Un ouvrage de 95 pages, format 215 x 200 mm, illustré, relié cartonnage couleurs, publié en 1975, Editions SAEP, bon état
Reference : LFA-126714578
Histoire et architecture de Lyon
Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy
04 74 33 45 19
Vente par correspondance, lors de salons à l'extérieur ou au Château de Vallin lors de manifestations culturelles. Nous vous accueillerons notamment les 20, 21 et 22 juin 2025 (de 10 h à 18 h) à l'occasion de notre grande Foire aux Livres estivale, exposition-vente de plusieurs milliers d'ouvrages, organisée au Château de Vallin, demeure historique des XIVe et XVIIIe siècles, située à Saint Victor de Cessieu, proche de La Tour du Pin, en Isère. (entrée libre). Sans oublier notre braderie de plusieurs milliers de livres à 1 € sous chapiteaux !
Mercure de France, 2004. In-12 broché, couverture couleurs.
"Peut-être connaît-on intimement une ville seulement lorsque les multiples itinéraires que l'on y a suivis se laissent reporter et lire sur le plan comme autant de lignes de vie, d'amour et de chance ? Il en va assurément ainsi pour Lyon, qu'une réputation de ville secrète accompagne et qui, si volontiers, de prime abord, se retranche. Au long de ces lignes, quelques-unes des images arrachées au temps, quelques-unes des traces de pas qui les dessinent. Avec Du Bellay, Maurice Scève, Petrus Borel, Flora Tristan, Stendhal, Michelet, Fernand Braudel, Julien Gracq, Jean Reverzy, Bernard Simeone et bien d'autres, avec de grandes ombres et des témoins bien vivants, des visiteurs et des habitants, pour avec eux chercher les passages vers le centre."
A Lyon, chez Bruyset Aîné et comp., An XII = 1804. Complet en 6 volumes in-12, plein veau moucheté, dos à 5 nerfs ornés de fleurons dorés, filet doré sur les coupes, pièces de titre moutarde, de tomaison vert olive, tranches rouges. Quelques notes à la plume en début de certains volumes. Reliures un peu frottées en bords, quelques toutes petites galeries. Frontispice au premier volume.
Paris Imprimerie impériale 1855 In-4° (184 x 257 mm), [1] f. - [53] pl. - 227 pp., chagrin rouge, dos lisse orné de filets et filets pointillés, encadrements sur les plats de filets à l'or et à froid avec armes au centre, filet pointillé sur les coupes, encadrements intérieurs, gardes et contregardes de soie moirée, tranches dorées (atelier de lIMPRIMERIE IMPÉRIALE, mention en pied du dos)
EXEMPLAIRE DE PRÉSENT À ELISA NAPOLÉONE BACIOCCHI DITE MADAME NAPOLÉONE OU L'AIGLONNE, PRINCESSE DE PIOMBINO. Édition originale illustrée de 53 lithographies hors-texte représentant les animaux primés, tirées par limprimerie impériale daprès daguerréotypes. Ces comptes-rendus détaillent les résultats de six concours danimaux de boucherie (bovine, ovine et porcine) sétant déroulés en 1855. Il y figure une copie des règlements des concours et des prix remis aux participants, une récapitulation des résultats par âge et race des animaux, une liste complète des éleveurs et animaux primés, et des renseignements sur le rendement des dits animaux. Un rapport sur lappréciation des viandes à létalage complète l'ouvrage. Avec ces informations, lauteur espère « éclairer les éleveurs sur la valeur comparée des machines animales qui font lobjet de leurs spéculations ». Le lecteur pourra donc en tirer des recommandations sur la rentabilité de différentes races délevage. Organisé pour la première fois à Poissy en 1844, le concours général d'animaux de boucherie se déroula sous cette forme jusqu'à la fin du second Empire. PROVENANCE : Élisa Napoléone Baciocchi, née le 3 juin 1806 à Lucques (Italie), est la fille de Félix Baciocchi, officier napoléonien, et dÉlisa Bonaparte, sur de Napoléon Ier. Mariée en 1824 au comte Filippo Camerata-Passionei di Mazzoleni, elle donne naissance à un fils en 1826 avant de se séparer de son époux en 1830. Cette même année, elle tente sans succès de rencontrer son cousin, le duc de Reichstadt (fils de Napoléon Ier), qui se méfie delle. Cet épisode inspirera Edmond Rostand dans LAiglon, bien quil lui attribue un rôle fictif.Après laccession au pouvoir de Napoléon III, son cousin germain, elle sinstalle en France. Son fils unique intègre le Conseil dÉtat mais se suicide en 1853, ce qui plonge Élisa dans une profonde dépression. En 1857, elle découvre les landes de Lanvaux en Bretagne lors dun voyage et décide dy entreprendre un ambitieux projet agricole. Avec le soutien de Napoléon III, elle acquiert des centaines dhectares de terres incultes dans les communes de Saint-Jean-Brévelay, Grand-Champ et Bignan. Elle y construit un château, une ferme moderne et initie des projets novateurs comme les parcs à huîtres dans la rivière dAuray, le défrichage des landes, la création de comices agricoles et le reboisement de la presquîle de Quiberon. Sous son impulsion, des infrastructures voient également le jour : mairie, écoles, église et logements modernes. Ce développement aboutit à la fondation du village de Colpo. Élisa Napoléone Baciocchi meurt à Colpo le 3 février 1869, à lâge de 62 ans, des suites dune chute de cheval. Sa vie illustre un engagement visionnaire pour la modernisation rurale et agricole en Bretagne. « Assistance publique / bibliothèque », tampon à plusieurs pages à chacun des volumes. Quelques mouillures marginales, feuillets plus ou moins roussis, parfois de manière importante ; Mayaud, Jean-Luc (1991). 150 ans dexcellence agricole en France, histoire du concours général agricole. Pierre Belfond.
