAN GUITTON : Essai sur la nature de Pascal.de l’Académie Française ETIENNE BORNE : Pascal, le philosophe.LOUIS LAFUMA : L’histoire des manuscrits des Pensées et le problème de leur édition.HF.NRI GOUHIER : La tragédie des Provinciales. de l’InstitutGERALD ANTOINE : Le langage de Pascal.J.-J. LOPEZ-IBOR : Pascal et la psychologie des profondeurs. CHARLES BAUDOUIN : Un adolescent rencontre Pascal. MANUEL DE DIEGUEZ : Pascal et la stupeur spirituelle. ANDRE FROSSARD : Portrait de Pascal.PAUL CHAUCHARD : Deux maîtres de VApologétique chrétienne : Pascal et Teilhard de Chardin.G. TH. GUILBAUD : Pascal et la mathématique.MICHELE FEDERICO SCIACCA : Leopardi et Pascal. LOUIS CHAIGNE : Joie de Pascal, joie de Claudel.ANDRE THERIVE : De Pascal à Huysmans.MAURICE LARROUTIS : Le pari.L. L. : L’angoisse pascalienne des espaces infinis et l’homme moderne.YVAN CHRIST : Port-Royal de Paris et l’oubli. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
1947 Paris : A. Michel (impr. de Busson), 1947.67 p. : figure, portraits, fac-sim. ; In-fol. (375 x 240),non rogné à grandes marges,exemplaire HC,avec signature autographe de P -L Couchoud,mouillure en haut de marge,rognable,dans l'état.
Un volume grand in-4° (37,5 x24 cm), broché, couverture souple éditeur, le premier plat portant le titre en rouge, avec en frontispice le masque mortuaire de Blaise PASCAL, 64 pages + 26 feuillets manuscrits formant ensemble 38 pages (avec leur transcription typographique) + une table des matières. Il s'agit d'un ouvrage déconcertant en ce sens qu'il n'a pas été composé ainsi par PASCAL, bien que tous les éléments qui le constituent soient de sa main. Ils sont issue de ceux que l'on a regroupés sous le nom de PENSEES après la mort de PASCAL en 1662. Ils appartiennent donc à un projet global que PASCAL a laissé interminé, où l'on trouve parfois des esquisses pour d'autres projets et développements. En tout cas, PASCAL lui-même aurait enfilé ces textes (sur un fil, comme on faisait alors) dans un ordre provisoire, ordre qu'il aurait rompu en diverses circonstances, dont un sermon qu'il devait faire à Port-Royal en 1657. Paul-Louis COUCHOUD (1879-1959), un philosophe, poète et écrivain important du 20 ème siècle a vu dans cet ensemble de notes ou "papiers" ( qui ont été soigneusement conservés dans un ordre approximatif après la mort de PASCAL ) l'ébauche d'un texte qui aurait pu constituer une oeuvre en soi et qu'il intitule DISCOURS DE LA CONDITION DE L'HOMME. Ce titre, COUCHOUD le donne sur la base de ce que PASCAL aurait écrit sur un bout de papier aujourd'hui perdu -mais qui aurait été transcrit fidèlement par des proches. Ce "papier" évoquait de façon précise un projet de "DISCOURS", projet interrompu par la mort de PASCAL en 1662. Le choix, l'assemblage et la mise en ordre qu'en donne COUCHOUD peut sembler à certains discutable mais reste dans la logique de la pensée de l'auteur du célèbre "Pari" (on peut même dire que cette pensée et le dessein de PASCAL s'en trouvent fortement servis et éclairés).Le tirage de cet ouvrage fut limité 1600 et notre exemplaire HC. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 100 €