Paris, La Cité des Livres, collection Le Roman Français aujourd'hui, 1926, in-8 reliure demi-veau havane à coins, dos richement orné, tranche supérieure dorée, filets dorés sur les plats, couverture d'origine conservée, 235 pp. . Edition numérotée 548/1250 sur vergé. ENVOI de l'auteur. Très jolie reliure. Couverture en très bon état, intérieur en bon état mais papier un peu jauni.
Reference : 32040
NOMBREUX AUTRES TITRES DU MEME AUTEUR, DONT DES E.O.
LE SERPENT QUI PENSE
M. ERIC BIBAULT
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1920 Paris, Éditions dArt « La Cible » J. Povolovzky & Cie éditeur, s.d. (Imprimé au Mans, par R.-N. Raimbault sur presses à bras, 1920 pour le texte et Ch. Monnoyer pour la couverture), 1 album grand in-folio (550 x 370 mm) en feuilles sous couverture de papier fort illustrée, de (1) f. (dédicace et justificatif), 1 cahier de 4 pp. illustrées de 8 bois gravés pour la préface de RENÉ-JEAN, et 12 planches gravées sur bois.Légères taches discrètes en couverture, parfait exemplaire par ailleurs.
Tirage strictement limité à 55 ex. signés au justificatif par Gaspard-Maillol ; celui-ci 1 des 25 sur papier pur chiffon (N°XLVI). Papier fabriqué par l'artiste avec le monogramme MT, correspondant à sa seconde fabrique.1 illustration en couverture, 8 bois gravés dans le texte pour la préface et 12 planches hors texte de Gaspard-Maillol. Vignette gravée sur bois (marque de léditeur) en 4e de couverture.Texte du justificatif : « Cet Album a été imprimé au Mans, sur presse à bras, par le graveur R. N. Raimbault et la Couverture par Ch. Monnoyer imprimeur. Louvrage a été tiré, sur les Papiers de Montval à la cuve et à la forme, des fabriques de Pierre Térouanne et Gaspard-Maillol ».Une note manuscrite de lartiste insérée dans un autre exemplaire passé en vente renseigne précisément : « Les gravures sont tout à fait mes premières gravures exécutées à Marly-le-Roi de 1910 à 1914. Cet album devait paraitre en 1914. La guerre en a empêché la parution, et n'a pu être publié qu'au Mans, qu'après avoir reconstitué dans cette ville ma petite fabrique de papier de Montval. Voilà pourquoi les feuilles de cet album sont filigranées MT (2e fabrique) ». Rare et très spectaculaire.****************************English translation :Strictly limited edition of 55 copies signedGASPARD-MAILLOL Women. Album of woodcuts by Gaspard-Maillol. Preface by RENÉ-JEAN.Paris, Éditions dArt La Cible J. Povolovzky & Cie publisher, sd (Printed in Le Mans, by R.-N. Raimbault on hand presses, 1920 for the text and Ch. Monnoyer for the cover), 1 large folio album (550 x 370 mm) in sheets under illustrated strong paper cover, of (1) f. (dedication and justification), 1 notebook of 4 pp. illustrated with 8 woodcuts for the preface by RENÉ-JEAN, and 12 woodcut plates.Slight discreet stains on the cover, otherwise a perfect copy.Strictly limited edition of 55 copies signed on the justification by Gaspard-Maillol; this one 1 of 25 on pure rag paper (N°XLVI).Paper made by the artist with the monogram MT, corresponding to his second factory. 1 illustration on the cover, 8 woodcuts in the text for the preface and 12 plates outside the text by Gaspard-Maillol. Woodcut vignette (publisher's mark) on the back cover. Text of the justification: "This Album was printed in Le Mans, on a hand press, by the engraver RN Raimbault and the Cover by Ch. Monnoyer printer. The work was printed, on the Papiers de Montval by vat and by form, from the factories of Pierre Térouanne and Gaspard-Maillol".A handwritten note from the artist inserted in another copy that was put up for sale states precisely: "... The engravings are my very first engravings executed in Marly-le-Roi from 1910 to 1914. This album was to be published in 1914. The war prevented its publication, and it could only be published in Le Mans, after having reconstituted my small paper factory in Montval in this town. This is why the sheets of this album are watermarked MT (2nd factory)."
Goncourt 1915. Envoi signé Paris, Arthème Fayard, [1915]. 1 vol. (120 x 185 mm) de 319 p. et 1 f. Broché. Édition originale. Envoi signé : «À Urbain Gohier, dont Gaspard dirait avec admiration : 'Ah ! celui-là, tu parles s'il sait moucher les fripouilles !' Bien cordialement, René Benjamin».
Prix Goncourt en 1915, Gaspard constitue l'un des premiers témoignages littéraires écrits sur la première guerre mondiale. Le 31 octobre 1914, les membres de l'Académie Goncourt se réunissent pour la première fois au restaurant Drouant, place Gaillon. L'issue de la guerre reste très incertaine et, dans ces conditions, les académiciens décident de ne pas décerner leur prix, et projettent alors d'en attribuer deux l'année suivante. La double attribution n'aura finalement lieu qu'en 1916 et, en décembre 1915, « afin de permettre aux jeunes auteurs qui avaient des romans sous presse ou en lecture au début de la guerre de prendre part au concours », c'est donc un seul prix qui est décerné. Il est attribué, pour la première fois depuis la création du Goncourt en 1903, à l'unanimité, et vient couronner Gaspard de René Benjamin. Mobilisé au début du conflit - à l'âge de 29 ans -, l'auteur livre ici une chronique de la vie de caserne et de front, à travers le personnage de Gaspard, un parigot hâbleur, gouailleur et débrouillard, censé être l'incarnation du poilu français. À la différence d'autres publications plus sombres, Gaspard se distingue par un ton allègre et satirique, donnant à lire les absurdités de la hiérarchie militaire. Parmi les douzaines d'ouvrages parus dès 1915 ayant pour thème le conflit naissant, Gaspard est surtout le premier et seul véritable roman : l'oeuvre eut un grand succès à sa parution et, renforcée du prix Goncourt, atteint très vite la centième édition. Selon Norton Cru, Gaspard fut le livre favori « d'un public maintenu dans l'ignorance de la situation militaire par cette censure du début, si stricte, si intransigeante. Paru un an plus tard, son succès eût été douteux ; deux ans plus tard, il aurait passé inaperçu. Sur un point Gaspard est plus vrai que Le Feu : le héros parisien seul parle l'argot, un argot légitime, pris sur le vif [...]. Cet éloge que je fais de l'auteur prouve son talent d'observer le langage des gens». Cet épisode ouvre une période particulière du Goncourt : en 1915, 1916, 1917 et 1918, les cinq prix seront tous décernés à des combattants et à leurs témoignages, plus ou moins romancés, du front. Cela témoigne à la fois de l'aura du récit de guerre et de la volonté des éditeurs - même motivés par des raisons commerciales - de documenter, par la littérature, ces années de conflit. Le couronnement de Gaspard consacra aussi Arthème Fayard, dont le rôle d'éditeur populaire s'accordait à l'élan national. Le livre connut de très nombreux tirages, devenant un véritable phénomène éditorial de guerre. Bel exemplaire. Précieux exemplaire enrichi d'un envoi à Urbain Gohier, polémiste et journaliste socialiste, célèbre pour ses prises de position dreyfusardes puis ses engagements antimilitaristes. Cette dédicace, teintée d'humour et de complicité, illustre les cercles de polémistes et de publicistes que fréquentait Benjamin et souligne la portée politique de son roman. René Benjamin fut, en 1938, le premier lauréat du prix Goncourt à intégrer le jury. Jean Norton Cru, Témoins, 567 ; Talvart, I, 355.
Tirage spécial pour « Les XX», signé par l'auteur Paris, Arthème Fayard, 1915. 1 vol. (165 x 250 mm) de 319 p. En feuilles, sous double couverture, chemise et étui de l'éditeur. Édition originale. Tirage spécial à 20 exemplaires réimposés sur vélin d'Arches, réservés pour « Les XX» et signés par l'auteur (n° 2). Ce tirage sur vélin d'Arches, distinct du tirage de luxe de l'édition Fayard (20 ex. sur hollande), fut réservé à la société bibliophile des XX ; il contient une double couverture, celle de Fayard et celle pour les XX.
Prix Goncourt en 1915, Gaspard constitue l'un des premiers témoignages littéraires écrits sur la Grande Guerre. Le 31 octobre 1914, les membres de l'Académie Goncourt se réunissent pour la première fois au restaurant Drouant, place Gaillon. L'issue de la guerre reste très incertaine et, dans ces conditions, les académiciens décident de ne pas décerner leur prix, et projettent alors d'en attribuer deux l'année suivante. La double attribution n'aura finalement lieu qu'en 1916 et, en décembre 1915, « afin de permettre aux jeunes auteurs qui avaient des romans sous presse ou en lecture au début de la guerre de prendre part au concours», c'est donc un seul prix qui est décerné. Il est attribué, pour la première fois depuis la création du Goncourt en 1903, à l'unanimité, et vient couronner Gaspard de René Benjamin. Mobilisé au début du conflit - à l'âge de 29 ans -, l'auteur livre ici une chronique de la vie de caserne et de front, à travers le personnage de Gaspard, un parigot hâbleur, gouailleur et débrouillard, censé être l'incarnation du poilu français. À la différence d'autres publications plus sombres, Gaspard se distingue par un ton allègre et satirique, donnant à lire les absurdités de la hiérarchie militaire. Parmi les douzaines d'ouvrages parus dès 1915 ayant pour thème le conflit naissant, Gaspard est surtout le premier et seul véritable roman : l'oeuvre eut un grand succès à sa parution et, renforcée du prix Goncourt, atteint très vite la centième édition. Selon Norton Cru, Gaspard fut le livre favori « d'un public maintenu dans l'ignorance de la situation militaire par cette censure du début, si stricte, si intransigeante. Paru un an plus tard, son succès eût été douteux ; deux ans plus tard, il aurait passé inaperçu. Sur un point Gaspard est plus vrai que Le Feu : le héros parisien seul parle l'argot, un argot légitime, pris sur le vif [...]. Cet éloge que je fais de l'auteur prouve son talent d'observer le langage des gens». Cet épisode ouvre une période particulière du Goncourt : en 1915, 1916, 1917 et 1918, les cinq prix seront tous décernés à des combattants et à leurs témoignages, plus ou moins romancés, du front. Cela témoigne à la fois de l'aura du récit de guerre et de la volonté des éditeurs - même motivés par des raisons commerciales - de documenter, par la littérature, ces années de conflit. René Benjamin fut, en 1938, le premier lauréat du prix Goncourt à intégrer le jury. Jean Norton Cru, Témoins, 567 ; Talvart I, 355.
Editions Seghers , Savants du Monde Entier Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1965 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche et noir, titre en carmin, illustrée d'un portrait de Monge de profil en noir et blanc In-8 1 vol. - 191 pages
8 planches hors-texte d'illustrations en noir et blanc, portraits, fac-similés (complet) et une planche dans le texte (fac-similé de la page de titre de la Décade égyptienne) 1ere édition, 1965 Contents, Chapitres : 1. Arago : Gaspard Monge - Biographie de Gaspard Monge (161 pages) - Fac-similé de la page de titres de la Décade Egyptienne - 2. Essai historique sur les services et les travaux scientifiques de Gaspard Monge par Charles Dupin (EXTRAITS) - 3. Bibliographie détaillée des travaux de Monge, quelques travaux sur Monge également. - Gaspard Monge, comte de Péluse, né le 9 mai 1746 à Beaune et mort le 28 juillet 1818 à Paris (ancien 10e arrondissement), est un mathématicien et homme politique français. Son uvre considérable mêle géométrie descriptive, analyse infinitésimale et géométrie analytique. En parallèle à ses travaux de recherche, il enseigne une grande partie de sa vie et a comme élèves beaucoup des futurs grands mathématiciens français du XIXe siècle. Il joue un grand rôle dans la Révolution française, tant du point de vue politique que du point de vue de l'instauration d'un nouveau système éducatif : il participe à la création de l'École normale de l'an III et de l'École polytechnique (en 1794), deux écoles où il enseigne la géométrie. Il concourt également avec Berthollet, Chaptal et Laplace à la création de l'École d'arts et métiers. Il est également membre de la commission des sciences et des arts lors de la campagne d'Italie (17961797), et chargé de mission dans l'expédition d'Égypte (17981799). - Il s'agit bien du texte publié par François Arago, Biographie de Gaspard Monge, ancien membre de l'Académie des sciences, lue à la séance publique du 11 mai 1846, dans Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France, Gauthier-Villars, Paris, 1854, tome 24, p. I-CLVII (sauf erreur, c'est le texte complet) - François Arago Écouter est un astronome, physicien et homme d'État français, né le 26 février 1786 à Estagel (Roussillon) et mort le 2 octobre 1853 à Paris. (source : Wikipedia) couverture à peine jaunie avec un numéro au coin supérieur gauche du plat inférieur, intérieur propre, papier legerement jauni, cela reste un bon exemplaire du texte de François Arago publié en 1846 dans les Mémoires de l'Académie des Sciences, auquel on a ajouté quelques illustrations et des extraits du texte de Charles Dupin sur les travaux de Monge, ainsi qu'une bibliographie. (Bien complet des 8 planches hors-texte).
Paris, Ambroise Vollard, 1904. Un vol. au format pt in-4 (254 x 188 mm) de xxiii - 310 pp., en feuilles, sous couverture titrée.
Un des 100 exemplaires numérotés du tirage sur Chine (deuxième papier après les 20 de tête sur Japon) de cette ''in téressante publication''. (in Carteret). Il s'agrémente - ici en premier tirage - de délicates compositions par Armand Séguin (213 dessins gravés par Tony, Jacques et Camille Beltrand). ''Cet artiste, épigone de Gauguin, ne connut pas durant sa brève existence, le succès ou, tout du moins, l'attention des amateurs qu'il pouvait espérer. Son activité artistique s'accomplit surtout dans la région de Pont-Aven. Gauguin l'encouragea, allant jusqu'à écrire la préface de son exposition en 1895. Il participa à la fondation et aux premières manifestations du groupe des Nabis. Il illustra Gaspard de la nuit et Manfred de Byron''. (in Bénézit). Considéré comme l'inventeur du poème en prose, Gaspard de la nuit demeure l'oeuvre qui fit passer Bertrand à la postérité.Avec Sainte-Beuve, auteur d'une notice, David d'Angers se chargea de la publication de Gaspard de la nuit, qui aboutit enfin en novembre1842. Le 15janvier1843, la Revue des Deux Mondes fit paraître une critique de Paul de Molènes qui signalait un certain charme et de la nouveauté, mais laissait transparaître le scepticisme de son auteur, au contraire d'Émile Deschamps, qui, dans La France littéraire, évoqua l'ouvrage avec enthousiasme. Cependant, cette édition originale, établie à partir d'une copie plus ou moins fautive du manuscrit original déposé par Bertrand chez Renduel et réalisée par l'épouse du sculpteur, comportait de nombreuses erreurs. En 1925, une nouvelle édition, de Bertrand Guégan, établie sur une copie réalisée par ses soins sur un manuscrit original - peut-être celui qu'Élisabeth Bertrand vendit à Jules Claretie -, corrigea les erreurs les plus flagrantes. En 1980, Max Milner reprit le texte de l'édition Guéguan, enrichi de «pièces détachées», d'«appendices» et d'un solide appareil critique. Ce n'est qu'à partir de 1992, avec l'acquisition par la Bibliothèque nationale d'un manuscrit calligraphié par l'auteur, qu'il fut permis de publier un volume conforme aux vœux du poète, tant du point de vue de la mise en page que de l’illustration de l’œuvre, et, par ses variantes, qu'il s'agisse de ratures ou d'ajouts, d'apprécier son travail de création. «D'un caractère formel novateur, d'une esthétique remarquable, et d'une valeur littéraire inestimable, ce manuscrit peut être à juste titre considéré comme une véritable œuvre d'art, influencée par les motifs religieux du Moyen Âge et sa mystique». En 1862, Charles Baudelaire expliqua, dans sa lettre-dédicace à Arsène Houssaye du Spleen de Paris:«J'ai une petite confession à vous faire. C'est en feuilletant, pour la vingtième fois au moins, le fameux Gaspard de la Nuit, d'Aloysius Bertrand (un livre connu de vous, de moi et de quelques-uns de nos amis, n'a-t-il pas tous les droits à être appelé fameux?) que l'idée m'est venue de tenter quelque chose d'analogue, et d'appliquer à la description de la vie moderne, ou plutôt d'une vie moderne et plus abstraite, le procédé qu'il avait appliqué à la peinture de la vie ancienne, si étrangement pittoresque.» Par ces lignes, Baudelaire a contribué à attribuer la paternité du poème en prose à Bertrand, que d'autres auteurs donnent plutôt à Maurice de Guérin. C'est lui, de même, qui décida Charles Asselineau à réimprimer, avec Poulet-Malassis, Gaspard de la Nuit en 1868.Les Symbolistes achevèrent de faire passer Bertrand du statut de «petit romantique» à celui d'auteur culte: Auguste Villiers de l'Isle-Adam publia dès 1867 plusieurs pièces de Gaspard dans sa Revue des lettres et des arts ; Stéphane Mallarmé témoigna toute sa vie d'une grande révérence à l'égard de cet auteur, qu'il avait découvert à vingt ans; Jean Moréas poussa son admiration jusqu'à regretter que Verlaine ne l'ait pas inclus parmi ses «poètes maudits». Autre figure du monde poétique français de la seconde moitié du xixesiècle, Théodore de Banville cita, dans sa préface de La Lanterne magique (1883), Bertrand et Baudelaire comme ses modèles. Toutefois, la reconnaissance de son œuvre n'intervint qu'au xxesiècle. C'est Max Jacob qui, après Baudelaire, contribua le plus à attirer l'attention sur Bertrand, qu'il présenta comme l'inventeur du poème en prose. Par la suite, les surréalistes contribuèrent largement à la popularité de Bertrand, décrit comme un «poète cabalistique». André Breton le qualifia ainsi dans son Manifeste du Surréalisme (1924) de «surréaliste dans le passé».Maurice Ravel mit en musique, pour le piano, les poèmes Ondine, Le gibet et surtout Scarbo, pièce de virtuosité unique (Gaspard de la nuit, 1908). Carteret IV, Le Trésor du bibliophile / Illustrés modernes, p. 71 - Bénézit IX, Dictionnaire des peintres, p. 506 - Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France, p. 297. Dos légerement ridé. Rousseurs sur les plats ; très rares dans le texte. Nonobstant, très belle condition. Exemplaire non coupé. Bulletin de souscription conservé.