‎CLAUDIEN‎
‎Cl. Claudiani quae exstant. Nic. Heinsius, Dan. F. recensuit ac Notas addidit. Accedunt quaedam hactenus non Edita‎

‎ 1650 Leyde, ex officina Elzeviriana, Bonaventure et Abrahal Elzevier, 1650, 2 parties en 1 volume in-12 de (24)-270-276, (2) pp (errata), 2 feuillets blancs, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe, joli titre-frontispice gravé en taille-douce : Claudien lauré dans un portique au-dessus des fils de Théodose, Arcadius et Honorius, respectivement empereus d'Orient et d'Occident. , belle reliure de l'époque de plein maroquin rouge, dos à nerfs orné de caissons de petits fers et pointillés dorés, plats ornés d'un décor doré à la Du Seuil, roulette dorée sur les coupes, tranches dorées, très bel exemplaire entièrement réglé.‎

Reference : 21182

‎"Très jolie édition, la seule que les Elzevier aient donnée de ce format" (Willems, Les Elzevier, n° 675). "Edition préférable à toutes les précédentes." (Brunet II,88). Elle est due aux soins érudits du diplomate et poète Nicolas Heinsius (1620-1681). Grec originaire d'Alexandrie, Claudien (v. 370- v. 404) fut un des derniers poètes d'expression latine. Poète de cour, il célèbre la gloire de ses protecteurs, le régent Stilicon (V. 360-408) et l'empereur d'Occident Honorius (384-423). En remerciement de ses bons et loyaux services, une statue à son effigie lui fut élevée sur le forum de Trajan. Outre ses panégyriques et autres épithalames, on possède encore de Claudien des poèmes épiques, une Gigantomachie et le Rapt de Proserpine. Et la tradition mythologique n'tait pas pour lui qu'une source rebattue pour versificateur en mal d'inspiration, en ces temps de christianisme devenu religion d'état et seule autorisée, Claudien, qualifié "d'adversaire du nom de Dieu" par saint Augustin, affichait crânement son attachement au paganisme des ancêtres. La deuxième partie est consacrée aux notes, possède son titre propre : Nicolaï Heisii Daniel. Fil. in Claudiani Poemata notae, avec marque, Non solus, des Elzevier et adresse. ‎