Editions Aux sources du présent, 1985. In-8 broché, couverture illustrée à rabats.
Tirage limité à 550 exemplaires, dont 500 numérotés (le nôtre 410).
Paris Imprimerie impériale 1856 In-4°(184 x 257 mm), [2] ff. - 245 pp. - [1] p. bl. et [42] ff. de pl., chagrin rouge, dos à quatre faux-nerfs orné, large encadrement sur les plats avec armes au centre, filet pointillé sur les coupes, quadruple filet intérieur, tranches dorées (atelier de l'IMPRIMERIE IMPÉRIALE)
Rare exemplaire de présent à Elisa Napoléone Baciocchi dite « Madame Napoléone » ou « l'Aiglonne », princesse de Piombino Édition originale richement illustrée de 42 lithographies hors-texte représentant les animaux primés, tirées par l'imprimerie impériale d'après daguerréotypes, ainsi que d'un tableau dépliant aux pp. 178-179. Le premier concours général eut lieu à Poissy en 1844 ; ces concours se déroulèrent sous cette forme jusqu'à la fin du Second Empire. Ce compte-rendu détaille les résultats de six concours d'animaux de boucherie (bovine, ovine et porcine) s'étant déroulés en 1856. Il y figure une copie des règlements des concours et des prix remis aux participants, une récapitulation des résultats par âge et race des animaux, une liste complète des éleveurs et animaux primés, et des renseignements sur le rendement des animaux primés. Un rapport sur l'appréciation des viandes à l'étalage complète ce compte-rendu. Avec ces informations, l'auteur espère « éclairer les éleveurs sur la valeur comparée des machines animales qui font l'objet de leurs spéculations » (p. 193). Le lecteur pourra donc en tirer des recommandations sur la rentabilité de différentes races d'élevage. PROVENANCE : Elisa Napoléone Baciocchi, avec ses armes au centre des plats. Née à Lucques (Italie) en 1806, Elisa est la fille de Felix Baciocchi et d'Élisa Bonaparte, soeur de Napoléon Ier. En 1824 elle épouse le comte Filippo Camerata-Passionei di Mazzoleni (1805-1882) qui lui donne un fils, Charles Félix Jean-Baptiste Camerata-Passionei di Mazzoleni, né en 1826, mais le couple se sépare peu après. En 1830, elle se rend à Vienne et cherche en vain à établir le contact avec son cousin l'Aiglon, duc de Reichstadt, fils de Napoléon Ier. C'est un échec car le jeune homme craint un piège et se méfie de cette « rivale » ; cet épisode sera repris par Edmond Rostand, dans sa pièce L'Aiglon où il lui donne un rôle qu'elle n'a en fait jamais joué. Lors de l'accession au trône de son cousin germain Napoléon III, elle vient s'établir en France. Son fils unique entre au Conseil d'État, mais ruiné, il se suicide en 1853. Déprimée, 4 ans plus tard, elle effectue un voyage qui la mène en Bretagne vers les landes de Lanvaux, il sera pour elle une révélation. De retour à Paris, elle fait part à l'empereur de son envie de défricher et de bâtir, sur ces terres déshéritées et désolées, un grand domaine agricole moderne. Elle acquiert donc plusieurs centaines d'hectares de terres incultes, de landes sur le territoire des communes de Saint-Jean-Brévelay, de Grand-Champ et de Bignan, et s'y installe. En quelques mois sortent de terre, un château, son parc et ses écuries, une grande ferme, etc... Elle déploie sans trêve, grâce au soutien effectif de l'Empereur un dynamisme mêlé de modernité. Elle lance les parcs à huîtres dans la rivière d'Auray, crée les comices agricoles, fait reboiser la presqu'île de Quiberon, multiplie le défrichage des landes. S'élèvent ensuite une mairie, des écoles, une salle d'asile, des habitations modernes, une église et son presbytère. Ce sera la ville de Colpo où la princesse s'éteindra en 1869 à l'âge de 63 ans, des suites d'une chute de cheval. Petit manque à la coiffe supérieure, coins frottés, tache claire sur le plat supérieure, feuillets plus ou moins roussis, parfois de manière importante. Bibliographie : Mayaud, Jean-Luc (1991). 150 ans d'excellence agricole en France, histoire du concours général agricole. Pierre Belfond.