‎DUCHENE Roger‎
‎MOLIERE‎

‎Paris, Fayard, Le Grand Livre du Mois, 1998, in-8 reliure souple éditeur, 789 pp. Illustrations dans le texte. TRES BON ETAT‎

Reference : 18742


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LE SERPENT QUI PENSE
M. ERIC BIBAULT

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‎MOLIERE, J.-B. Poquelin.‎

Reference : LCS-18276

‎L’Avare. Comédie. Par I. B. P. Molière. Edition originale de L’Avare, l’une des plus rares et célèbres comédies de Molière.‎

‎L’un des grands textes de la littérature française, fort « rare en édition originale ». (Guibert). Paris, Jean Ribou, 1669. In-12 de (2) ff. et 150 pp. Plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure signée Thibaron-Joly. 138 x 80 mm.‎


‎Edition originale de l’une des plus rares et célèbres comédies de Molière. « Cette comédie, rare en édition originale, a été imprimée avec soin. » (Guibert, Molière, bibliographie des œuvres, I, p. 243). « L’Avare, une des plus célèbres comédies de Molière ». (G.F.) « L’Avare de Molière s’il doit beaucoup à ‘l’Euclion’ de Plaute (l’aspect maladif de son avarice, soupçonneuse, inquiète, son obsession pour sa cassette pleine d'or), est à la fois humanisé (il est amoureux, ce qui l’amène à contrarier son avarice), enraciné dans une société (il est aussi un usurier) et rendu plus comique que son modèle par de nombreuses scènes bouffonnes dont il est le centre. En même temps, Euclion devenu Harpagon apparaît comme un parfait personnage moliéresque, dont le comportement détermine l'action : il veut marier sa fille à un homme qui satisfait sa folie, en l'occurrence au vieil Anselme qui a accepté de prendre Élise « sans dot ». Mais ces deux aspects, Molière les a inscrits dans un cadre de comédie d'intrigue à l'italienne : Valère, l’amoureux d'Élise, s'est introduit chez Harpagon comme intendant de la maison (mais ses efforts pour empêcher le mariage sont à la fois vains et comiques) ; Cléante, victime de l’avarice de son père Harpagon, est amoureux de la jeune et pauvre Mariane et se retrouve le rival en amour de son père celui-ci reproduit ainsi le type du barbon amoureux de la comédie italienne en désirant épouser cette même Mariane qui lui est amenée par une entremetteuse ; du coup le jeune homme, comme tous les jeunes amoureux de comédie, doit se reposer sur son valet La Flèche pour satisfaire ses vœux ; et si l'industrie de celui-ci assure une partie du dénouement, puisqu'en volant la cassette d'Harpagon il oblige celui-ci à consentir au mariage de son fils avec Mariane, l'autre partie de ce dénouement, la plus développée, repose sur une double reconnaissance : Valère et Mariane sont reconnus comme le fils et la fille d'Anselme. Anselme peut donc s'effacer au profit de son fils, qui épousera Élise, et confirmer l'union de Mariane et de Cléante - prenant tous les frais du double mariage à sa charge, y compris le costume d’Harpagon que les échecs qu’il a subis n’ont pas guéri de sa folie avaricieuse. On a souvent depuis le XVIIe siècle critiqué ce dénouement à reconnaissance au nom de la vraisemblance, comme on critique ceux de « L'École des femmes » et des « Fourberies de Scapin ». De là est née l'idée d’un Molière bâclant ses dénouements. C’est oublier que, par le recours à ce type de dénouement, Molière s'est explicitement rattaché à une tradition, puisque la reconnaissance est systématique dans la comédie d'intrigue. On peut comprendre ainsi qu'un auteur dramatique puisse s'attacher au « naturel », donc à la vraisemblance, dans les paroles et les actes de ses personnages, mais négliger la vraisemblance dans tout ce qui touche à la tradition comique. Pour Molière, le dénouement est précisément la partie de l'œuvre qui peut se passer de toute référence au naturel ; pourvu qu'il soit accordé au type de pièce qu'il achève. ‘L'Avare’ en est la plus éclatante démonstration. » G. F. « L’Avare est une des plus remarquables pièces de Molière, représentée en 1668 […] Cette pièce de Molière est un chef-d’œuvre : le personnage de l’avare, qui rappelle celui de ‘la Marmite’ de Plaute, le dépasse par sa profondeur. L’amertume que Molière apporte dans l’analyse de cette passion dévastatrice explique le peu de succès que la pièce connût à ses débuts. Le caractère d’Harpagon n’est modifié en rien par ses sentiments amoureux : même sur ce point son avarice ne se relâche pas. La rivalité qui l’oppose à son fils le blesse comme une injure à ses droits de père et de maître. Mais en réalité son vice a sur la vie de ses enfants les répercussions les plus déplorables. Et c’est cela qui donne à la pièce cette couleur sombre qui l’apparente à un drame. Sur le thème de « L'Avare » furent composés des mélodrames parmi lesquels il faut mentionner : L’Avare de Giuseppe Sarti (1729-1802), Venise, 1777 ; ceux de Giovanni Simone Mayr (1763-1845), Venise, 1799 ; de Fernand Orlandi (1777-1848), Bologne, 1801. Avec le même titre, Franz Joseph Haydn (1732-1809) et Francesco Bianchi (1752-1810) composèrent deux intermèdes qui furent exécutés à Paris, respectivement en 1802 et 1804. » (Dictionnaire des Œuvres, I, 334). L’un des grands textes de la littérature française, fort « rare en édition originale ». (Guibert).‎

