‎François FURET‎
‎La REVOLUTION‎

‎Un ouvrage de 525 pages, format 240 x 295 mm, illustré, relié toile sous jaquette couleurs, publié en 1988, Histoire de France Hachette, bon état‎

Reference : LFA-126715892


‎Histoire de France de 1770 à 1880‎

€30.00 (€30.00 )
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Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy

lettre-de-france@laposte.net

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‎BAR, Jacques-Charles [Giacomo Carlo Rabelli].‎

Reference : LCS-17879

‎Mascarades Monastiques et Religieuses de toutes les Nations du Globe, Représentées par des figures coloriées dans la plus exacte vérité, avec l’abrégé historique, chronologique et critique de chaque ordre, enrichi de notes sur l’origine de toutes ces pieuses folies ; par Giacomo Carlo Rabelli. Dédié à la République Française, par l’Auteur. Edition originale appartenant au tirage de tête sur papier vélin ornée, fait rare, de 55 estampes (25 en couleurs d’époque - 30 en noir) dont trois en triple épreuve, 23 en double épreuve et 2 sur papier bleu, illustrant, sous la Révolution, les vies monastiques.‎

‎Édition originale rare de cet essai anticlérical illustré de 26 planches. A Paris, l’An Ier de la République Française, 1792. Imprimé l’An II, 1793.In-8 de xxiv pp., 254 pp., 26 estampes en 55 planches (25 en couleurs, 30 en noir) dont 23 en double épreuve, 3 en triple épreuve et 2 sur papier bleu.Maroquin rouge, triple filet doré sur les plats, dos lisse orné, coupes décorées. Reliure du XIXe siècle.219 x 130 mm.‎


‎Édition originale rare de cet essai anticlérical illustré de 26 planches.Cohen 111 ; Brunet IV, 1070-1071.Exemplaire du tirage de tête sur papier vélin.« Tome I (seul paru) : XII-254 pp., plus 26 planches dessinées par Bar et gravées par lui en manière de lavis » (Cohen, 111).« C’est le début d’une réduction du grand ouvrage décrit ci-dessus. Rabelli n’est que l’anagramme italianisé de Bar ». (Cohen, qui estime les exemplaires de base de 80 à 100 F OR, ce qui situe cet illustré parmi les livres significatifs du XVIIIe siècle).« Ces planches ont été gravées par Bar en manière de lavis et coloriées par lui à la main.Pendant la Révolution, par mesure de prudence, Bar changea son nom en celui de Rabelli et appela son livre les Mascarades monastiques. Il publia du reste sous ce titre une édition réduite qu’on trouvera décrite ici même. »« Adresse en dédicace a la République Française,Par un Français Républicain.C’est à vous Français régénérés, mes compatriotes, que je fais l’hommage de mon travail : s'il peut vous être utile, et vous délasser de vos occupations, j’aurai atteint le but que je me propose.J’invoque la vérité, en vous faisant passer en revue toutes ces institutions bizarres que la cupidité, dirigée par l’ignorance, a décorées du masque de la piété ; mais les tems des prestiges sont écoulés : vous verrez la chose sans son masque ; elle vous paraîtra dans toute sa difformité.Vous verrez, quelle était la piété qui logeait dans les cloîtres, quand les Français les ont détruits.Vous aurez aussi comment les moines ont et peuvent avoir des mœurs, quand vous aurez bien réfléchi sur la nature de leurs devoirs, et sur les devoirs de la nature.« Il est des momens de faiblesseOù la nature peut tomber ;On court risque de succomber,Quand on est obligé de combattre sans cesse. »Nouveau choix de vers.Vous ne pourrez plus être trompés par ces hommes hypocrites, dont le dehors séduit quand vous ne jugerez les individus que sur leurs actions : c’est-là, la vraie pierre de touche des hommes, comme le fruit est celle des arbres.Surtout n’oubliez pas, qu'il faut bien longtems à une âme vraiment vertueuse, pour prendre la teinture du vice, et que rarement le vice, reprend réellement le lustre de la vertu.Le moine est né pour vivre des abus : Détruisez-les, le moine ne vit plus.La révolution m’a donné la liberté d’écrire la vérité sur une classe qui avait toujours su la chasser loin du vulgaire ; elle me rendra plus sévère à moi-même, que ne le furent jamais les censeurs du despotisme, mais je n’en serai pas pour cela plus esclave des préjugés en découvrant les défauts d'un institut, ou les vices des moines, je ne ferai rien perdre à l'ordre, s'il est estimable.Je ferai connaître également le vice et la vertu : la même main qui déchire le masque à l'hypocrite, lèvera aussi le voile épais dont la modeste vertu se couvre. Nulle passion ne me fera jamais laisser en arrière la vérité, ni l’affubler d’habits lugubres, je ne sais pas la déguiser, et si j'avais quelques ornemens à lui donner, je préférerais à tout autre les attributs de la gaité franche, parce que c'est ordinairement le moyen qui, par l'agréable, conduit à l'utile. L'amitié même, ne me fera pas déguiser la vérité.Amicus plato sed magis amica veritas.L'an premier de la République Française.Rabelli »Cohen ne décrit qu’un seul exemplaire orné de 26 planches en couleurs sans préciser de tirage : « La Bedoyère, aujourd’hui à la B.n.F. ».« Charles Renouvier nous apprend que l'auteur, surpris par la Révolution pendant la composition de son recueil de tous les costumes religieux et militaires, accommoda une partie à l'usage de la Révolution, sous le titre de "Mascarades monastiques et religieuses", 1793. In-8 avec des figures au lavis qu'il a signées Rabelli (anagramme) ».Exemplaire remarquable, non rogné, orné de 55 estampes - 25 coloriées à la main, 30 en noir, dont 3 en triple épreuves, 23 en double épreuve, 2 estampes sont gravées sur papier bleu. Porte le fameux ex-libris bleu, n212, au chiffre LM.‎

