‎PERREAU (Jean)‎
‎MANUSCRIT de SOUVENIRS‎

‎Un cahier reliure demi-percaline verte à coins, circa 1980. Environ 90 pages manuscrites à l'encre bleue. Ecriture très lisible. Dédié à ses chers petits-fils Jean-Louis & Bernard Perreau. Cahiers de souvenirs personnels (notamment vers 1900) et de l'histoire de la famille Perreau à travers l'Histoire, depuis les temps les plus anciens. TRES BON ETAT‎

Reference : 47154


‎‎

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LE SERPENT QUI PENSE
M. ERIC BIBAULT

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Reference : 42149

(1870)

‎[Dauphiné. St Nazaire-les-Eymes. Manuscrit]. Mes Souvenirs épisodiques ou histoires de Monsieur D.que F.ois B..r..t écrite par lui-même. Paris, Retranscrite sur l’original daté de 1829. Manuscrit de A.ne B..r..t son fils.‎

‎, , (1870 ca). Manuscrit in-8 (24 x 16 cm) de (4) ff. 458-(9) pp. à 23 lignes par page, demi-veau fauve, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque). ‎


‎Mémoires inédits d’un chapelier né en 1773 à St Nazaire-les-Eymes dans le Dauphiné, conscrit en 1794 dans l’Armée d’Italie, garçon chapelier en apprentissage à 27 ans, marié et établi en 1805 à Paris.« Sur la route de Grenoble à Chambéry et sur la rive droite de l’Isère, est situé un hameau appelé les Aimes et dépend de la commune de Saint Nazaire qui est à deux lieues de Grenoble sur cette route, on appelait autrefois ce pays la vallée du Graisivaudant. Dans ce hameau habitait un bon cultivateur nommé Dominique B… qui indépendamment de ses biens en propre faisait encore valoir la ferme de la Chatellière appartenant à Monsieur Debellemont seigneur de l’endroit en 1768, il fit l’acquisition du domaine de Débalme à Lumbin, village situé à une lieue de son habitation et y plaça son fils aîné. (…) ledit domaine [de Lumbin] fut adjugé à mon aïeul pour treize mille francs on verra quelle progression ont fait les prix des terres dans l’espace de 36 ans que mon père a vécu en étant possesseur. (…) François l’aîné des quatre avait pour sa part le domaine de Lumbin (…) Pierre le puîné le domaine des Aimes (…) très longtemps maire de sa commune (7) … François l’aîné mon père ». Le domaine appartient sous l'Empire aux Dupré de Mayen, puis par alliance aux Beaufort de Lamarre, dont le père Auguste Frédéric et le fils Henri seront maires de Saint-Nazaire, respectivement de 1827 À 1830 et de 1866 À 1870. Ainsi les Histoires de Monsieur D.que F.ois B..r..t écrites par lui-même peuvent être attribuées à Dominique François Beaufort, patronyme associé à St Nazaire-les-Eymes ; nous citerons encore dans le texte le nom de Montbonnot (« François B… c’est le petit de la fille de Madame M… de Montbonnot » page 59) seigneurie du hameau principal de Saint-Nazaire-les-Eymes.« Lorsque le détachement et le conducteur arrivèrent à Lumbin plusieurs de nous le virent et comme il avait encore un lieu pour arriver au Touvet, nous lui dîmes que nous le joindrions avant de partir de là. Alors nous allons tous ensemble couché à Montmélian et le sixième jour après nous étions à la grande croix sur le Mont Cenis où était le premier bataillon franc de la République (…) C’était le 23 Prairial an 2 de La République (11 juin 1794 vieux style) que nous arrivâmes sur le Mont Cenis (…) pour attaquer les piémontais. » Réquisitionné dans l’Armée d’Italie à la conquête du Piémont au printemps 1794, il revint partiellement sourd de ses campagnes dans les Alpes. « Je dis adieu à l’amour et à mes travaux champêtres et me rendis à la ville pour chercher un établissement qui put me convenir (…) je fus chez mon chapelier avec lequel j’étais assez ami, je lui fis part de mes intentions et lui demandais des conseils, il me fit voir de suite qu’aucun état ne pouvait me convenir mieux que le sien il m’en démontra toutes les parties et de plus qu’avec cet été lorsque l’on voulait voyager et travailler dans les grandes villes c’était le plus agréable et que ces voyages étaient indispensables pour faire un bon ouvrier à même de bien connaître son état pour le commerce si on voulait s’établir. (…) je lui demandais s’il voulait me prendre en apprentissage chez lui et combien il me faudrait de temps pour me mettre en état de faire mon tour de France, il me dit qu’il me prendrait et qu’il me fallait dix-huit mois pour me rendre ouvrier capable de travailler en France et même à Malines et Bruxelles (…) Me voilà donc une aiguille à la main pour faire avec quelques morceaux de toiles bleues pour faire des coiffes de chapeaux pour les paysans ».Son tour de France l’amène à Paris où d’abord ouvrier, il se marie puis se met à son compte. « J’ai continué d’exercer mon état jusqu’au janvier 1823 où je vendis mon fond et tout ce qui y avait rapport ». Précieux souvenirs inédits destinés à ses enfants d'un chapelier isérois né sous l'Ancien Régime, illustré d'un plan topographique manuscrit de la Vallée du Grésivaudan en Dauphiné en 1829. [Saint-Nazaire-les-Eymes]. Elsa Donadieu, Christine Penon et Emmanuelle Vin, État des lieux patrimonial, commune de Saint-Nazaire-les-Eymes, 2013-2014 [Parc naturel régional de Chartreuse / Service du Patrimoine culturel de l’Isère / Conservation Départementale de Savoie] ; Groupe Patrimoine de Saint-Nazaire-les-Eymes, Flâneries dans Saint-Nazaire-les-Eymes, Les Drogeaux, 2010 ; Groupe Patrimoine de Saint- Nazaire-les-Eymes, La vie locale de l’ancien régime à nos jours. ‎