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‎MOLIERE, J.-B. Poquelin.‎

Reference : LCS-18106

‎Rarissime recueil factice réunissant cinq pièces de Molière en reliure armoriée de l’époque dont deux éditions originales. L’un des seuls recueils de pièces de Molière - certaines en édition originale - conservé dans sa reliure armoriée de l’époque, vers 1666.‎

‎ Paris, Guillaume de Luyne, Claude Barbin, Pierre Tribouillet, 1663, 1665 et 1666.In-12, plein veau brun granité, armoiries dorées au centre des plats, dos à nerfs orné, infimes restaurations, coupes décorées, tranches rouges. Reliure armoriée de l’époque.140 x 82 mm.‎


‎« Après le succès des représentations de Molière, suivi de l’écoulement rapide dans le public des pièces imprimées séparément, il fallait s’attendre à ce qu’on vît publier, avec ou sans l’autorisation de l’auteur, un recueil général de ses comédies.Deux moyens s’offraient aux éditeurs. Le premier, le plus rationnel, était de constituer une édition collective autorisée ou non par Molière, édition à pagination continue, avec un faux-titre pour chaque pièce et un titre général pour l’ensemble.Au contraire, le deuxième procédé, beaucoup plus simple consistait à relier ensemble les pièces déjà imprimées et de faire précéder ou non le tout d’un titre général portant soit au verso, soit sur un feuillet séparé la liste des comédies contenues dans l’ouvrage.Bien entendu, il ne s’agissait plus dans ce cas de pagination suivie. Les pièces existaient déjà à leurs dates propres dans le recueil avec le nom de leurs imprimeurs » (A. J. Guibert. Molière CNRS - Premiers essais d’éditions collectives).Furent réunies et reliées à l’époque les cinq pièces suivantes : I- L’Escole des maris, Comédie, de I.-B. P. Molière représentée sur le Théâtre du Palais Royal. Paris, chez Guillaume de Luyne, 1663.In-12 de (5) ff. (frontispice, titre, épître, personnages), 65 pp. et (3) pp., (2) ff. bl.Seconde édition originale, reproduisant l’édition originale de 1661.Paul Lacroix la signale également sous la date de 1664 ; elle a été partagée entre les libraires concessionnaires du privilège de 1661.De toute rareté complète des deux derniers feuillets blancs en reliure armoriée de l’époque.II- Les Fascheux, Comédie de I.-B. P. Molière, représentée sur le Théâtre du Palais Royal. Paris, [Guillaume de Luyne], 1663.In-12 de 82 pp., (1) p., (1) p.bl.Rarissime édition grenobloise imprimée l’année d’après l’originale. III- L’Escole des femmes, Comédie. Par I.-B. P. Molière. Paris, Claude Barbin, 1665.In-12 de (6) ff. y compris une figure et 95 pp. Seconde édition, qui reproduit exactement l’édition originale. L’édition est ornée du précieux frontispice gravé par François Chauveau qui représente le plus ancien portrait de Molière. Elle peut être qualifiée de « seconde édition originale ».De toute rareté en reliure armoriée du temps. IV- La Critique de l’Escole des femmes, Comédie. Par I.-B. P. Molière. Paris, chez Claude Barbin, 1663.In-12 de (5) ff. (titre, épître, privilège et personnage), 117 pp. et (1) f.bl. Edition originale. Le privilège est daté du 10 juin 1663 et l’achevé d’imprimer du 7 août 1663.L’édition a été partagée entre Claude Barbin, Charles de Sercy, Thomas Joly, Guill. De Luyne, Louis Billaine, Et. Loyson, Jean Guignard et Gabriel Guinet. De toute rareté complète du dernier feuillet blanc conservé dans sa reliure armoriée de l’époque. V- L’Amour médecin. Comédie. Par I.-B. P. Molière. Paris, chez Pierre Trabouillet, 1666. Avec Privilège du Roy.In-12 de (6) ff. dont 1 frontispice gravé et 95 pp., la dernière chiffrée par erreur 59.Edition originale.Le privilège est daté du 30 décembre 1665 et l’achevé d’imprimer du 15 janvier 1666.L’édition a été partagée entre Pierre Trabouillet, Nicolas le Gras et Th. Girard. Ce type de recueil en reliure armoriée de l’époque est de la plus insigne rareté dans les bibliothèques de grands classiques du XVIIe siècle. La plupart des éditions originales ou rares des pièces de Molière ont été reliées par les grands maîtres du XIXe siècle.De très rares exemplaires en main privée sont à ce jour conservés dans leur reliure de l’époque non armoriée : vélin, veau ou maroquin. Ainsi Jacques Guérin possédait-il un seul exemplaire factice des Œuvres de Molière de 1673 relié en 8 volumes in-12, maroquin rouge non armorié de l’époque avec 7 pièces en édition originale, vendu 2 100 000 FF (320 000 €) il y a près de 30 ans, enchère considérable à l’époque. (Référence : Bibl. J. Guérin. Livres exceptionnels, Paris 29 novembre 1988, n° 23).Le présent exemplaire est l’un des seuls connu conservé dans sa reliure armoriée de l’époque attribuée à une demoiselle Cauchon dont la famille comptait au XVIIe siècle une abbesse.‎