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‎DUGOURC, Jean-Démosthène.‎

Reference : LCS-17663

‎Recueil de dessins et aquarelles originaux Recueil de dessins originaux de Dugourc, l'un des grands ornemanistes français à la veille de la Révolution.‎

‎Un recueil témoignant de l’imagination créative de l’artiste, inventeur de talent du néo-classicisme et dont l’influence dans l’art décoratif serait de première importance à la veille de la Révolution. 6 dessins ou aquarelles de format in-folio, sous maries-louises bleues, regroupés dans une boite-étui en demi-maroquin rouge signée Devauchelle. -Projet de fauteuil en cabriolet vu de trois quarts. Aquarelle, plume et encore noire. 245 x 320 mm. Signé en bas à gauche à la plume « J.D. Dugourc. Inv. Del. Paris », vers 1790. Fauteuil en cabriolet au dossier ovale décoré d’une lionne dans un semis de fleurs. Les accotoirs, dégagés du dossier, sont recouverts d’un motif de palmette, comme le coussin. -Projet de fauteuil de profil et de chaise de face. Plume et encre noire sur papier calque collé sur le support en deux morceaux. 197 x 330 mm. Titre « Fauteuil et chaise pour salle à manger », vers 1790. La chaise décorée d’une lionne est assortie au fauteuil et reprend les mêmes motifs. -Projet de feu à griffons. Pierre noire. Titre « Idées de Bronzes ». 190 x 255 mm. Le feu est orné de deux griffons médaillés, séparés par un autel de feu. Sur l’autel, les initiales des prénoms du Comte de Provence, à qui ces feux étaient destinés. -Projet de girandole à cinq branches. Plume et encre noire sur papier calque collé sur le support. Titre « 24, girandolle ». 225 x 145 mm. Girandole à cinq branches portées par deux grotesques dont le corps terminé en volute est posé sur un socle aux pieds en sabre. Ces figures sont reliées entre elles par des pendeloques de cristal. -Projet de lit à la duchesse. Plume et encre noire, rehaussée de lavis brun et de gouache blanche sur papier calque collé sur le support. Titre « Lit à la duchesse ». 510 x 308 mm. Couronnement décoré de plumets et de petits amours. -Projet de trône. Plume, encre noire et lavis gris. Un aigle, ailes étendues figure au-dessus de l’impériale, un brin de laurier au bec et le pied sur la foudre. Deux pans de rideaux retenus par des trophées tombent de chaque côté du trône aux piétements en forme de sabres courbes entrecroisés ; deux hérons buvant dans une coupe décorent le dossier du trône.‎