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EUR6,500.00 (€6,500.00 )

‎COLLECTIF‎

Reference : R110052953

(1922)

‎L'INTERMEDIAIRE DES CHERCHEURS ET CURIEUX N° 1553 - QUESTIONS. — 89 : Les femmes inhumées au Vatican. — 90 : L’épée du comte de Paris.—Manuscrit de souvenirs anonymes sur la duchesse de Praslin. — France, libraire. — L’Atlantide en Hollande. —‎

‎L'INTERMEDIAIRE DES CHERCHEURS ET CURIEUX. 10 FEVRIER 1922. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Questions de 89 à 98. Réponses de 99 à 135. Lectures en colonnes.. . . . Classification Dewey : 1-Le savoir‎


‎Sommaire : QUESTIONS. — 89 : Les femmes inhumées au Vatican. — 90 : L’épée du comte de Paris.—Manuscrit de souvenirs anonymes sur la duchesse de Praslin. — France, libraire. — L’Atlantide en Hollande. — 91 : Le cartu-laire de l’abbaye de Fontevrault. — Gentilshommes de la Chambre du Roi de France au xv° siècle — Portraits des frères de Casta-gnères de Châteauneuf. — Champtoceaux au début de l’insurrection vendéenne. — 92 : Augustin Dehargues, général Vendéen. — Le comte de Druides et sa ressemblance avec Lcuis XIV. — 93 : Fleury dè La Bruère. — Galimard, grammairien. — Haguenaud. — 94 : Molièie. — Nauroy et son influence occulte au temps du président Carnot. — 95 : Famille Paer. — Le chevalier de la Pelouze.—Spencer Smith à Caen. — 96 : Le Tors-Sicoud. — Armoiries à retrouver : 11 fusées de gueules, — 97 : Origine du mot « Mesnil-Sterling ». — Romans à retrouver. — Les Louisets, en Bretagne. — Pie XI : ses armoiries — 98 : Appartements historiques. — Garville, ami de Mlle Clairon. — Voltaire : l’heure du diable. — Auteur à indiquer.RÉPONSES. — 99 : Napoléon III et Emile Olli-vier. — Les futures armoiries de la ville de Paris. — ioa ; Prince de Schiernstein à identifier. — 104 : Indépendance de la Grèce. — Une Musulmane au couvent. — 105 : Les Mémoires de Louis-Philippe. — 106 : Les Religieuses de l'Abbaye aux Bois. — L’abbaye de Vauluisant. — 107 : Collégium Marchia-num. — Le Père Duchesne et la caserne Bonne-Nouvelle. — Paul Bonaparte. — 108 : Henry de Buade, seigneur de Cullestre et de Cussy-le-Chastel. — François-Ignace Carpentier de Changy. — 109 : Chabannes. — 110 : Hélène de Cotentin de Tourville. — Famille de Couët du Vivier de Lory. — Famille de Custine. — m : Debureau ou Deburau — Delanoue. — 112 : Dosso-Dossi. — 114 : Le général Mellinet et la famille Thiers. — 116 : Ferrari. — *17: De lngelnheim. — 118: De Launay — Laureau de Saint-André. — Famille de Laurière (Périgord) — 119 : Balzac et la famille Valmore. — 129 : Le passé de Mata-Hari. — Le président Masaryk est-il d’origine nraélite ? 121 : Standhal ou Stin-dhal. — 122 : Salignac. - Zincii. — Antoine de Tournon. — Achèvement des Souvenirs du Comte Apponyi et de Victor de Balabine.—12} : L’auteur d’Ubu Roi. — 125 : La Tragédie court les rues. — Epigramme sur Napoléon 1er. — 127 : Glossaire des patois ou dialectes des provinces françaises. - 129]: Journaux de province centenaires. — les Poètes ouvriers. — 130 : Le prénom Fanélie.—131 : Mené. — Anucher. — Singe pour patron. — 132 : Mécardes (Signification du mot). — Ganymédisme madécasse. — 133 : Lettres anonymes. Scandale collectif. — 134 : Instinct maternel des Animaux. —- La couleur des cheveux d'une morte.TROUVAILLES ET CURIOSITÉS. — 135 : Propriétaires et locataires en l'an IV (1796). Classification Dewey : 1-Le savoir‎

