Un ouvrage de 247 pages, format 120 x 190 mm, broché, publié en 1928, Bernard Grasset
Reference : LFA-126722698
Tome I : Au temps des Equipages
Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy
04 74 33 45 19
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CRILLON (Louis Athanase Des Balbes de Berton de Crillon, dit l'abbé de) (?)
Reference : 153
(1788)
Londres s. n 1788 In-8° (150 x 212 mm), 95 pp., maroquin lie-de-vin, plats de papier-bois, pièce de titre sur le plat supérieur du même maroquin avec encadrement d'un filet doré, non rogné en gouttière et en queue (reliure postérieure signée HÉLÈNE LESUEUR, XXe siècle)
Un unicum anti-philosophique resté inédit ? L'auteur du présent ouvrage, anonyme, s'attribue sur la page de titre les Mémoires philosophiques du Baron de *** (elles-mêmes signées de la main de l'abbé de Crillon et publiées pour la première fois en 1777), et présente Les soirées de Londres comme la suite de ces Mémoires philosophiques. Malgré nos recherches, nous n'avons pu trouver trace d'aucun autre exemplaire de l'ouvrage dans les fonds catalogués disponibles en ligne des bibliothèques publiques mondiales, ni même la moindre référence audit ouvrage dans quelque écrit que ce soit. On ne saurait donc déterminer s'il s'agit d'une oeuvre restée inconnue de l'abbé de Crillon ou bien de celle d'un imitateur. Le propos tenu dans Les soirées de Londres, cependant, s'inscrit dans le combat contre les philosophes matérialistes que menait l'auteur des Mémoires philosophiques. Le style, quant à lui, ne nous semble pas s'écarter de celui de ce dernier. Les Mémoires philosophiques, en effet, mettent en scène un narrateur naïf, admiratif des philosophes. Seul le lecteur, à travers le dialogue, décèle leur hypocrisie : esclaves de leur dogme, ils en viennent à oublier jusqu'aux méthodes de la philosophie. Dans une seconde partie de l'ouvrage, le narrateur, désabusé, remet en question l'ontologie matérialiste. Il rencontre alors un vieillard qui l'éclaire sur la véritable nature du monde. Les soirées de Londres reprend ce-même motif sous une forme condensée : le narrateur y reproduit des conversations entendues au cours de soirées réunissant des intellectuels de toute l'Europe. Mais la parole appartient surtout à un mystérieux docteur espagnol qui, avec une virtuosité qui laisse l'assemblée abasourdie, retourne contre eux les arguments des matérialistes. Page de titre émargée en partie et remontée.
Paris Imprimerie royale 1837 In-4° (258 x 206 mm), XV pp. - [1] p. bl. - 201 pp. - [3] pp. bl. et [1] f. de pl., veau brun à coins, dos lisse orné, plats de papier marbré muticolore avec encadrement d'un filet, gardes et tranches du même (reliure de l'époque)
Exemplaire réimposé in-4 sur grand papier vélin Un des rares exemplaires réimposé in-4° tiré sur papier vélin fort de cette édition privée illustrée d'un très beau portrait tiré sur papier de Chine dessiné par le duc lui-même et gravé par Dupont. Il s'agit d'une nouvelle édition des mémoires du duc de Montpensier (1775-1807) publiées pour la première fois en 1816 sur les presses de l'imprimerie particulière du duc d'Orléans à Twickenham. Les Orléans publièrent au XIXe siècle plusieurs textes à compte d'auteurs qui ne furent pas mis dans le commerce, cette publication qui s'inscrit dedans fut probablement ordonnée par Louis-Philippe en mémoire de son frère. Ces mémoires sur la période révolutionnaire, du fils cadet du régicide Philippe-Egalité, sont importants. Ils couvrent la période qui va de 1793, date de l'arrestation du duc pendant la terreur, à son arrivée en 1797 à Philadelphie, soit la seule où les deux frères, qui entretenaient une profonde affection, furent séparés. Le récit est très détaillé et donne à la fois une bonne peinture