‎Recueil de dessins et aquarelles de projets de mobilier et ornements réalisés par Jean-Démosthène Dugourc, l’un des créateurs du néo-classicisme. Un document passionnant publié par M. Anatole de Montaiglon dans « Nouvelles Archives de l’Art français » (1877, p. 367 à 371) nous révèle la biographie de ce célèbre ornemaniste adulé par les Grands sous Louis XVI. « Dugourc est né à Versailles, en 1749, d'un père qui, depuis plus de vingt ans, était contrôleur ordinaire de la Maison de Mr le Duc d’Orléans, premier prince de sang, et jouissait de beaucoup d'aisance. Il montra dès son enfance des dispositions peu communes. A huit ans il dessinait d’après nature des académies; à dix ans il savoit la géométrie, l’architecture et perspective ; à douze, il commençait sa rhétorique au Collège de Jully, le plus célèbre de ceux des Oratoriens, lorsqu’il fut placé près du duc de Chartres pour partager ses études et ses récréations. Là il apprit la physique de l’abbé Nolet et de Brisson, l’histoire naturelle d’Aubenton, la langue française de Chateaubrun et Foncemagne, tous deux de l’Académie Française, l’histoire et l’éloquence du savant auteur du ‘Jeune Anacharsis’, l’abbé Barthélemy. Avec de tels secours il devint à quinze ans un homme que le Comte de Cani, nommé Ambassadeur extraordinaire à Rome, demanda à son père pour l’y accompagner ; mais à peine y étoit il arrivé que la mort de sa mère le força de retourner en France, ayant seulement entrevu cette ville fameuse et vu quelques moments le célèbre Winckelmann, dont l’enthousiasme lui inspira le goût de l’Antiquité, dont il s’est depuis occupé sans cesse. Revenu dans sa patrie, la fortune de son père s’évanouit par la perte d’un long procès, et, d’amateur qu’il étoit, Dugourc devint artiste. Alors la peinture, la sculpture et la gravure devinrent ses délices pendant quelques années jusqu’à ce que M. de Gribeauval, Inspecteur général de l’Artillerie, l’associât à ses travaux militaires dans son Gouvernement de Valenciennes, servant dans le corps Royal du Génie. Dugourc ne put suivre longtemps cette carrière ; les instances de son père le rengagèrent dans celle des arts. L’Antiquité devint alors le but de toutes ses recherches et, dans un ouvrage publié en 1779, il posa les premiers fondements de la réforme totale des costumes théâtraux. Dans le cours des neuf ou dix années qui précédèrent la Révolution, le premier il donna l’exemple d’employer les genres Arabesque et Etrusque, non seulement dans les décorations d’architecture, mais encore pour les dessins exécutés à Lyon par Pernon, ainsi que tous les bronzes et les bijoux présentés en cette Cour par feu Godon ont été inventés et dirigés par lui. Il peut même assurer que tout ce qui s’est fait à Paris de précieux et de recherché pendant cet espace de temps a été conduit par lui et soumis à son examen. Il partagea toujours avec Belanger, son beau-frère et premier architecte de M. le Comte d’Artois, les soins donnés aux bâtimens du Prince de Paris, Maisons, Saint-Germain et Bagatelle, bâtimens dont la dépense s’élevoit annuellement de trois à quatre millions de livres. Il fit de la même manière pour Laborde, banquier de la Cour, et pour Saint-James, Trésorier de la Marine, les deux plus riches particuliers de France, des maisons de plaisance et des jardins du genre Anglais d’une vaste étendue, et pour Mylord Schelburnn, l’un des membres les plus distingués du Parlement d’Angleterre, les projets d’un Muséum très magnifique. En 1780, il devint Dessinateur du Cabinet de Monsieur, frère du Roi, et dirigea les fêtes et les spectacles donnés à Brunoy pour la Reine et le Roy. En 1781, Dugourc fut chargé par S.M. le Roi de Suède de donner les dessins des décorations et des habits pour monter six opéras pour la salle nouvellement bâtie à Stockholm. En 1782, le Grand-Duc de Russie, depuis Paul Ier, étant à Paris, lui fit les propositions les plus brillantes pour l’emmener ; mais, marié depuis peu, Dugourc n’accepta point les offres de ce prince, pour lequel il fit depuis les dessins d’une grande galerie pour la Palais de Camenoïstrof, comme il fit, pour l’Impératrice Catherine II, les projets d’un palais pour le Général Lanscoy, l’un de ses confidents, dont la mort subite empêcha l’exécution. En 1783, la direction des décorations et des costumes de l’Opéra lui fut confiée. En 1784, il devint Dessinateur du Garde-meuble de la Couronne et Intendant des Bâtimens de Monsieur. Enfin, à l’époque de la Révolution, la place d’Inspecteur général des Manufactures de France lui était offerte, et il balençoit à l’accepter parcequ’il préféroit celle de Directeur particulier des Bâtimens du Roi, Jardins, Arts et Manufactures Royales, que la Reine vouloit créer en sa faveur pour soulager d’une partie du travail du Département Mr d’Angivillier, qui en étoit Ordonnateur Général ». Fondateur du néo-classicisme par ses références constantes à l’Antiquité, Dugourc allait insuffler des idées novatrices aux décorateurs, étendre son champ d’investigation à des domaines très divers en faisant aussi bien des suggestions aux bronziers (son projet de feu à griffons) qu’en proposant des modèles aux ébénistes (ses projets de chaise, fauteuil, lit, trône...) et en créant lui-même des motifs de décoration pure. Son projet de fauteuil illustre le génie de Dugourc qui mêlait ainsi intimement références antiques dans les lignes ou les motifs, aux sujets très nouveaux à thème de feuillage ou animalier puisés dans la nature. Un recueil témoignant de l’imagination créative de l’artiste, inventeur de talent du néo-classicisme et dont l’influence dans l’art décoratif serait de première importance à la veille de la Révolution.‎

