Belfond 1998 in8. 1998. Broché. 330 pages. Bon Etat
Reference : 92450
ISBN : 9782714420831
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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Laffont, 2001, in-8°, 265 pp, broché, bon état
Septembre 1939 : Varsovie est écrasée sous les bombes allemandes. Avant d'être réduite au silence, la radio nationale réalise sa dernière émission. Les accords du Nocturne en ut dièse mineur de Chopin s'élèvent. l'interprète s'appelle Wladyslaw Szpilman. Il est juif. Pour lui, c'est une longue nuit qui commence... Six ans plus tard, lorsque Radio-Pologne reprendra ses émissions, ce sera en diffusant le même morceau, par le même interprète. Entre-temps, Szpilman aura tout vécu - et survécu à tout : le ghetto, l'extermination des siens, l'insurrection de Varsovie puis la destruction de la ville par les Allemands. Quand, gelé et affamé, errant de cachette en cachette, il est à un pouce de la mort, apparaît le plus improbable des sauveteurs : un officier allemand, un juste nommé Wilm Hosenfeld. Hanté par l'atrocité des crimes de son peuple, celui-ci le protégera. En 1946, Szpilman publie son récit. On l'appelle " le Robinson Crusoé de Varsovie ". Le livre est presque aussitôt proscrit par le régime communiste. Il faudra plus cinquante ans pour que l'on redécouvre enfin ce texte étrangement distancié, à la fois sobre et émouvant. Après avoir été directeur de la radio nationale polonaise, Wladyslaw Szpilman a eu une carrière internationale de compositeur et de pianiste. Il est mort à Varsovie en juillet 2000.
Hachette, 1977, in-8°, 375 pp, un plan, broché, couv. illustrée, bon état
En 1939, Varsovie est une grande ville – élégante et prospère – et le centre d'une brillante activité culturelle. Les avions et les canons allemands, après quelques semaines de violents combats, en septembre 1939, feront de la capitale de la Pologne une cité dévastée, soumise à un féroce régime d'oppression et de privations. Cependant, contre la tyrannie nazie, Varsovie affirme quotidiennement son esprit de résistance. Une organisation secrète, minutieusement élaborée, met en place un véritable État clandestin. Grâce à une solidarité nationale farouche, la population réussit à survivre, malgré la politique d'extermination poursuivie par les Nazis. On vit comme on peut, parfois même décemment, en profitant de la vénalité des occupants. Cependant, à mesure que la guerre continue, la vie se fait chaque jour plus dangereuse et plus misérable. Afin d'échapper aux camps de la mort, les derniers Juifs, parqués dans le ghetto de Varsovie, se révoltent en avril 1943, lutte désespérée qui aboutit à la liquidation totale du ghetto. Le 1er août 1944, alors que les forces soviétiques approchent, éclate une insurrection générale, que les Allemands mettront 63 jours à écraser. Ayant chassé ou déporté les survivants, les Allemands détruisent méthodiquement Varsovie, devenue un immense cimetière...
Editions du Sagittaire, 1940, in-12, 189 pp, préface de Paul Cazin, un plan du centre de Varsovie et un plan du siège de la ville, broché, état correct. Achevé d'imprimer du 28 janvier 1940
"Voici un document authentique, un témoignage : ce sont les souvenirs, notés au jour le jour, d'un officier supérieur de la garnison de Varsovie..." (Paul Cazin, préface) — "La noblesse de cet ouvrage, c'est l'ardent patriotisme qui l'anime ; l'une des causes de son intérêt, c'est la simplicité et la bonne foi avec lesquelles nous sont relatées les étapes du siège de Varsovie. L'auteur, ancien combattant de la grande guerre et de la campagne de 1920, se trouvait, le 1er septembre dernier, en garnison à Kalisz, d'où sa division, menacée d'encerclement, dut se retirer après un bref engagement. Dès le 7 septembre, il se trouve rabattu sur la place de Varsovie, où il servit à l'état-major du général Czuma, puis de son successeur, le général Rômmel. Rien – ou presque rien – n'a été, sinon prévu, du moins organisé pour la défense de la ville ; et nous assistons, heure par heure, aux épisodes où l'effort d'improvisation de l'armée se conjugue avec celui de la population civile. Le livre du colonel Ordon nous apporte encore bien d'autres enseignements : les uns, militaires, sur ce que peut être un combat de rues à l'époque où les vieilles barricades s'opposent aux blindés des modèles les plus récents ; sur l'organisation de la défense en banlieue et le rôle de l'artillerie dans l'attaque et dans la défense d'un faubourg ; les autres, psychologiques, sur le ressort et parfois même la sérénité d'une âme de chef et de soldat, où l'on pressent encore une part de fatalisme, dans la mesure où ce sentiment s'allie avec le courage et l'espoir." (Revue militaire suisse, 1940)
Laffont, 1973, gr. in-8°, 310 pp, traduit de l'anglais, 16 pl. de photos hors texte, un plan, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, état correct (Coll. Ce jour-là)
"Ce jour-là, le 1er août 1944 : "Habitants de Varsovie, aux armes !" Varsovie, depuis cinq ans soumise aux violences des S.S., se soulève : c'est l'insurrection. Le 9 août, le général von Vormann câble à Himmler : "Je ne peux pas mater Varsovie, pas encore." Les tanks russes sont à quelques dizaines de kilomètres de la ville insurgée. Vont-ils aider les Polonais ? Le sort de Varsovie et l'avenir de la Pologne se jouent ce 1er août 1944."
Editions Sociales, 1955, in-12, 239 pp, traduit du polonais, 3 cartes et plans, broché, couv. illustrée, bon état
"Malgré son titre, l'ouvrage de M. Bernard Mark se propose un but plus large que la narration de l'insurrection du ghetto de Varsovie, d'avril à juillet 1943. Certes, les combats sont racontés avec beaucoup de détails, et des cartes permettent d'en suivre le déroulement avec précision ; mais ils ne sont que l'aboutissement inéluctable de la condition faite par les nazis aux Juifs de Varsovie, conditions qui étaient – c'est une des intentions de l'auteur de le démontrer – celles de toute la Pologne. Constamment M. Bernard Mark rappelle que la même lutte était menée du côté « aryen » en même temps que du côté juif ; il affirme avec beaucoup de netteté : « L'insurrection a été partie intégrante de la lutte menée par la nation polonaise pour sa libération » ; par nation polonaise il entend essentiellement les classes populaires ; l'antisémitisme en Pologne n'aurait été que le fait des classes bourgeoises et aristocratiques, dont la « clique de Pilsudski » était la représentation la plus parfaite. La démonstration ne va pas sans ton polémique ni accent de propagande. Le parti communiste polonais est représenté comme le meneur, dès 40, de l'opposition à l'occupant. (...) Malgré ces fins de propagande (dont la dernière manifestation est une condamnation du réarmement de l'Allemagne, opéré par les mêmes forces anti-communistes qui avaient laissé écraser sans réagir le ghetto ; il n'est rien dit de l'attitude de l'armée rouge quand un peu plus tard l'occupant détruisit la ville entière de Varsovie), l'ouvrage apporte des renseignements intéressants." (Henri Michel, Annales ESC, 1956)