Une plaquette de 112 pages, format 140 x 180 mm, brochée, publiée en 1967, Editions Saint-Michel, bon état
Reference : LFA-126720071
Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy
04 74 33 45 19
Vente par correspondance, lors de salons à l'extérieur ou au Château de Vallin lors de manifestations culturelles. Nous vous accueillerons notamment les 20, 21 et 22 juin 2025 (de 10 h à 18 h) à l'occasion de notre grande Foire aux Livres estivale, exposition-vente de plusieurs milliers d'ouvrages, organisée au Château de Vallin, demeure historique des XIVe et XVIIIe siècles, située à Saint Victor de Cessieu, proche de La Tour du Pin, en Isère. (entrée libre). Sans oublier notre braderie de plusieurs milliers de livres à 1 € sous chapiteaux !
Dante Aligheri. La divine comédie; L'Enfer traduction nouvelle et notes par L. Espinasse-Mongenet, préface de Charles Maurras "L'Enfer" est la première partie de "La Divine Comédie" de Dante Alighieri. Cette œuvre est un poème épique médiéval qui raconte le voyage de Dante à travers l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis. Dante, le protagoniste, est guidé à travers ces trois royaumes par le poète romain Virgile et par Béatrice, son amour idéalisé. Dans "L'Enfer", Dante décrit sa descente aux enfers, où il rencontre diverses âmes tourmentées et pécheurs qui sont punis pour leurs péchés dans des circonstances appropriées à leurs fautes. L'Enfer est divisé en neuf cercles, chacun destiné à des péchés spécifiques, allant des péchés les moins graves dans les cercles extérieurs aux péchés les plus graves dans les cercles intérieurs. Le dernier cercle, le neuvième, est réservé à Satan lui-même. Au cours de son voyage à travers l'Enfer, Dante explore les conséquences du péché, la justice divine et la nature de la punition éternelle. La "Divine Comédie" est une œuvre riche en symbolisme et en allégories, et elle est également une représentation de la théologie chrétienne médiévale. "L'Enfer" est la partie la plus célèbre de l'œuvre et a eu une influence profonde sur la culture occidentale. Elle est non seulement une exploration de la damnation, mais aussi une réflexion sur la nature de la moralité et de la rédemption. bel envoi autographe du traducteur + ex dono manuscrit en Italien fort vol. in8, 200x150, broché, bel état intérieur, 451pp. Librairie Nouvelle, Paris, 1913 ref/201
Nouvelles Clés. 2004. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 80 pages - nombreuses illustrations en couleurs et en noir et blanc dans le texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Ici enfer ne pas déranger - le paradis se trouve sous l'enfer - le paradis c'est là où je suis - j'ai vécu l'enfer au paradis - parlez nous de l'enfer enfants du paradis - de la prison à l'émerveillement - adieu le lac de feu et jardin clos - un philosophe peut il consulter un médium ? - les clés de la santé indigène - oser se dire chrétien etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
, Editions Stokerkade, 2020 Hardcover, 119 pages, Francais, 175 x 165 mm, Etat tres bien,. ISBN 9789079156207.
L'homme du bas Moyen Age vivait entre l'espoir et la crainte. Le croyant pouvait compter sur la r compense c leste, mais, s'il c dait aux tentations du d mon, l'Enfer et toutes ses terreurs l'attendaient. Les contemporains de J r me Bosch taient profond ment impressionn s par ses visions du paradis et des cavernes infernales. Le peintre leur r v lait que Satan pouvait les harceler sous bien des aspects et que la route de l'Enfer tait souvent plus courte que celle du Ciel. Dans son inspiration, J r me Bosch (vers 1450-1516) tait un enfant de son temps. Au bas Moyen Age, l'au-del paraissait si proche que les descriptions saisissantes du ciel et de l'enfer ne manquaient pas. Mais celles de Bosch se distinguaient par l'incroyable richesse de sa vision personnelle et la puissance de son imagination, qui conf raient son oeuvre la m me intemporalit qu'au ciel et l'enfer. Ce livre est une plong e fascinante dans la vie et l'univers mental de J r me Bosch. 'Je recommande cet ouvrage fascinant sur les d tails des oeuvres de Bosch et leur signification.' Walter S. Gibson
LIBRAIRIE SAINT-GERMAIN-DES-PRES. 1969. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 115 pages.. . . . Classification Dewey : 841-Poésie
Sommaire : RIMBAUD. Tous les courages, par Jean-Paul BELMONDO. Portrait de RIMBAUD, par Raymond MORETTI. Illustration originale de Raymond MORETTI pour « Une Saison en enfer ». Défendu d’ignorer, par Yves BERGER. UNE SAISON EN ENFER. Jadis, si je me souviens bien. Mauvais sang. Nuit de l’enfer. Délires I. Vierge folle. Délires II. Alchimie du verbe. L’impossible. L’éclair. Matin. Adieu. LES ILLUMINATIONS. Après le déluge. Enfance. Conte. Parade. Antique. Being Beauteous. Vies. Départ. Royauté. A une raison. Matinée d’ivresse. Phrases. Ouvriers. Les ponts. Ville. Ornières. Villes. Vagabonds. Villes. Veillées. Mystique. Aube. Fleurs. Nocturne vulgaire. Marine. Fête d’hiver. Angoisse. Métropolitain. Barbare. Promontoire. Scènes. Soir historique. Bottom. H. Mouvement. Dévotion. Fairy. Démocratie. Guerre. Génie. Jeunesse. Solde Classification Dewey : 841-Poésie
Parfait exemplaire broché.Avec un billet autographe de Verlaine : « A Arthur Rimbaud» Bruxelles, Alliance typographique (M.-J. Poot et Compagnie), 1873. 1 vol. (120 x 180 mm) de 53 p. dont la couverture et [17] pages non imprimées : 3-4, 13-14, 18-20, 27-28, 37-38, 42-44, 47-48 et 50. Broché, sous coffret (Devauchelle). Édition originale. Seule édition et seul volume de poèmes publié du vivant de Rimbaud. Très bel exemplaire, avec un billet autographe signé de Verlaine pour son sonnet «À Arthur Rimbaud» qu'il vient de rédiger et que La Plume va publier moins de quinze jours plus tard.