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‎MOLIERE‎

Reference : LCS-17744

‎L’Escole des femmes, Comédie. La première grande comédie de Molière, ornée du précieux frontispice représentant le plus ancien portrait du dramaturge.‎

‎Très bel exemplaire, d’une grande pureté, conservé dans son vélin souple de l’époque. Paris, chez Charles de Sercy, 1665.In-12 de (1) f.bl., (6) ff. y compris la figure gravée, 95 pp., (1) f.bl. Vélin souple de l’époque, dos lisse. Reliure de l’époque.140 x 83 mm.‎


‎Seconde édition, qui reproduit exactement l’édition originale, de la première « grande comédie » de Molière.Tchemerzine, IV, 775.Elle fut précédée de la première originale parue en 1663 et de plusieurs contrefaçons.La dédicace à Madame est adressée à Henriette d’Angleterre, duchesse d’Orléans, épouse de Monsieur, frère du Roi. « ... édition très importante, non seulement parce que la gravure représente Molière et sa femme, mais encore parce que la ponctuation et l’accentuation du texte nous indiquent la manière dont Molière débitait ses rôles. On voit qu’il a présidé lui-même à la correction scrupuleuse du texte » (Lacroix, Bibliographie moliéresque, p. 8, à propos de l’édition originale).« La première représentation de cette pièce dont le succès fut éclatant eut lieu de 26 décembre 1662 au Théâtre du Palais Royal.Molière s’était surpassé. Il avait atteint au chef-d’œuvre non seulement par la perfection de ses jeux de scènes, par ses qualités d’homme de théâtre mais surtout par une analyse profonde et précise des caractères.Marié dans cette même année 1662 avec Armande Béjart, il était déjà hanté par la crainte de perdre ce bonheur tout frais. Transportant sur la scène ses inquiétudes, ses espoirs, ses joies, sa vivacité naturelle et tous les états d’âme de l’homme follement amoureux qu’il était, Molière réalisa avec une rare virtuosité une fresque étonnante de dialogues puisés dans l’observation des sentiments humains.Ce fut son triomphe et ce fut aussi le début de ses tourments.Fort de l’appui du Roi qui ne devait pas être fâché au fond de lui-même de voir un comédien traduire des sentiments qu’il éprouvait mais que son rang ne lui permettait pas d’exprimer sans nuire à son prestige et à son autorité, Molière n’hésita pas à faire imprimer l’Ecole des Femmes quatre mois seulement (16 mars 1663) après la première représentation.Il fit précéder la pièce d’un Epître dédicatoire à Madame, suivie d’une Préface où il répondit adroitement par touches amorties aux critiques dont il avait été l’objet.Jamais l’auteur n’eut tant d’approbations enthousiastes ni d’hostilités aussi violentes. » (Guibert, Bibliographie des Œuvres de Molière, I, pp. 117-132).L’édition est ornée du précieux frontispice gravé par François Chauveau qui représente le plus ancien portrait de Molière.Mais rien ne permet de supposer, comme l’a fait Guibert, que Molière y est représenté avec Armande Béjart, la jeune femme qu’il vient d’épouser. Il est plus vraisemblable que le frontispice représente Molière aux côtés de celle qui tient alors le rôle de l’ingénue, sa maitresse, Mademoiselle de Brie.Précieux exemplaire d’une grande pureté conservé dans son vélin souple de l’époque.‎