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EUR19.80 (€19.80 )

‎[Imprimerie Emile Flouret] - ‎ ‎DE LA BATUT, Jeanne et Pierre‎

Reference : 44471

(1900)

‎Carnet Manuscrit de "Souvenirs et anecdotes de Tante Lair", Angèle Lair, fille du peintre Alexandre-Gabriel Decamps, vraisemblablement notés par sa nièce Jeanne Dentu Epouse De La Batut puis son petit neveu Pierre de La Batut.[ Anecdotes sur Decamps, Gambetta, Emile Gaboriau, etc. ] : [ Témoignage détaillé sur la mort de Decamps ]. [ ... ] "Un jour Decamps invité [chez ] Napoléon III ne voulait s’y rendre qu'avec une femme et ses filles et son épouse refusant d'y aller, fit habiller en Amazone son fils qui avait une jolie figure efféminée. Personne ne s'aperçut de la supercherie, et chacun se demandait quel était cette jeune inconnue que Decamps accompagnait ainsi. Mais cela fit un scandale énorme et le lendemain toute la ville en parlait ; et le peintre s'en amusait beaucoup car il se souciait peu de l'opinion des autres. Enfin un ami qu'on avait mis dans la confidence raconta l'histoire et les potins s'apaisèrent, chacun disant : « C'est bien une idée d'artiste »." [...] "Decamps fit son premier tableau à l'huile de vers l'âge de 14 ans et le donna à une cousine [...] La scène était très animée et recelait déjà réel talent. Musard, l'introducteur des cafés-concerts en France, ayant vu ce tableau : « le jeune homme qui l'a fait, s'il continue, fera certainement son chemin ». Cela n'empêcha que le père de deux camps s'opposa longtemps à ce que son fils soit peintre ; il voulait en faire un notaire comme lui." [...] Il était très indépendant. Traité avec ses amis, éléments à s'amuser en compagnie, il avait, cependant un fond de mélancolie incurable." [...] « Les amis de ma femme ne sont pas mes amis », disait mon grand-père Dentu.[...] "M. Emile Gaboriau avait pour maîtresse une blanchisseuse. Il l'épousa après avoir été soigné par elle durant une maladie, mais sa mère ne lui pardonna pas. [...] Gambetta, ayant gagné (à la bourse, je crois) 4 millions et ne voulant pas qu'on le sache car un républicain milliardaire est toujours suspect s'acheta l'île de Porquerolles mais au nom de M. E. De Roussen, son secrétaire. Gambetta étant mort rapidement sans avoir le temps de régulariser la situation, M. de Roussen conserva, sans scrupules, l'île de Porquerolles. Sa femme, directrice d'une maison de correction dans l'île, se fit remarquer par sa brutalité, sa cruauté et fut d'ailleurs condamné de ce chef." [...] "Ma bisaïeule Mme Caumartin, veuve d'un avoué, propriétaire d'un hôtel particulier au coin de la rue Caumartin et du boulevard des Italiens vendus 2 millions au Crédit Lyonnais, versa 1 million pour libérer son gendre, dentu, de prison où il se trouvait à la suite de polémiques dans le drapeau blanc. Sans doute pour payer ses amendes. Cette somme fut déduite de l'héritage de Mme Dentu afin que les soeurs de cette dernière n'en supportent pas les conséquences." [...] Decamps avait un ours. Il le prêta un ami qui le mena au bal de l'opéra où on le prit pour un déguisé. Puis il le laissa pour danser et l'ours, s'en fut coucher dans une loge où il s'endormit. Après le bal, une ouvreuse vint lui taper sur l'épaule et pensa mourir de frayeur quand elle s'aperçut que c'était un ours véritable." [ Notes sur Mme Gonzalez, femme du romancier, mère d'Eva Gonzalez, élèvre de Berthe Morizot ; notes sur la famille de Ponson du Terrail ]‎