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‎Französische Revolution.- Thiers, A.:‎

Reference : 1383DB

(1844)

‎Geschichte der Französischen Revolution. Nach der achtzehnten Original-Ausgabe übersetzt von A. Walthner.‎

‎6 Bde. Mannheim, Heinrich Hoff, 1844-45. Klein-8°. Leinenbde. d. Zt. mit floraler Rückenvergoldung (leicht fleckig).‎


‎Mit Besitzerstempeln auf den fl. Vorsätzen. Stockfleckig. - Einbandrücken leicht verblichen.‎

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‎SADE, Donatien-Alphonse-François comte, dit marquis de.‎

Reference : LCS-18043

‎Aline et Valcour, ou le roman philosophique. Ecrit à la Bastille un an avant la Révolution de France. Orné de seize gravures. Edition originale d’une insigne rareté, de l’un des ouvrages les plus célèbres du marquis de Sade, paru pendant la révolution.‎

‎« Sade entend faire d’’Aline et Valcour’ son chef-d’œuvre ». (Gilbert Lely). Paris, chez la Veuve Girouard, 1795.4 tomes en 8 volumes in-12 de : I/ (1) f.bl., xiv pp., 150 pp., 2 gravures hors-texte ; II/ (2) ff., pp. 151 à 315, 2 gravures hors-texte ; III/ (2) ff., 234 pp., (1) f. d’errata, 3 gravures hors-texte ; IV/ (2) ff., pp. 261 à 503 (saut de pages sans manque de la p. 234 à 261), (1) f. d’errata, 1 gravure hors-texte, 8 ff. brunis ; V/ (2) ff., pp. 5 à 267, 1 gravure hors texte, pte. restauration à l’angle inf. de la p. 141, pt. trou p. 219 ; VI/ (2) ff., pp. 269 à 575, 2 gravures, pte. brûlure p. 291, défaut d’impression à la p. 563 ; VII/ (2) ff., 204 pp., 2 gravures hors-texte, défaut de papier p. 143 ; VIII/ (2) ff., pp. 206 à 374, 2 gravures hors-texte. Qq. rares rousseurs pâles ou brunissures. Soit un total de 15 gravures sur 16 (comme dans la plupart des exemplaires la planche libre du tome 3 fait défaut). Demi-veau blond, dos lisses ornés de filets dorés, tranches peigne. Petite galerie de vers aux mors des vol. 1, 4 et 5. Reliure du XIXe siècle signée de Raparlier.123 x 77 mm.‎