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‎MOLIERE, J.-B. Poquelin.‎

Reference : LCS-18098

‎Les Facheux. Comédie. Représentée sur le Theatre du Palais Royal. Édition originale des « Facheux » qui furent représentés le 17 Août 1671 au château de Fouquet en présence de Louis XIV, l’un des succès les plus vifs de Molière.‎

‎Cette pièce compte parmi les plus recherchées de Molière. Paris, Gabriel Quinet, 1662.In-12 de (11) ff., pp. 9 à 76, (1) f. d’extrait du privilège.Relié en plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, roulette intérieure dorée, filet doré sur les coupes, tranches dorées. Reliure signée Trautz-Bauzonnet.144 x 88 mm.‎


‎Précieuse édition originale des « Facheux » première comédie-ballet composée par Molière.Guibert, I, p.75 ; Lacroix n°7; Tchemerzine, IV, 770 ; Ruble, 357.Cette comédie-ballet fut représentée pour la première fois le 17 août 1661 à Vaux-Le-Vicomte dans le château de Fouquet, en présence de Louis XIV.Cette pièce compte parmi les plus recherchées de Molière, son impression ayant été perturbée par l’arrestation de Fouquet.« Une anomalie singulière se remarque dans la pagination.L’exemplaire est composé de cahiers comportant chacun 6 feuillets. Le premier cahier signé A commence au titre et se termine au verso de l’Epistre au Roy, lequel est blanc. Le deuxième cahier signé A commence par la Préface et se termine page 10, c’est-à-dire au verso du premier feuillet de la pièce. Normalement, cette page 10 devrait être chiffrée 12, le recto étant 11. Or ces 2 pages n’existent pas puisque la pagination saute de 10 à 13, la page 13 étant signée B, début du troisième cahier.Plusieurs suppositions ont été faites, mais à notre avis, celles de Paul Lacroix et de Le Petit nous paraissent seules valables.Il est en effet probable que la pièce ayant été jouée d’abord à la fête de Vaux dans le château du Surintendant Fouquet une dédicace avait été préparée par Molière à l’intention de ce dernier.La Préface et le Prologue devaient peut-être aussi faire allusion à Fouquet. Mais la disgrâce du Surintendant étant survenue brusquement trois semaines après la représentation, le 5 septembre exactement, Molière dut attendre, avant de se décider à prendre son privilège et faire imprimer la pièce, d’être fixé sur l’attitude définitive du Roi à l’égard de son Surintendant. C’est ce qui peut expliquer le retard apporté à l’impression de la pièce (18 février 1662).Quand il fut certain que le Roi persistait dans son attitude il modifia rapidement sa dédicace, la Préface et le Prologue et supprima la dédicace à Fouquet. L’irrégularité de pagination ne peut avoir d’autre cause que la hâte avec laquelle ont été opérés ces changements. » (Guibert, I, p.77)Le Privilège, daté du 5 février 1662 est accordé au Sieur Molière, puis cédé par lui à Guillaume de Luyne, lequel le partagea ensuite avec Ch. de Sercy, Jean Guignart (sic), Cl. Barbin et G. Quinet.L'achevé d'imprimer est du 18 février 1662.« Le Petit note dans sa Bibliographie des Principales Editions Originales (1888) qu'il n'a pas vu d'exemplaire dont la dernière page soit chiffrée 52 au lieu de 76.Nous sommes assez surpris de cette constatation car tous les exemplaires que nous avons vus, sauf un seul, comportent l'erreur de pagination, le nôtre y compris. Il existe donc deux tirages de cette édition, l'un avec la faute, l'autre sans la faute. » (Guibert).En fait, « Les Fâcheux » furent conçus, composés, appris et représentés en 15 jours au cours des fêtes somptueuses qui se déroulèrent au palais de Fouquet. La comédie plut tant à Louis XIV qu’il daigna y collaborer. Molière profita des conseils du Roi et modifia sa pièce en conséquence.« Les Fâcheux » inaugurent la série des pièces à grand spectacle, mêlées de ballets, qui plaisaient à Louis XIV, et qui devaient aboutir 10 ans plus tard à la formule de l’opéra. La comédie a un tour nettement satirique ; tous ces fâcheux sont des personnages de la cour de France qui devaient être fort reconnaissables.Le charme de la pièce vient de la succession piquante de scènes prises sur le vif.L’une des pièces les plus recherchées de Molière.Parmi les 17 originales de Molière possédées par Guy Pellion, toutes reliées en maroquin du XIXe siècle, Les Facheux suscitèrent la plus haute enchère avec Le Tartuffe, Les Fourberies de Scapin et L’Etourdi.Dans le catalogue de la grande librairie Morgand et Fatout de mai 1876, les originales de L’Estourdy et des Fâcheux, toutes deux reliées en maroquin de Trautz-Bauzonnet, étaient respectivement cataloguées 1 350 et 1 800 F or.Bel exemplaire de la bibliothèque Bernard Jean.‎