des moeurs révolutionnaires et une analyse politique des principaux évènements du temps. Antoine-Philippe d'Orléans (Paris,1775 - Salt Hill,1807), duc de Montpensier, prince du sang français membre de la maison d'Orléans, est adjudant général à l'armée du Var lorsqu'il est arrêté, en même temps que tous les Bourbons, en avril 1793 et incarcéré au fort Saint-Jean à Marseille. Il sera rejoint durant sa longue captivité par le prince de Conti et de la duchesse de Bourbon. Il y contracte la tuberculose qui finira par l'emporter en 1807. Le 13 fructidor an IV (30 août 1796), le Directoire décide enfin son élargissement et ordonne qu'il soit transféré à Philadelphie où le chargé d'affaire de la République française aux États-Unis doit lui verser une pension annuelle de 15 000 francs. Il s'embarque le 5 novembre 1796. C'est alors qu'est conçu son fils naturel, Jean-Antoine-Philippe Dentend (1797-1858), qui deviendra le notaire de la maison d'Orléans (à ce titre, il sera chargé de rédiger l'acte de donation des biens personnels de Louis-Philippe à ses enfants juste avant son accession au trône en 1830). En février 1797, accompagné de son frère puîné le comte de Beaujolais, il rejoint son frère aîné à Philadelphie. La pagination est différente de celle de l'in-8° qui présente 231 pp. Fierro - 1070 ; quelques frottements notamment au dos à l'emplacement du titre ainsi qu'aux coins, petit manque sur le plat supérieur, rares rousseurs plus présentes à quelques feuillets notamment au titre.
Presses de la Cité, 1989. Fort volume in-4, cartonnage illustré, fac-similé autographe au second plat. En belle condition.
"En 1980, à 77 ans, oeuvre faite (il a arrêté d'écrire des romans en 1972), Simenon s'attelle à ce qu'il sait être son dernier livre, ses Mémoires. Lui qui sa vie durant, le long de 192 romans, est allé à la rencontre des autres, de " l'homme nu ", avec ses fêlures, va se confronter à lui-même. Il se raconte, montre l'individu Simenon au-delà de la légende de l'écrivain, sans fard, en toute sincérité, avec humilité - son enfance liégeoise, sa prolifique carrière de romancier à succès, ses nombreux voyages, ses amours difficiles, ses regrets... Les Mémoires intimes sont à la fois le récit d'une vie dans le siècle et ses convulsions, une confession et un déchirant dialogue avec sa fille Marie-Jo, qui s'est donné la mort en 1978 à l'âge de 25 ans, et dont Simenon publie textes, poèmes et chansons." (Editions Omnibus, pour la dérnière réédition).
Genève, Slatkine, 2006. In-8 broché, couverture illustrée.
" Il résulte d'un extrait du Registre sur lequel étaient inscrits les noms des citoyens genevois que Jean- Etienne, fils de Hugues Foex, naquit le 7 juillet 1768. Il fut reconnu citoyen de la République en vertu du paragraphe premier de l'article second de la Constitution. Le texte du dit extrait, signé Gasc, syndic, est surmonté d'un aigle aux ailes déployées et tenant une grosse clé entre ses serres ; il constitue mon blason et mes seuls titres de noblesse… " Né dans des temps difficiles, Louis Foëx, (fils de Jean- Etienne), après s'être montré un enfant farceur et peu scolaire, fait un apprentissage de bijoutier et de graveur puis, très jeune encore, part - à pied - pour l'Allemagne afin de se perfectionner. Ce voyage sera suivi de beaucoup d'autres. Et c'est au seuil de la vieillesse, qu'il se met à écrire ses mémoires, émaillées de considérations morales, voire philosophiques. Ce récit nous donne un bon aperçu de la vie au XIXe siècle à Genève et dans d'autres villes d'Europe et se révèle très agréable à lire.
Lausanne, Librairie Payot, 1961. 3 volumes in-8 brochés, couvertures imprimées. Illustrés de nombreux hors-texte en noir.
Mémoires et documents publiés par la Société d'Histoire de la Suisse romande.