Un ouvrage de 136 pages, format 245 x 310 mm, illustré, relié cartonnage couleurs, publié en 1997, Gründ, collection "Espaces de Rêve", bon état
Reference : LFA-126720049
Découverte de Londres
Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy
04 74 33 45 19
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Bayard, 2004, in-8°, 480 pp, annexes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Mémoires d'un jeune batteur de jazz, à Londres et engagé dans les Forces Françaises Libres dès 1940 : missions en France et aux Etats-Unis, puis speaker à la BBC pour déclarer tous les soirs : « Ici, Londres, les Français parlent aux Français ». Chaque soir, Franck Bauer a prononcé cette phrase légendaire, au micro de la BBC ! Il n'est qu'un adolescent de quatorze ans en 1933 quand, au retour d'un séjour linguistique dans l'Allemagne nouvellement nazie, il déclare à ses parents : "On va avoir la guerre, on va la perdre et ce jour-là, je m'en irai..." Il tient sa promesse dès juin 1940. Avec sa jeune sœur, devant l'invasion allemande, il traverse la France à vélo. Sa sœur blessée, Franck embarque seul au Verdon-sur-Mer, sur un bateau chargé de soldats polonais. Personne n'a encore entendu parler de De Gaulle. Quelques jours plus tard, pourtant, à vingt et un ans, Franck Bauer est à Londres engagé dans les Forces françaises libres. Ce jeune batteur de jazz était bien mal préparé aux missions militaires qui allaient lui être confiées ! Envoyé en Cornouailles britannique auprès des pêcheurs bretons ralliés à de Gaulle, il participe à deux missions en territoire français occupé, dont une sur l'île de Sein. Puis, le voici expédié aux Etats-Unis, pour y vérifier qu'un complot ne se fomente pas contre la marine marchande fidèle à l'amiral Muselier. A son retour, Franck Bauer est détaché par Maurice Schumann à la BBC, la radio de la vérité et de l'espoir. En France, la famille de Franck attendra deux ans avant de savoir qu'il est à Londres, où entre deux bombardements il retrouve Stéphane Grappelli et tapote sur le clavier avec un piètre pianiste mais non moins grand pilote du nom de Mouchotte... 40 à Londres est un récit mi-héros mi-zazou, où l'éducation sentimentale se fait en même temps que se forge la conscience politique. Dans la folie d'une époque où tout se joue et où tout compte.
P., Bibliothèque Charpentier, 1914, in-12, 346 pp, broché, dos factice, bon état
En 1876-1877, Jules Vallès, exilé dans la capitale anglaise, publie dans le journal “L’Événement” une série d’articles intitulée « La Rue à Londres », poursuivie dans “Le Voltaire” sous le titre « Lettres de Londres ». D’emblée, l’auteur a songé à composer un livre, ayant sa cohérence et son unité esthétique ; il ne s’agit pas de chroniques d’actualité, mais d’une forme de « reportage social » avant la lettre – l’écrivain explore les bas-fonds de la cité des brumes, recueille des instantanés de la misère quotidienne, esquisse un « tableau de Londres » pour faire pendant aux innombrables Tableaux de Paris qui ont prolongé l’œuvre de Sébastien Mercier. — "... On peut associer Vallès à un type de journaliste nouveau assez proche de celui du petit reporter du XXe siècle, surtout pour ce qui est de la méthode : par exemple l’importance accordée à la pratique de l’interview, la présence sur les lieux d’un événement, l’enquête, le souci du détail à d’autres fins que celle du scandale que peut provoquer un cancan. En outre, certaines de ses enquêtes pourraient parfois relever du grand reportage, par exemple quand il écrit ses correspondances de Londres envoyées à “L’Événement”, en 1876, et au “Voltaire” en 1878 et reprises (voire montées) dans “La Rue à Londres” où il traite plus longuement de questions sociales de première importance comme celle des lodging houses ; des workhouses ; de la misère des quartiers malfamés tel Soho, qu’on ne peut connaître qu’au prix d’une grande fréquentation des lieux et d’une familiarité avec ses habitants, comme le soulignent les Anglais eux-mêmes quand les journalistes étrangers en parlent avec superficialité ; voire les établissements de plaisir où l’on ne peut entrer qu’accompagné d’un « guide » connaissant les lieux pour y avoir travaillé précédemment..." (Silvia Disegni, Vallès et la pratique du reportage, 2010)
Armand Colin, 1914, gr. in-8°, 762 pp, une planche et une carte dépliante hors texte, 23 cartes et graphiques dans le texte, biblio, index, broché, dos abîmé avec manque, intérieur propre, état correct
C'est par l'histoire, et plus particulièrement par l'histoire économique, que Pasquet est venu à la géographie. L'influence de son maître Vidal de la Blache fut décisive pour l'orientation de ses travaux. En 1893, sa thèse d'agrégation avait porté sur “La Chambre des Communes jusqu'à l'avènement d'Edouard III” ; en 1913, sa thèse de doctorat eut pour sujet “Londres et les ouvriers de Londres” ; dans l'intervalle, plusieurs voyages en Angleterre lui avaient permis de réunir la documentation nécessaire. Dans les Annales (t. XXIII-XXIV, 1914-1915, p. 430-433), Vidal de la Blache, auquel était dédiée la magistrale étude sur Londres, a dit tout le bien qu'il en pensait : « Ce livre tient plutôt de la sociologie politique et de l'économie politique que de la géographie... Mais par l'attention qu'il apporte à localiser les phénomènes, à les traduire en graphiques ou en cartes, l'auteur prouve combien sa méthode est imprégnée de géographie.» (H. Busson, Annales de Géographie 1928). Pasquet fut successivement professeur aux lycées d'Alençon, de Toulon, de Versailles, et à Condorcet, avant de donner sa mesure à l'Ecole pratique des Hautes-Études : d'abord suppléant d'Adolphe Landry pour l'Histoire des faits et des doctrines économiques (1919), il fut nommé en 1924 directeur d'Etudes d'une chaire d'Histoire étrangère.