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‎MOLIERE, J.-B. Poquelin.‎

Reference : LCS-18101

‎Le Misantrope. Comédie. Rare édition originale du «Misantrope» de Molière achevée d’imprimer le 24 décembre 1666.‎

‎Fort bel exemplaire de la bibliothèque Jean Amadou. Paris, Jean Ribou, 1667. In-12 de (12) ff. y compris le frontispice et 84 pages. Maroquin cuivre, double filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné des mêmes doubles filets, double filet sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées. Reliure signée de Brany. 143 x 88 mm.‎


‎Précieuse édition originale très rare, de l’un des chefs-d’œuvre de Molière. Tchemerzine, IV, 781. « L’édition originale du Misanthrope est très rare et très appréciée des bibliophiles » Guibert, Molière, p. 188. Elle contient « L’Avis au Libraire et Lecteur » émanant de Molière et une « lettre écrite sur le Misanthrope » par Donneau de Visé. « La figure frontispice, intéressante car elle représente Molière interprétant le rôle du Misantrope, manque assez souvent aux exemplaires » (Guibert). La pièce fut donnée pour la première fois au Théâtre du Palais Royal le 4 juin 1666. Elle fut jouée à partir du 6 août 1666 accompagnée du « Médecin malgré lui ». Molière tenait le rôle d’Alceste et sa femme, celui de Célimène. « Dans ce pur chef-d’œuvre l’introspection psychologique tenait une place considérable. Psychologie de l’homme amoureux qui se croit bafoué et qui raille sa propre infortune, psychologie de l’homme honnête et sincère qui décèle le mensonge universel et qui en souffre avec une visible indignation. » Dans le Misanthrope,, les passages qu’on mettait en valeur et qu’on applaudissait étaient ceux où Alceste lance des boutades contre les juges, la Cour et la ville. Avec le romantisme, le personnage subit une nouvelle interprétation. Alceste, torturé par Célimène, devint une sorte de héros ténébreux, victime de sa passion, et sa maîtresse le mauvais ange qui le torture. C’est à propos du Misanthrope que Musset, dans Une soirée perdue, reconnaîtra cette « mâle gaieté, si triste et si profonde que, lorsqu’on vient d’en rire, on devrait en pleurer ». Au fur et à mesure qu’Alceste devenait, non pas plus sympathique (il l’était aussi aux spectateurs du XVIIè siècle) mais plus admirable, plus digne d’être pris pour modèle, Philinte, devenait plus suspect. Molière en avait fait l’honnête homme type, il n’est plus chez Fabre d’Eglantine qu’un odieux égoïste et, dans La Conversion d’Alceste de Georges Courteline, qu’un détestable hypocrite qui trompe son ami. Il y a donc eu dans le personnage d’Alceste, au gré des circonstances politiques et littéraires, suivant les transformations de l’esprit public, une évolution qui n’est d’ailleurs pas un contresens, puisque tous ces éléments existent dans la pièce ; mais, alors que certains côtés du caractère se sont presque effacés, d’autres aspects, auxquels l’on n’était guère sensible au XVIIè siècle, se sont simplifiés et exagérés. Ceci ne fait que démontrer l’extraordinaire vitalité de la comédie. Fort bel exemplaire de l’une des pièces majeures de Molière, bien complet du frontispice qui manque parfois, revêtu d’une élégante reliure en maroquin cuivré. De la bibliothèque Jean Amadou.‎

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