‎Édition originale d’une insigne rareté, de l’un des ouvrages les plus célèbres du marquis de Sade (1740-1814), paru pendant la révolution. Ce roman philosophique est l’un des plus grands du XVIIIe siècle « à côté de ses modèles ‘Cleveland’ et ‘La Nouvelle Héloïse’, mais aussi ‘Candide’ et ‘Jacques Le fataliste’ » (Michel Delon, Pléiade).Homme de lettres, romancier, philosophe et homme politique français, longtemps voué à l'anathème en raison de la part accordée dans son œuvre à l'érotisme et à la pornographie, le « divin marquis » aura légué à la postérité les mots dérivés de son nom. L'expression d'un athéisme anticlérical virulent est l'un des thèmes les plus récurrents de ses écrits et la cause de leurs mises à l'index. Sade a écrit Aline et Valcour de 1786 à 1789, alors qu’il était incarcéré à la Bastille. Ce roman est le premier de ses ouvrages à avoir été publiés sous son vrai nom. Le roman paraitra finalement en 1795, au prix de la persévérance de son auteur et modifié au gré des événements qu'on pourrait définir, dans le cas de Sade, comme le désir de plaire à un public en satisfaisant par ses corrections les autorités. « ‘Fruit de plusieurs années de veilles’, le roman d’Aline et Valcour a pu être composé, parallèlement à d’autres écrits de moindre envergure, entre le 28 novembre 1785, date de l’achèvement du rouleau de ‘Sodome’, et l’époque du 1er octobre 1788 où, dans le ‘Catalogue raisonné’ de ses ouvrages, l’auteur a mentionné un tel roman, soit qu’il ne fût encore qu’à l’état de brouillon corrigé, soit que les ‘beaux cahiers’ du captif en eussent déjà reçu le texte mis au net. Les deux cas justifient également le millésime de 1788 que Sade a cru devoir noter pour l’édification de ses lecteurs, en ajoutant sous le titre d’’Aline et Valcour’ : ‘Ecrit à la Bastille un an avant la Révolution de France’…C’est seulement en août 1795 que Sade aura la joie de serrer dans sa bibliothèque, à côté de ‘Justine’ qui les y attendait depuis quatre années, les élégants petits volumes ‘d’Aline et Valcour’. Les quatre tomes d’’Aline et Valcour ou le Roman philosophique’, comprenant chacun deux parties, se présentent en huit volumes, reliés parfois en six et mesurant environ huit centimètres sur treize. Il en existe théoriquement trois éditions, mais qui proviennent du même tirage, commencé en 1791, interrompu en 1794 par le meurtre légal de Girouard, repris et achevé en 1795. Ces trois éditions, selon toutes apparences, mises en vente simultanément, ne diffèrent entre elles que par le contenu des pages de titre – dont l’une notamment est encore datée de 1793 : les autres ont été refaites – et par le nombre des eaux-fortes qui, de quatorze dans les éditions A et B, passent à seize dans l’édition C. Ajoutons que les trois versions de la page de titre se trouvent parfois représentées au hasard des huit parties d’un seul et même exemplaire…‘Sade entend faire d’’Aline et Valcour’, a écrit M. Jean Fabre dans une récente préface, non pas son œuvre la plus secrète ou la plus forte, mais son chef-d’œuvre, avec tout le soin, le poli et l’équilibre qu’implique ce terme. Il pensait confondre ses persécuteurs, ridiculiser ses détracteurs, en se révélant au plus large public comme le dernier en date, mais l’égal de tous ceux qu’il admirait, philosophes et romanciers dont il avait recueilli l’héritage, pour en tirer ce qu’on y pouvait trouver de plus positif, de plus capiteux et de meilleur »…Si les syllabes maudites du nom de son auteur n’eussent détourné d’un tel ouvrage la critique universitaire, le roman d’’Aline et Valcour’ – d’une langue toujours décente, en dépit de la hardiesse des passions – serait inscrit depuis longtemps au nombre de ces fictions universelles qui, pareilles au ‘Décaméron’, à ‘Don Quichotte’ et à ‘Gulliver’, ont ouvert de nouvelles demeures à l’imagination des hommes. » (Gilbert Lely, Sade : Etudes sur sa vie et son œuvre).