‎1 cahier d'écolier, Imprimerie Emile Flouret, Bergerac, 7 pages manuscrites, s.d. (circa 1900-1930 ?) [ Témoignage détaillé sur la mort de Decamps ]. [ ... ] "Un jour Decamps invité [chez ] Napoléon III ne voulait s’y rendre qu'avec une femme et ses filles et son épouse refusant d'y aller, fit habiller en Amazone son fils qui avait une jolie figure efféminée. Personne ne s'aperçut de la supercherie, et chacun se demandait quel était cette jeune inconnue que Decamps accompagnait ainsi. Mais cela fit un scandale énorme et le lendemain toute la ville en parlait ; et le peintre s'en amusait beaucoup car il se souciait peu de l'opinion des autres. Enfin un ami qu'on avait mis dans la confidence raconta l'histoire et les potins s'apaisèrent, chacun disant : « C'est bien une idée d'artiste »." [...] "Decamps fit son premier tableau à l'huile de vers l'âge de 14 ans et le donna à une cousine [...] La scène était très animée et recelait déjà réel talent. Musard, l'introducteur des cafés-concerts en France, ayant vu ce tableau : « le jeune homme qui l'a fait, s'il continue, fera certainement son chemin ». Cela n'empêcha que le père de deux camps s'opposa longtemps à ce que son fils soit peintre ; il voulait en faire un notaire comme lui." [...] Il était très indépendant. Traité avec ses amis, éléments à s'amuser en compagnie, il avait, cependant un fond de mélancolie incurable." [...] « Les amis de ma femme ne sont pas mes amis », disait mon grand-père Dentu.[...] "M. Emile Gaboriau avait pour maîtresse une blanchisseuse. Il l'épousa après avoir été soigné par elle durant une maladie, mais sa mère ne lui pardonna pas. [...] Gambetta, ayant gagné (à la bourse, je crois) 4 millions et ne voulant pas qu'on le sache car un républicain milliardaire est toujours suspect s'acheta l'île de Porquerolles mais au nom de M. E. De Roussen, son secrétaire. Gambetta étant mort rapidement sans avoir le temps de régulariser la situation, M. de Roussen conserva, sans scrupules, l'île de Porquerolles. Sa femme, directrice d'une maison de correction dans l'île, se fit remarquer par sa brutalité, sa cruauté et fut d'ailleurs condamné de ce chef." [...] "Ma bisaïeule Mme Caumartin, veuve d'un avoué, propriétaire d'un hôtel particulier au coin de la rue Caumartin et du boulevard des Italiens vendus 2 millions au Crédit Lyonnais, versa 1 million pour libérer son gendre, Dentu, de prison où il se trouvait à la suite de polémiques dans le drapeau blanc. Sans doute pour payer ses amendes. Cette somme fut déduite de l'héritage de Mme Dentu afin que les soeurs de cette dernière n'en supportent pas les conséquences." [...] Decamps avait un ours. Il le prêta un ami qui le mena au bal de l'opéra où on le prit pour un déguisé. Puis il le laissa pour danser et l'ours, s'en fut coucher dans une loge où il s'endormit. Après le bal, une ouvreuse vint lui taper sur l'épaule et pensa mourir de frayeur quand elle s'aperçut que c'était un ours véritable." [ Notes sur Mme Gonzalez, femme du romancier, mère d'Eva Gonzalez, élèvre de Berthe Morizot ; notes sur la famille de Ponson du Terrail ]‎


