‎Marie SIMON‎
‎VOYAGEURS‎

‎Un ouvrage de 184 pages, format 205 x 295 mm, illustré, relié cartonnage sous jaquette, publié en 2004, Editions EPA, bon état‎

Reference : LFA-126733290


‎Petite histoire du nécessaire et du superflu‎

€15.00 (€15.00 )
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Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy

lettre-de-france@laposte.net

04 74 33 45 19

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Vente par correspondance, lors de salons à l'extérieur ou au Château de Vallin lors de manifestations culturelles. Nous vous accueillerons notamment les 21, 22 et 23 juin 2024 (de 10 h à 18 h) à l'occasion de notre "Foire aux Livres" estivale : exposition-vente de plusieurs milliers d'ouvrages, organisée au Château de Vallin, demeure historique des XIVe et XVIIIe siècles, située à Saint Victor de Cessieu, proche de La Tour du Pin, en Isère. A cette occasion, également une grande braderie de livres à 1 €

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‎[Ministère des Travaux Publics] - ‎ ‎Ministère des Travaux Publics ; GUIBERT Ingénieur ordinaire ; MARCHAT Ingénieur en chef‎

Reference : 41329

(1897)

‎Chemin de Fer de Bazas à Auch. Section de Bazas à Bergonce. Plan parcellaire des propriétés à acquérir suivant jugement d'expropriation en date du 10 juillet 1897, sur le territoire de la commune de Bazas, depuis l'axe du bâtiment des Voyageurs de la gare de Bazas jusqu'à l'origine de la commune de Cudos, sur une longueur de 3k 035 m 50. Partie comprise entre le Point kilométrique 0k000 (axe du bâtiment des Voyageurs de la gare de Bazas) et le point kilométrique 27k 514 m 00 (limite du département de la Gironde) sur une longueur de 27k 223m 22. Acquisitions de terrains pour l'établissement de cette ligne dans la commune de Bazas. ‎

‎1 plan dépliant en accordéon format x 377 cm, Ministère des Travaux Publics, 1897.Rappel du titre complet : Chemin de Fer de Bazas à Auch. Section de Bazas à Bergonce. Plan parcellaire des propriétés à acquérir suivant jugement d'expropriation en date du 10 juillet 1897, sur le territoire de la commune de Bazas, depuis l'axe du bâtiment des Voyageurs de la gare de Bazas jusqu'à l'origine de la commune de Cudos, sur une longueur de 3k 035 m 50. Partie comprise entre le Point kilométrique 0k000 (axe du bâtiment des Voyageurs de la gare de Bazas) et le point kilométrique 27k 514 m 00 (limite du département de la Gironde) sur une longueur de 27k 223m 22. Acquisitions de terrains pour l'établissement de cette ligne dans la commune de Bazas. ‎


‎Etat satisfaisant (couv. et dernier ff. frottés, frott. divers aux feuillets, fente partielle entre deux ff.)‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR190.00 (€190.00 )

‎[La Vie du Rail] - ‎ ‎La Vie du Rail (revue)‎

Reference : 43238

(1984)

‎La Vie du Rail [ lot de 14 numéros avec des articles relatifs aux chemins de fer dans le Nord et le Pas-de-Calais ] : n° 387 Béthune (février 1953) ; n° 895 la nouvelle gare de Boulogne-sur-Mer (mai 1963) ; n° 976 Dunkerque après l'électrification (décembre 1964) ; n° 969 d'Arras à Montreuil (novembre 1964) ; n° 973 aux ateliers d'Helemmes (décembre 1964) ; n° 1041 Maubeuge-Valenciennes, une voie ferrée parmi les voies de Marcus Agrippa (avril 1966) ; n° 1086 au dépôt de Calais (mars 1967) ; n° 1315 Dunkerque (novembre 1971) ; n° 1355 le dépôt de Lens (août 1972) ; n° 1458 le parc voyageurs Nord (septembre 1974) ; n° 1505 sur Amiens-Calais (août 1975) ; n° 1620 voyageurs : innovations sur le Nord (décembre 1977) ; n° 1714 Corbie (octobre 1979) ; n° 1934 Calais, Boulogne, côte à côte deux ports actifs (mars 1984).‎

‎14 vol. in-4 br., couv. ill. couleurs, ill. noir et blanc ou couleur, La Vie du Rail, Paris, 1953 à 1984 , env. 650 pp. au total.‎