« Publié en 1795 et réédité enfin en 1956, cet ouvrage, parmi tous ceux de Sade, est celui qui devrait devenir le plus rapidement classique, car, si les situations y sont osées, le style en est toujours ‘moral’. Il s’agit d’un roman par lettres qui nous raconte parallèlement deux histoires distinctes n’ayant pour liens que la parenté des personnages. Un père débauché, le président de Blamont, pour abuser de sa fille, Aline, veut la marier au financier Dolbourg, libertin de ses amis […] A ce premier récit se mêle l’histoire de Lénore et de son ‘amant’, Sainville. Des pirates ont enlevé Lénore et tandis que, de pays en pays, elle déjoue les ruses des libertins qui la convoitent, Sainville la recherche à travers le monde. Il s’agit au fond de deux romans dans le roman qui contiennent peut-être les plus belles pages que nous ait léguées la littérature du XVIIIe siècle. Les œuvres de J.-J. Rousseau pâlissent à côté de la description de l’Île de Tamoé, description qui nous livre, par la bouche de Zamé, le roi de l’île, le message ‘socialiste’ de Sade. Au milieu d’une œuvre où toutes les ‘ténèbres’ ont été rassemblées pour cerner absolument les frontières du mal et de la solitude naît ici une étrange éclaircie qui dicte cet étonnant désir : ‘… travailler à réunir autour de moi la plus grande somme de bonheur possible, en commençant à faire celui des autres’ ». (Dictionnaire des Œuvres, I, 85).Exemplaire de l'émission C, avec la mention de « Seize gravures » sur le titre, parue simultanément aux émissions A et B.Le présent tirage est illustré de 15 gravures, soit une de plus que dans les deux autres tirages publiés simultanément. Comme dans la plupart des exemplaires, la planche libre du tome III -cinquieme partie- fait ici défaut (comme dans les exemplaires de la B.n.F. - Rés. P. Y2 1496- , dans celui de la bibliotheque Gerard Nordmann – n°366 - ou celui de la bibliotheque Jean Bonna – n°153).Bel exemplaire homogène de cette édition originale rare et recherchée, avec les titres de chaque partie annonçant les seize illustrations, conservé dans ses élégantes reliures en demi-veau blond.Un nombre très limité d'exemplaires sont conservés dans les collections publiques; ils sont le plus souvent incomplets. De même, il en existe fort peu en mains privées.Le dernier exemplaire de cette édition originale passé sur le marché public s’est vendu 56 394 € le 8 novembre 2016 (Drouot, La Bibliothèque de Pierre Bergé, décrit ainsi au catalogue : « La reliure de l’époque a été habilement restaurée aux coiffes et aux coins; le papier est, comme presque toujours, uniformément bruni. La planche libre fait défaut comme dans la plupart des exemplaires. »).Un exemplaire en reliure moderne, incomplet du faux-titre de la 6e partie, fut vendu 41 250 € le 21 novembre 2012 (chez Pierre Bergé). (Il était décrit ainsi : « Comme dans la plupart des exemplaires, la planche libre du tome III manque ici. Comportant des rousseurs éparses. Quelques restaurations de papier: faux-titre double et restauration en marge d'une planche de la 1ere partie, en marge du faux-titre de la 3eme partie, au feuillet 264 de la 4eme partie et marge refaite à l'errata de cette même partie. Quelques petites éraflures aux reliures ».)‎