‎Intéressant recueil d'anecdotes diverses, rédigé d'après les témoignages de la tante Angèle Lair par Jeanne Dentu ou par son fils Pierre de La Batut.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR180.00 (€180.00 )

‎Léon Daudet‎

Reference : DMI-850

(1920)

‎Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux — Fantômes et Vivants — Devant la douleur — L'entre-deux-guerres — salons et journaux. Première édition collective. Exemplaire enrichi du manuscrit d'un article de 9 pages sur la liberté d'écrire (1894)‎

‎Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux — Fantômes et Vivants — Devant la douleur — L'entre-deux-guerres — salons et journaux, Paris, Nouvelle Librairie Nationale, coll. Les Écrivains de la Renaissance, 1920, 669 p., relié. Première édition collective de ces souvenirs publiés en 4 volumes de 1914 à 1917. Reliure signée J. Vieulle au chiffre de C.J. (Claudius Jacquet, secrétaire de la Nouvelle Revue), demi-basane, ornementation et titres dorés, dos lisse éclairci. Couvertures conservées. Exemplaire n°3143 sur vélin teinté des Papeteries Navarre. Exemplaire unique de Claudius Jacquet (provenance) dans lequel l'ancien secrétaire de La Nouvelle Revue (où Daudet fit ses premières armes et fut ardemment soutenu par sa directrice, Juliette Adam), a truffé un très bel article manuscrit de Léon Daudet pour la quinzaine littéraire de La Nouvelle Revue intitulé "La liberté d'écrire" : "le hasard a réuni sur ma table quatre volumes de styles, d'époques, d'intentions de caractères forts différents : le Discours sur la servitude volontaire, les Lettres Persanes, le Contrat Social et les Paroles d'un Croyant." A partir de la relecture de ces quatre ouvrages de la Boétie, Montesquieu, Rousseau et Lamennais, Daudet formule une réflexion sur le sens de et la raison d'être de la Littérature : "il n'est pas un ouvrage important dans les temps modernes qui n'ait plus ou moins manifesté l'esprit d'opposition. Cet esprit qui parait détestable à beaucoup de gens, par l'ignorance où ils sont des conditions de la pensée, est le levain de toute nouveauté. Celui qui est content des choses établies n'a qu'à se taire et à jouir tranquillement de son bien-être". Certains écrits de Rabelais, Montaigne, Dante, Molière, Pascal, Voltaire, Diderot sont autant d'occasion de rappeler, pour Daudet, que n'importe quel gouvernement autoritaire trouverait de quoi les "faire pendre dix fois" : "Or il n'y a pas de tyrannie qui ait empêché les choses nécessaires d'être dites, les paroles fatales d'être prononcées, les hypothèses dangereuses de circuler" alors que sous les régimes dits libéraux "une moitié de l'art est captive. La censure interdit au théâtre de traiter les grands sujets". Très bel exemplaire enrichi d'un manuscrit autographe de l'article que Daudet publia dans le numéro du 1er juillet 1894.‎


Librairie À la Demi-Lune - Aigues-Vives

Phone number : 06 22 83 47 26

EUR300.00 (€300.00 )

‎VAUDOYER, Jean-Louis‎

Reference : 63957

(1929)