Nous ne reviendrons pas (trop) longtemps sur cette histoire connue de tous : Raymond Losseau qui se rend chez l'imprimeur Poot à Bruxelles, la descente à la cave, le ballot poussiéreux, le poële : « C'était en 1901 [décembre 1902, en fait]. Je recherchais un tirage à part de la Belgique judiciaire, recueil qui pendant soixante ans fut imprimé à Bruxelles [...] Vous comprendrez quelle fut l'émotion que ressentit le bibliophile lorsqu'il vit ce que contenait un ballot sali, maculé, couvert de poussières que parmi d'autres il venait de soulever : des centaines d'exemplaires de la Saison en Enfer de Rimbaud ! » Rimbaud n'avait pas payé sa facture. L'imprimeur avait gardé les ouvrages et son commis, Adrien-Roméo de Ghilage, qui était ouvrier au moment de la composition, en 1873, était devenu le successeur de Poot, au 49 de la rue aux Choux. Losseau numérote les premiers exemplaires qu'il distribue, à l'angle supérieur droit, à la plume, à ses amis et à quelques écrivains (Zweig, Rolland, Maeterlinck, Verhaeren), et à quelques bibliothèques. Le tirage originel fut d'un peu plus de 500 exemplaires ; Rimbaud en distribua quelques-uns, généreusement cédé par l'imprimeur (moins de dix, que le poète offre à Paul Verlaine alors en prison, à Ernest Delahaye, à Ernest Millot, à Jean-Louis Forain, à Jean Richepin. Les « autres » ne sont pas connus). Ces exemplaires, rarissimes, firent longtemps la fierté des bibliophiles et l'annonce de Losseau, en 1914, fit grand bruit en France : « la presse se gaussera des collectionneurs marris de voir leur exemplaire prétendument rarissime de la Saison perdre une bonne partie de sa valeur marchande » (J.-J. Lefèvre, in Sur Arthur Rimbaud, t. 3, année 1914). Losseau dit être reparti avec 425 exemplaires (le reçu, daté du 1er janvier 1903, fait état de 400 exemplaires). Paterne Berrichon, rapidement au courant de la « trouvaille », souhaite que Losseau, ni plus ni moins, brûle les livres qu'il avait trouvés. Il refuse ; ce qu'il détruira, en revanche, c'est la fable, le mensonge de l'autodafé qu'Isabelle et Paterne Berrichon avaient colporté depuis des années et souhaitaient se voir poursuivre. Losseau est mort en août 1949 et, en 1938, prétendit n'avoir jamais mis dans le commerce aucun exemplaire, hormis les quelques exemplaires cédés en 1914. Ce ne fut qu'en 1943 qu'une partie de ce stock des volumes brochés d'Une saison en enfer fut cédé à un libraire bruxellois. Lequel, pieusement, lentement, les mis sur le marché. Mais une partie seulement, du « stock Losseau » : dans le bel hôtel particulier de la rue de Nimy, son coffre-fort abrite encore ces fameux exemplaires découverts en 1901. Ils sont soigneusement protégés, inaccessibles et inaliénables. Philanthrope, mécène, bibliophile, collectionneur de médailles, il lèguera à sa mort, à la ville de Mons et à la Province de Hainaut, sa maison, rue de Nimy, qui contient sa remarquable bibliothèque de près de 100 000 livres et périodiques ! Docteur en Droit de l'Université de Liège, docteur en Sciences politiques et administratives, avocat au Barreau de Mons, Léon Losseau ne plaida que pour défendre la cause des humbles et des déshérités. Avocat, bâtonnier, administrateur de sociétés, cet érudit jouit d'une aisance matérielle suffisante qui lui évita de passer ses journées au prétoire, lui préférant les conclaves des nombreuses sociétés savantes dont il est membre. Son nom reste à jamais attaché maintenant à la découverte des mythiques exemplaires d'Une Saison en enfer. Attachant exemplaire enrichi d'un billet autographe de Verlaine : « Reçu de Vanier éditeur la somme de cinq cents francs - Sonnet sur la mort de Rimbaud, Paris, 30 janvier 93, P. Verlaine ». Ce sonnet, intitulé «À Arthur Rimbaud - Sur un croquis de lui par sa soeur», fut écrit immédiatement après que Vanier eut montré à Verlaine un dessin réalisé par Isabelle Rimbaud, représentant son frère en Abyssin, vêtu d'une gandoura et jouant de la harpe. Ce croquis, inspiré d'une gravure ethnographique, bouleversa Verlaine, qui rédigea le poème le jour même. Le sonnet fut publié le 15 février 1893 dans la revue La Plume et sera publié en volume dans Dédicaces, que Vanier édite en 1894. Il commence par ces vers : « Toi mort, mort, mort! Mais mort du moins tel que tu veux, En nègre blanc, en sauvage splendidement Civilisé, civilisant négligemment (...) Tu meurs en poète et soldat, grand comme un enfant. » Un rare éloge posthume, autant qu'une méditation sur la figure de Rimbaud devenue mythe : Verlaine y projette son admiration intacte pour le génie de son ancien compagnon, Très bel exemplaire.