Paris, Librairie Plon, 1936. In-12 broché, 237 pp. Quelques rousseurs sur la couverture, intérieur en bon état mais un peu défraîchi en marge.
Reference : 32166
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LE SERPENT QUI PENSE
M. ERIC BIBAULT
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Lyon, La Manufacture, 1987, gr. in-8°, 556 pp, 32 planches d'illustrations hors texte (20 en couleurs), chronologie, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Si Molière est le plus universel des écrivains français, il le doit au rayonnement originel de l'art théâtral, dont il domine l'histoire en compagnie de Shakespeare. Bien qu'il ait toujours affirmé que ses pièces étaient écrites pour être jouées, la splendeur incorruptible de son texte consacre la primauté de l'écrit dans la tradition occidentale. Après treize ans de péripéties et d'errance à travers la France, de Pézenas à Lyon, la charrette de l'Illustre-Théâtre revient à Paris afin de livrer une ultime bataille. Encore treize ans, et Molière, pitre blême, vomit le sang sur son plastron blanc, en plein théâtre, seul avec son public, loin du carnaval monarchique dont un Florentin aux dents longues "a réussi à le faire écarter". La vie et l'oeuvre de Molière sont inhérentes à l'histoire du théâtre dans ce qu'elle a de plus essentiel. Raconter le théâtre, c'est aussi raconter Molière.
Paris, Crès et Cie 1924 2 in -4 Cartonnage Plein Maroquin havane , dos et plats ornés. 753 [p.p]778 [p.p]
Très bon étatNeuf Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
Pézenas, “Les Amis de Pézenas”, 1973, in-4°, 395 pp, 231 illustrations de Georges Maury, Emile Beaume, Injalbert, Jeanniot, J. Sallez, L. Dellebecque, Bouvier, biblio, broché, bon état
"Ce fut Albert-Paul Alliés qui, avec son livre “Une ville d'Etats : Pézenas aux XVIe et XVIIe siècles” (1908, réimprimé en 1963), reprit toutes les anecdotes émanant de Poitevin de Saint-Cristol, un érudit piscénois, au lendemain de la Révolution, pour faire de Pézenas le séjour préféré de Molière et la résidence somptueuse du prince de Conti." (C. E. J. Caldicott, “Les séjours de Molière en Languedoc”, Revue d'histoire littéraire de la France, 1987) — "Une intéressante contribution à l'histoire de Pézenas aux XVIe et XVIIe siècles." (Revue des questions historiques)
Grasset, 1986, gr. in-8°, 478 pp, chronologie, 2 tableaux généalogiques, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Le plus populaire des écrivains français, et en même temps le plus mystérieux, Molière, avait besoin d'être redécouvert. Etait-il un bohème de génie, qui aurait appris son métier le long des routes, ou au contraire aborda-t-il le théâtre déjà muni d'une solide culture ? Quelles influences intellectuelles a-t-il subies ? Quels furent ses rapports avec Louis XIV, sans l'appui duquel il n'aurait jamais pu devenir Molière ? Etait-il incroyant, ou religieux ? Où peut-on le mieux capter sa pensée, dans Tartuffe ou dans Don Juan ? Pourquoi la comédie ? Pourquoi cette prédilection pour la couleur verte ? Autant de questions, grandes ou petites, auxquelles ce livre s'efforce de répondre, en présentant de l'auteur le plus joué en France un portrait décapé et vif, aussi brillant qu'exhaustif.
Armand Colin, 1972, gr. in-8°, 415 pp, biblio, index des auteurs et des pièces cités, broché, bon état. Edition originale (Prix de l’Académie française 1973)
Les années 1640 à 1660 voient l'épanouissement de la comédie en France. Le genre, qui n'existait pratiquement plus avant 1629, apparaît avec les premières pièces de Rotrou et de P. Corneille, et le nombre de comédies croît rapidement. Mais la plupart de ces oeuvres se dégagent bien mal encore de la pastorale ou de la tragi-comédie, et les réussites sont isolées. A partir de 1640, au contraire, d'Ouville, P. Corneille, Scarron font jouer des comédies dont beaucoup resteront longtemps au répertoire. En dépit de la Fronde, funeste aux autres genres dramatiques, la production comique survit plutôt bien. D'autres auteurs, Boisrobert, Th. Corneille, Quinault, Molière, viennent relayer les premiers. Au total, c'est plus de quatre-vingts oeuvres qui sont jouées ou imprimées durant ces vingt ans. La comédie de cette époque a, d'autre part, des caractères qui lui sont propres et qu'on ne retrouvera plus après 1660. Elle est marquée, d'abord, par l'influence de la comedia espagnole. Plus de la moitié des comédies de cette période s'inspirent des auteurs d'outre-monts (Lope de Vega, Tirso de Molina, Calderon, Solorzano, Rojas...). A l'imitation de la comedia espagnole, comme du reste de la commedia italienne, la comédie française de cette période sera une comédie d'intrigue où l'auteur cherche davantage les situations romanesques et les retournements imprévus que la vérité dans la peinture des caractères et des moeurs. Certes, cette comédie d'intrigue survivra après 1660, mais elle cédera de plus en plus la place à la comédie de moeurs ou de caractère. La comédie des années 1640-1660 se distingue également par le goût qu'ont montré ses principaux représentants pour le jeu verbal et l'exploitation comique de toutes les ressources du langage : toutes les formes de jeu avec les mots se rencontrent dans les oeuvres de cette époque. L'auteur s'est attaché, d'une part, à retrouver à travers les oeuvres la permanence d'un petit nombre de thèmes et de situations, ressorts communs à toutes les intrigues, d'autre part à passer en revue les personnages, des masques traditionnels hérités de la comédie italienne aux caractères conventionnels, et aux types sociaux, qui manifestent déjà quelque goût pour la représentation des moeurs contemporaines. Enfin l'auteur fait l'inventaire des multiples procédés d'un style qui, par les effets de contraste, la fantaisie verbale, l'esprit ou la verve de l'auteur, a su provoquer le rire des spectateurs du temps et aussi souvent le nôtre. — "Est-il besoin de souligner l'intérêt capital de la thèse de Roger Guichemerre, ensemble d'études précises, présentées sous une forme synthétique, de la dramaturgie du genre comique entre 1640 et 1660 ? Elle porte en effet sur une période encore mal connue, qui a vu, non pas tout à fait les débuts, mais l'épanouissement quasi soudain d'une production comique abondante et variée, dont l'importance littéraire est double : d'une part, en effet, c'est la comédie de cette époque qui a nourri le génie de Molière – quelque distance que celui-ci ait su prendre à son égard – ; d'autre part elle a continué parallèlement à influencer ses contemporains et aussi, très largement, ses successeurs..." (André Blanc, Revue d'Histoire littéraire de la France, 1974)