‎[ Manuscrit autographe signé d'un article sur Théodore Aubanel ] Billet de Minuit : "Aubanel fêté en Avignon ou Le souvenir d'Aubanel" : "On vient de clore le cycle des fêtes données en Avignon ces dernières semaines pour commémorer le centenaire de Théodore Aubanel. Dans ce jardin du musée Calvet, où, voici peu de temps, Pol Neveux honorait le passage de Stendhal, un écrivain du nord de la Loire (le signataire de ces lignes), invité par l'Académie du Vaucluse, a apporté à la poésie méridionale l'hommage d'Oïl à Oc. Hommage d'autant plus convaincu et justifié que les chants intimes de Théodore Aubanel, par la qualité de coeur qui les dicte, par leur accent de vérité humaine et permanente, rayonnent bien au-delà de leur foyer. Les vingt-cinq petites pièces qui, dans la Grenade Entr'Ouverte, composent le "Livre de l'Amour" ont été souvent comparées, égalées à l'Intermezzo de Henri Heine. Intermezzo latin, où celui qui devait chanter plus tard en vers impérissables la vénus d'Arles élève, songeant à celle qu'il aima et qui s'est faite religieuse, sa plainte pure, brûlante et soumise. [...] [il évoque : ] "la pauvre fille de Charité, cette "Zani" au visage d'espagnole qui, pour la robe de bure des Soeurs de St Vincent de Paul, quitta la robe "couleur-de-Grenade" qu'elle portait le jour où Aubanel la vit pour la première fois. Les souvenirs terrestres de Zani et d'Aubanel, dans leur matérialité pour ainsi dire décantée, sont pieusement conservés dans la famille du poëte. Présentement, on peut les voir dans une salle du musée Calvet. Il y a là des portraits d'Aubanel, des siens, entre autres du "Corsaire grec" dont le poète descendait. Il y a là aussi un portrait de Zani, pas bien grand, tout modeste, sombre hostie offerte aux mystères cruels du sacrifice. Il y a là des manuscrits, des lettres ; ce touchant "cahier rouge" où Aubanel consigna mille détails tendres [... ] Enfin, dans sa blancheur immaculée, voici le grand exemplaire unique de La Grenade Entr'ouverte, que le poète fit imprimer spécialement "pour Zani" et que sa sainte inspiratrice, toute vouée à soigner les vieillards, à guider les enfants ne devait jamais, pour le presser sur un coeur inconsolé, toucher de ses maines mortelles".‎

‎Manuscrit autographe signé de 2 pages format 25 x21 cm, s.d. [1929 ] : Billet de Minuit : "Aubanel fêté en Avignon ou Le souvenir d'Aubanel" : "On vient de clore le cycle des fêtes données en Avignon ces dernières semaines pour commémorer le centenaire de Théodore Aubanel. Dans ce jardin du musée Calvet, où, voici peu de temps, Pol Neveux honorait le passage de Stendhal, un écrivain du nord de la Loire (le signataire de ces lignes), invité par l'Académie du Vaucluse, a apporté à la poésie méridionale l'hommage d'Oïl à Oc. Hommage d'autant plus convaincu et justifié que les chants intimes de Théodore Aubanel, par la qualité de coeur qui les dicte, par leur accent de vérité humaine et permanente, rayonnent bien au-delà de leur foyer. Les vingt-cinq petites pièces qui, dans la Grenade Entr'Ouverte, composent le "Livre de l'Amour" ont été souvent comparées, égalées à l'Intermezzo de Henri Heine. Intermezzo latin, où celui qui devait chanter plus tard en vers impérissables la vénus d'Arles élève, songeant à celle qu'il aima et qui s'est faite religieuse, sa plainte pure, brûlante et soumise. [...] [il évoque : ] "la pauvre fille de Charité, cette "Zani" au visage d'espagnole qui, pour la robe de bure des Soeurs de St Vincent de Paul, quitta la robe "couleur-de-Grenade" qu'elle portait le jour où Aubanel la vit pour la première fois. Les souvenirs terrestres de Zani et d'Aubanel, dans leur matérialité pour ainsi dire décantée, sont pieusement conservés dans la famille du poëte. Présentement, on peut les voir dans une salle du musée Calvet. Il y a là des portraits d'Aubanel, des siens, entre autres du "Corsaire grec" dont le poète descendait. Il y a là aussi un portrait de Zani, pas bien grand, tout modeste, sombre hostie offerte aux mystères cruels du sacrifice. Il y a là des manuscrits, des lettres ; ce touchant "cahier rouge" où Aubanel consigna mille détails tendres [... ] Enfin, dans sa blancheur immaculée, voici le grand exemplaire unique de La Grenade Entr'ouverte, que le poète fit imprimer spécialement "pour Zani" et que sa sainte inspiratrice, toute vouée à soigner les vieillards, à guider les enfants ne devait jamais, pour le presser sur un coeur inconsolé, toucher de ses maines mortelles".‎


‎Beau manuscrit autographe signé de Jean-Louis Vaudoyer de son bel article consacré au grand poète du Félibrige, Théodore Aubanel (1829-1886). Il y évoque notamment la figure de Jenny Manivet dite "Zani", premier amour du poète avignonnais. On joint une carte postale ancienne du monument de Théodore Aubanel à Avignon.‎

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