Albin Michel, 1967, in-8°, 251 pp, traduit du norvégien, 10 photos sur 8 pl. hors texte, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état, ex. du SP
Voici un chapitre mouvementé de l'histoire de l'occupation en Norvège où la résistance a pris des dimensions insoupçonnées en France. Le gouvernement est parti pour Londres; les traîtres, Quisling et les nationaux-socialistes, règnent en maîtres. Sur l'ordre de Londres, un jeune Norvégien, Gunvald Tomstad, se rallie à Quisling. Si sa ferme isolée sert de refuge et de lieu de contact par radio avec les Anglais, les habitants du village n'en savent rien et lui mènent la vie dure. Autour de lui, les Allemands rôdent, furieux de ne pouvoir surprendre l'espion qui continue à émettre des messages destinés à Londres. Mais comment soupçonneraient-ils ce nazi imbu des idées de race qui multiplie les discours et monte rapidement dans la hiérarchie des Quisling ? La description des expéditions auxquelles participe Tomstad et de son état d'esprit est, à proprement parler, extraordinaire. C'est le drame du double jeu : il arrive presque à douter de ce qu'il est, de ce qu'il pense vraiment. II sera soupçonné. Tiendra-t-il encore longtemps sur place pour mieux servir, avant de parvenir à se sauver en Suède, puis à Londres ? Les aventures, les blessures, les drames seront nombreux. L'histoire de Gunvald Tomstad constitue un des plus étonnants romans d'aventures que la seconde guerre mondiale ait produits. Un roman-vérité établi sur des documents authentiques et d'après le récit véridique de son héros qui a lui-même contrôlé le texte de l'auteur.
Balland, 1989, gr. in-8°, 504 pp, 16 pl. de photos hors texte, sources, index, broché, couv. illustrée, bon état
Depuis plus d’un demi-siècle, le nom d’Albert Londres est synonyme de mythe. Ce journaliste hors pair a su donner ses lettres de noblesse à une profession qui expédie, de par le monde, charognards impénitents, vagabonds internationaux et flâneurs salariés du reportage au long cours. En quittant Vichy pour Lyon puis Paris au début de ce siècle, alors qu’il n’avait pas vingt ans, Albert Londres voulait être poète. Il le restera toute sa vie, à sa manière. Après avoir fait ses classes comme échotier parlementaire, il signa son premier article en 1914. Ce fut le coup d’envoi d’une carrière exemplaire qui lui fit parcourir le monde en long, en large et surtout en travers. La Grande Guerre sur tous ses fronts stratégiques et la conquête de Fiume par d'Annunzio, la Révolution russe et le Tour de France cycliste, la République chinoise en folie et le scandale du bagne de Cayenne, les bataillons disciplinaires d’Afrique du Nord et la condition des aliénés dans les asiles de France, Marseille la nouvelle Babel et l’évasion du forçat Dieudonné, la traite des noirs en Afrique et la traite des blanches en Argentine, les pêcheurs de perles de Djibouti et les terroristes dans les Balkans... Pendant dix-huit ans, Albert Londres n’a pas soufflé. Il ne posait sa valise que pour voir sa fille et ses parents, à Paris et à Vichy, ses escales préférées. Jusqu’au dernier voyage qui le mena en Chine en 1932 pour une enquête explosive (contrebande d’armes ? trafic de drogue ?...) dont il ne révéla rien à personne. Il a emporté son secret avec lui, sur la route du retour, en périssant lors de l’incendie du paquebot George Philippar, Albert Londres ayant été aussi parallèlement, à sa manière, « un agent de renseignements »...