Lagrasse, VERDIER, 2002, in-8 broché, 26 pp. TRES BON ETAT
Reference : 18132
LE SERPENT QUI PENSE
M. ERIC BIBAULT
06 34 99 23 95
CONDITIONS DE VENTE conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne. Retours acceptés après accord préalable, sous 15 jours. EXPÉDITION : FRANCE : à partir de 5 € (tarif ajusté en fonction du poids des livres), Envoi en Mondial Relais (plus économique) ou par La Poste. Contactez-nous pour vérifier. EUROPE : à partir de 8 € (tarif ajusté en fonction du poids des livres), Envoi en Point Relais (plus économique) ou Livraison Postale. Contactez-nous pour vérifier. MONDE : Contactez-nous pour vérifier les possibilités et les frais d'envoi. - Expédition rapide après réception du règlement. Paiement par CHEQUE, par VIREMENT bancaire ou par PAYPAL. - Tous nos livres sont contrôlés et nettoyés. Tout défaut est signalé. Retour offert en cas d'erreur de la librairie.
VERDIER. 2002. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 27 PAGES. . . . Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle
"""À la question : existe-t-il une vie intellectuelle en France ? l'auteur répond résolument : non. La vie intellectuelle n'est pas une donnée naturelle à la France, comme chacun semble le croire. Bien au contraire, la société française lui est hostile, toute à ses rêves de clocher. Quand d'aventure, une vie intellectuelle y trouve accueil, c'est par exception et à la suite de décisions guidées le plus souvent par un simple calcul d'intérêt. Un épisode historique autorise une vérification quasi expérimentale : la Troisième République. Ce fut un des rares moments où la vie intellectuelle fut reconnue pour une chose d'importance. Cela suivait d'une nécessité politique ; il fallait établir un régime républicain dans un pays qui n'en voulait pas. Face à une société réticente, la machinerie politique jugea opportun de rechercher un appui auprès des gens d'étude - savants, artistes, écrivains. En échange, elle leur proposa quelques libertés et même quelques refuges ; sa provisoire bienveillance alla jusqu'à ne pas leur demander s'ils étaient ou non des Français de souche. De cela, à ce jour, il ne reste rien. Tout simplement parce que la société s'est habituée à la forme républicaine et en a fait un clocher de plus. Du coup, la vie intellectuelle ne sert plus à rien. Jean-Claude Milner analyse les trois scansions qui ont jeté bas les dispositifs par quoi l'intellectuel pouvait se croire chez lui en France : la catastrophe de Vichy, la rupture de la guerre d'Algérie et le triomphe de la conception faible de la démocratie comme reflet inerte de la société."" Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle"