Paris, Renouard, Henri Laurens, coll Les grands Artistes, 1932, in-8 broché, 125 pp + Table, 24 ill. hors-texte. Couverture en BE, intérieur en TBE.
Reference : 2725
LE SERPENT QUI PENSE
M. ERIC BIBAULT
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4 volumes in-8 (220 x 138 mm), demi-maroquin rouge à coins, dos janséniste à 5 nerfs, pièces d'armes dorées en pied, titre et tomaison dorés, tête dorée. Paris, Jules Labitte, 1842-1844.
Edition originale de ces mémoires fondamentales pour l'histoire de la période révolutionnaire et de l'Empire, publiés à titre posthume par Hippolyte Carnot et David d'Angers.Avocat au Parlement de Toulouse élu à la Constituante puis à la Convention nationale, Bertrand Barère de Vieuzac (1755-1841) s'imposa comme l'une des principales figures de la Plaine avant de se rapprocher de la Montagne à partir du printemps 1793. Membre du Comité de salut public, il fut condamné sous la Convention thermidorienne, mais parvint à s'évader et à se cacher jusqu'au début du Consulat. Il retrouva des fonctions sous l'Empire et durant les Cent-Jours. Barère a été quantitativement l'orateur le plus important de la Convention : il intervint à 1024 reprises durant son mandat.(Bertier, n°67. Fierro, n°76. Tulard, n°77).Quelques rousseurs et auréoles claires. Sans le portrait.Provenance: l'ancienne famille britannique des barons Vaux of Harrowden, avec armes dorées aux dos et ex-libris héraldique gravé.Exemplaire non rogné, très bien relié.
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Hauteville House 11 et 13 mai 1856 | 14 x 21.50 cm | une feuille
Lettre autographe signée de Victor Hugo datée du 13 mai 1856 à la suited'une lettre inédite de Madame Victor Hugo à Madame David d'Angersdatée du 11 mai. 4 pages sur un feuillet remplié à filigrane "Barbet Smith Street Guernesey". Publiée dans Correspondance de Victor Hugo, Paris, année 1856, p. 246 Dans cette lettreimprégnée des apparitions et spectres qui hantent lesContemplationsrécemment publiées, Victor Hugo s'adresse à la veuve de son grand ami le sculpteur David d'Angers, fervent républicain et artiste particulièrement admiré des romantiques. En pleine crise mystique, Hugo parle à l'ombre du sculpteur à qui il dédia de sublimes poèmes dansLes feuilles d'automneainsi queLes rayons et les ombres et réclame auprès de sa veuve son portrait favori, un buste en marbre jadis sculpté par David d'Angers. Après l'expulsion des proscrits de l'île de Jersey,VictorHugo fait l'achat d'Hauteville House grâce au succès desContemplationset apprend avec tristesse la disparition d'un ami cher.Il écrit à la veuve du sculpteur sur le même feuillet que sa femme Adèle, également liée avec la famille de David d'Angers, créateur d'un médaillon à son effigie : «Vous êtes la veuve de notregrand David d'Angers, et vous êtes sa digne veuve comme vous avez été sa digne femme». Le sculpteur de renom s'était déjà lié au premier salon romantique de Nodier à l'Arsenal et fréquentait presque quotidiennement Hugo à la fin des années 1820 dans l'ambiance bonapartiste et bon enfant de la rue Notre-Dame des Champs, en compagnie des frères Devéria, Sainte-Beuve, Balzac, Nanteuil et Delacroix. En 1828, l'écrivain avait posé avec bonheur dans l'atelier de David d'Angers rue de Fleurus, pour un médaillon puis un buste qui avaient été suivis de deux sublimes poèmes célébrant le talent du sculpteur dansLes Feuilles d'Automne etLes rayons et les ombres.De tous ses portraits pourtant nombreux, il chérissait plus que tout autre son buste de marbre signé David d'Angers et n'hésite pas à le réclamer à sa veuve : «Avant peu, peut-être, madame, ma famille vous demandera de lui rendre ce buste qui est ma figure, ce qui est