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‎Maurice CAUWE, Ingénieur commercial U.L.B., Président honoraire de GB-INNO-BM.‎

Reference : 81230

(1982)

‎(GBA : Grand Bazar d'Anvers) LA RAGE DE GRANDIR ou Historique et chronique d'un petit Bazar à la grande entreprise aux multiples enseignes 1882-1982. 3 parties, reliées en 2 volumes. 1ere partie : De 1882 à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale - 1945. 2e partie : La découverte de l'Amérique - La révolution dans la distribution. 3e partie : 1963-1982 Objectif 100 milliards. ‎

‎Paris, 1982, in-4, broché, 326 & 430p. La création des hypermarchés en Belgique est l'œuvre de Maurice Cauwe (1905-1985).Texte ronéotypé. INEDIT. Exceptionnel document historique sur l'évolution chronologique de la grande distribution en Belgique. Maurice Cauwe retrace jour après jour l'avènement du Grand Bazar d'Anvers et l'histoire des premiers hypermarchés en Belgique à travers l'impact des évènements historiques, politiques et économiques. Il rend compte de façon exhaustive de toutes les actions, motivations, tâtonnements, expériences, raisonnements et des résultats économiques du groupe. Le 1er chapitre est consacré au récit de la naissance du Grand Magasin en 1882, ainsi qu'à ceux ouverts parallèlement en France par Boucicaut. Suivent l'historique du GBA et du Bon Marché dans les années 30 (émergence et influence du modèle américain de la vente en self-service), les répercussions de la Seconde Guerre Mondiale sur le ravitaillement et l'évolution des stocks, le voyage déterminant en 1948 aux Etats-Unis (il y retournera 33 fois jusqu'en 1981 !). Chaque fait est minutieusement relaté, de la prospection en camion dans les campagnes en 1939, des études de marché, de la publicité, à la nécessité de développer des emballages pour la vente à prix fixe dans les années après guerre, en passant par les premières ventes de postes de télevision en juin 1950 à des clients belges qui ne captent que les chaînes hollandaises, la télévision belge n'existant pas encore... ou le 68e aniversaire du GB : "distribution de tartelettes toutes les 68 minutes" ! M. Cauwe n'omet aucune information, d'où la densité et la richesse du document. Le 28 juin 1971 il fonde la pemière chaîne de fast-food belge: GB Quick au GB center de Schoten, "première entreprise belge à adopter cette formule de restauration. Il faudra plusieurs années pour qu'elle porte ses fruits". On joint l'ouvrage de Jacques Dopchie (neveu de M. Cauwe, ingénieur commercial qui rejoint le GB en avril 1953, il deviendra directeur des ventes, dir. général du Supermarché GB et de Superbazar) qui reprend le titre de M. Cauwe "GB La rage de grandir", paru aux Editions Racine en 2004. Il y retrace dans une présentation plus thématique, l'évolution de la grande distribution du GB. TABLE DES MATIERES : 1ere partie. Avant-propos et justification - Hommages et remerciements - Synthèse par période - résultats - Carrière de Maurice CAUWE Chapitre I NAISSANCE DU GRAND MAGASIN : LE BON MARCHE DE PARIS - 1852 Chapitre II L'AFFAIRE FAMILIALE : LA MAISON UNIVERSELLE A GAND (1882) -LE GRAND BAZAR DU BON MARCHE A ANVERS (1884) 27 Chapitre III 1920 - 1931 LA SOCIETE ANONYME : LES GRANDS BAZARS REUNIS ANVERS ET GAND Chapitre IV 1932 - 1939 L'AVANT-GUERRE : LES GALERIES DU BON MARCHE (NOUVELLE RAISON SOCIALE) LUTTENT POUR LEUR REDRESSEMENT Chapitre V 1940 - 1945 LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE : LE GRAND BAZAR D'ANVERS (NOUVELLE RAISON SOCIALE) LUTTE POUR LE RAVITAILLEMENT DE SA CLIENTELE 2ème partie. 1946-1962 LA DECOUVERTE DE L'AMERIQUE - LA REVOLUTION DANS LA DISTRIBUTION Chapitre VI 1946-1951 L'APRES-GUERRE LA DECOUVERTE DE L'AMERIQUE 5 Chapitre VII 1952-1957 A LA POURSUITE DU MILLIARD Chapitre VIII 1958-1962 LA REVOLUTION DANS LA DISTRIBUTION. ‎


‎"AVANT-PROPOS ET JUSTIFICATION Une chronique, dit le Larousse, est l'histoire dans laquelle les faits sont enregistrés dans l'ordre de leur succession. Pourquoi cette chronique, m'a-t-on demandé ? Qui va-t-elle intéresser ? Il existe déjà un HISTORIQUE DU GRAND BAZAR D'ANVERS par Auguste-Pierre DESLANDES (A.P. DESLANDES, président honoraire de la s.a. LE GRAND BAZAR D'ANVERS : HISTORIQUE DU GRAND BAZAR D'ANVERS 1885 - 1968. Anvers, 1972. ). C'est vrai, mais c'est que j'ai vécu, je pense, une histoire assez fantastique. Une petite entreprise provinciale, sur le point de déposer son bilan, occupant 800 personnes et réalisant 58 millions de chiffre d'affaires en 1932, est devenue, en 1974, la première entreprise de distribution belge, avec un chiffre d'affaires de 30,8 milliards et occupant 13.000 personnes. Ce furent quarante-deux années de travail opiniâtre, de labeur incessant, de petites tâches, de petits événements, aux objectifs limités comme dans les années 1932 à 1939; puis il y eut le choc de la guerre 1940-45, une rupture avec les règles traditionnelles, des risques encourus et exaltants, le jeu du chat et de la souris, bien que souvent l'angoisse serrait le coeur. Après la tourmente, il y eut en 1948, un voyage d'études extraordinaire aux Etats-Unis et la découverte du Nouveau Monde, qui déclencha en moi un mécanisme créateur. J'ai vu à ce moment, avec enthousiasme, la merveilleuse possibilité d'introduire en Belgique les méthodes nouvelles découlant notamment de la révolution commerciale née du libre-service et du développement de l'automobile. Ce voyage fut suivi de plus de trente autres voyages aux Etats-Unis et de bien d'autres pour les cadres de la société. J'ai oeuvré avec obstination pour que le GRAND BAZAR D'ANVERS soit le premier ou parmi les premiers à réaliser ce que je voyais d'étonnant dans le monde. Un travail de pionnier dans divers domaines et sans idée préconçue devait nous permettre de réussir. J'ai eu la chance, par la parole et par l'écrit, d'arriver à convaincre ceux qui devaient jouer un rôle et participer à cette grande épopée : conseils d'administration, actionnaires, directeurs, cadres, collaborateurs, financiers, fournisseurs, car la réussite est un travail d'équipe. De 1948 à 1960, alors que le GRAND BAZAR D'ANVERS sortait de la stagnation, ce sont les expériences et les premiers pas dans divers domaines, puis, avec la liberté commerciale retrouvée grâce à l'abolition de la loi de cadenas, c'est, à partir de 1960, la perspective de conquérir par des diversifications, un marché national. Avec une hâte fébrile, nous allons lancer les formules extraordinaires du libre-service, du supermarché et, les premiers en Europe, de l'hypermarché. Toutes les équipes constituées au fur et à mesure de la croissance de l'entreprise concourent avec foi et diligence à la réalisation des objectifs successifs. Trois années de lutte, de 1961 à 1964, sont nécessaires pour surmonter, jour après jour, les difficultés que l'on rencontre en lançant des formules nouvelles aux résultats quelquefois négatifs. Mais ensuite, avec la percée réussie, c'est l'exploitation du succès et la victoire exaltante -nous devenons la première'entreprise de distribution du pays. Viendront alors des menaces de restriction émanant des classes moyennes et des pouvoirs publics qui, en 1972, décident d'arrêter l'expansion des grandes surfaces. Nous luttons âprement pour empêcher ce blocage, mais avec un succès limité. Il y eut aussi des demi-réussites et des échecs; nous ne réussissons pas l'expansion par grands magasins en Hollande ni l'introduction des motels en Belgique, nous ne pouvons pas convaincre des partenaires français de réaliser une expansion par hypermarchés en France. Les grands événements politiques et militaires qui ont marqué notre époque sont mentionnés dans la présente chronique parce qu'ils ont eu de l'influence sur l'économie et sur nos propres jugements et comportements. En 1973 et 1974, des initiatives diverses se font jour pour que GB ENTREPRISES envisage un rapprochement avec le groupe INNO-BM-PRIBA. Ce groupe, résultat d'une fusion de trois entreprises de distribution : l'INNOVATION, le BON MARCHE et PRIBA, est animé par le baron François VAXELAIRE. Son chiffre d'affaires en 1973 est de 22,1 milliards de francs et son bénéfice net de 125 millions. Le chiffre d'affaires de GB ENTREPRISES en 1973 est de 28,1 milliards et son bénéfice de 330 millions. La réunion des deux sociétés se réalisera avec effets au 1er janvier 1974 et va conduire à la constitution d'une entité de taille européenne sous le nom GB-INNO-BM au chiffre d'affaires de 50,2 milliards en 1974. Ce chiffre dépassera le cap des 100 milliards en 1980 et de 120 milliards en 1983. Relater ces faits, rechercher les motivations, expliquer les actions, montrer les raisonnements et les résultats, mois par mois, année par année, c'est l'objet de cette chronique dédiée à toutes les equipes des entreprises. C'est un hommage à tous nos collaborateurs. J'ai voulu sauver de l'oubli les mille faits qui ont contribué à l'oeuvre commune. J'ai tenté d'expliquer le pourquoi des décisions et la raison des résultats obtenus, essayé de décrire le cheminement de la pensée, de situer l'action des hommes et de retracer notre environnement. J'ai eu aussi grand plaisir à me remémorer, grâce à quarante ans de documents accumulés, ce qui a fait l'entreprise. Un chirurgien, le docteur COUVELAIRE, disait "C'est tellement amusant pour soi de raconter sa vie", SIMENON, dans ses "dictées", a écrit : "à partir de septante ans, les préoccupations sont différentes, 'Père de la création intense est terminée et on se penche naturellement sur son passé et ainsi on se raconte". L'essai de la présente chronique semble confirmer ces observations. Et si par la persévérance qu'elle montre dans l'effort pour bâtir et réaliser une oeuvre utile, elle peut éclairer et convaincre un lecteur et l'amener, lui aussi, au succès, elle n'aura pas été inutile. L'exposé des événements s'effectue sous la forme d'un historique de 1882 à 1931. A partir de 1932, date de mon entrée au GRAND BAZAR d'Anvers, l'exposé se présente sous la forme d'une chronique, c'est-à-dire selon l'ordre chronologique des faits évoqués (1). Cette chronique, prévue jusqu'en 1982, s'achève fin 1972 par suite du décès de l'auteur en 1985. " Pliure sur le rodhoïd de couverture. Bon état. ‎

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