‎Bon état. Prix pour l'ensemble. Au sommaire notamment : n° 387 Béthune (février 1953) ; n° 895 la nouvelle gare de Boulogne-sur-Mer (mai 1963) ; n° 976 Dunkerque après l'électrification (décembre 1964) ; n° 969 d'Arras à Montreuil (novembre 1964) ; n° 973 aux ateliers d'Helemmes (décembre 1964) ; n° 1041 Maubeuge-Valenciennes, une voie ferrée parmi les voies de Marcus Agrippa (avril 1966) ; n° 1086 au dépôt de Calais (mars 1967) ; n° 1315 Dunkerque (novembre 1971) ; n° 1355 le dépôt de Lens (août 1972) ; n° 1458 le parc voyageurs Nord (septembre 1974) ; n° 1505 sur Amiens-Calais (août 1975) ; n° 1620 voyageurs : innovations sur le Nord (décembre 1977) ; n° 1714 Corbie (octobre 1979) ; n° 1934 Calais, Boulogne, côte à côte deux ports actifs (mars 1984).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR98.00 (€98.00 )

‎[s.n.] - ‎ ‎DIETZ, David‎

Reference : 56070

(1858)

‎Brevet d'Invention accordé le 4 janvier 1876 à M. David Dietz, ingénieur civil, pour un système système de communication entre les agents d'un train de chemins de fer et entre les voyageurs et le chef de train (avec le Mémoire Descriptif) ‎

‎Liasse de documents relatifs au dépôt du brevet d'invention, à savoir 1 formulaire pré-remplis in-folio de 4 pages, et le mémoire descriptif (4 pages manuscrites). Rappel du titre complet : Brevet d'Invention accordé le 4 janvier 1876 à M. David Dietz, ingénieur civil, pour un système système de communication entre les agents d'un train de chemins de fer et entre les voyageurs et le chef de train (avec le Mémoire Descriptif) ‎


‎Rare exemplaire d'un brevet d'invention relatif à la communication dans les trains, aux temps héroïques de la machine à vapeur. "Notre système de communication est basé sur le principes de cordes ou de chaînes continuellement tendues, allant de la tête à la queue du train et mettant des sonneries en mouvement, au gré : soit des voyageurs pour réclamer des secours, soit des agents du train pour communiquer entre eux". Nous citerons l'intégralité de la brève notice nécrologique publié par le "Courrier de La Presse" du 8 novembre 1896 : "Nous avons le regret de faire part de la mort de M. David Dietz, ingénieur retraité du matériel roulant de la Compagnie des Chemins de Fer de l'Est, ingénieur en chef des Chemins de fer Ottomans, chevalier de la Légion d'Honneur, décédé le 31 octobre 1896, en son domicile, 6 rue Donizetti, à l'âge de 70 ans. C'était un ingénieur de haute valeur, et un alsacien-lorrain d'un patriotisme ardent. C'est lui qui, breveté en France, pour une boîte à graisse" (Voir également dans notre catalogue la liasse de documents relatifs à ce brevet d'invention) "dont le brevet lui avait été refusé en Prusse, fit saisir tout un train de chemin de fer appartenant au gouvernement prussien et qui, muni des boîtes à graisse brevetées, passait devant les ateliers de Montigny-les-Metz, dont Dietz était alors le chef. La saisie fut levée moyennant le versement immédiat d'une somme de 30000 francs. Dietz a été lui aussi inhumé au Père-Lachaise, où nombreux étaient les amis, les camarades qui l'ont accompagné, notamment les anciens élèves des Ecoles nationales d'Arts et Métiers, car Dietz était de l'Ecole de Châlons, promotion de 1842-1845, membre et ancien membre du Comité de la Société de ces anciens élèves où il comptait de nombreuses amitiés". ‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR500.00 (€500.00 )

‎SOUBIRAN, Yvonne‎

Reference : 54723

(1928)

‎Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents‎

‎3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents‎


‎Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR590.00 (€590.00 )

‎[Imp. Curial-Archereau] - ‎ ‎SNCF ; Collectif‎

Reference : 43357

(1946)

‎Que préférez-vous pour vos voyages de demain ? [ 1946. La SNCF organise sa première enquête voyageurs ]‎

‎1 brochure in-12, 4 ff. agrafés, 1946, Imp. Curial-Archereau‎


‎Rare exemplaire du questionnaire distribué aux passager en 1946 lors de la première enquête menée par la SNCF auprès des voyageurs. Manque le questionnaire détachable de la page 6 (questionnaire devant être remis au contrôleur).‎

Phone number : 09 82 20 86 11

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