peu de chose, mais qui est un chef-d'uvre de David, ce qui est tout. C'est lui encore plus que moi, et c'est pour cela que nous voulons l'avoir parmi nous». De ces séances de pose avec le sculpteur naquirent de fructueuses conversations esthétiques et politiques où s'était affirmée leur aversion commune pour la peine de mort. Ils assistèrent au ferrement des galériens qui rejoignaient Toulon depuis Paris, décrit par Hugo dans deux chapitres duDernier jour d'un condamné. Victime de l'exil comme Hugo, David d'Angers était rentré à Paris avant de rejoindre le monde des morts: «Mon exil est comme voisin de son tombeau, et je vois distinctement sa grande âme hors de ce monde, comme je vois sa grande vie dans l'histoire sévère de notre temps». La «grande vie» de David d'Angers fut consacrée à façonner les effigies des hommes illustres, par un subtil équilibre de ressemblance et d'idéalisation. Le sculpteur prend finalement place dans le panthéon personnel de Victor Hugo, lui qui avait orné le fronton du véritable Panthéon des grands hommes où repose aujourd'hui l'écrivain: «David est aujourd'hui une figure de mémoire, une renommée de marbre, un habitant du piédestal après en avoir été l'ouvrier. Aujourd'hui, la mort a sacré l'homme et le statuaire est statue. L'ombre qu'il jette sur vous, madame, donne à votre vie la forme de la gloire». C'était en effet à l'ombre des grands hommes qu'Hugo vécut son exil à Jersey, loin du tumulte de la capitale et dans le silence ponctué par les embruns frappant les carreaux. Hugo s'était plongé dans l'occulte et parlait aux disparus :«David est une des ombres auxquelles je parle le plus souvent, ombre moi-même», déclare-t-il, rappelant le poème final desContemplations, «Ce que dit la bouche d'ombre», dicté au poète grâce au procédé spirite des «tables tournantes». Alors au sommet de
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Le novateur 1959 in4. 1959. Non relié avec emboîtage cartonné. Laboratoire Choay Paris 1959. D'ANGERS David - BRUEL André.Dessins anatomiques de David D'Angers présentés par André Bruel.Laboratoire Choay. Paris. 1959.In-4 en feuilles ( 32 5 / 24 cm ). Chemise cartonnée jaune titre sur dos et 1er plat. Etui cartonnée jaune.Contenant :une première chemise avec 16 pages de texte. Biographie de Pierre-Jean David dit David D'Angers. Les dessins d'anatomie au musée d'Angers. Anatomie et sculpture.Une deuxième chemise avec les planches en couleurs
Bon Etat de conservation emboîtage et chemise cartonnée défraîchis intérieur impeccable
Paris, E. Plon, Nourrit et Cie, 1890 et Mâcon, Protat frères, 1894. 2 vol. in-8°, demi-basane bleue avec coins, dos à nerfs avec titre doré, têtes dorées. Reliure du temps pour le premier volume, reliure récente, à l'imitation, pour le second (dos insolé). Non rogné, avec témoins. Portrait h.-t., (2) ff., XXI pp., (1) f., 365 pp.; Portrait h.-t., (3) ff., 211 pp.[D46]
Edition originale complète de la correspondance du sculpteur David d'Angers avec les écrivains de son temps, notamment Hugo, Chateaubriand, Lamartine, Vigny, Lamennais, Balzac, etc. établie par Henry Jouin qui dédie le premier volume à Robert David d'Angers, le fils du sculpteur, le second à Anatole de Montaiglon. Il est extrêmement rare de trouver les deux volumes réunis, le second n'ayant été tiré qu'à 50 exemplaires sur papier vergé. Bel envoi autographe signé de Robert David d'Angers à l'écrivain Jules Lemaître, de l'Académie Française, sur la garde blanche du premier volume.
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1985 Angers, Musées d'Angers, 1985, in huit ( 21 x 21 cm ) ,135 pp, en très bon état,
nombreuses illustrations hors-texte en noir et blanc,. edition originale-envoi-