Lausanne / la petite ourse 1954 in12. 1954. Broché. 155 pages. Bon Etat exemplaire numeroté
Reference : 79341
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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1955 un tract publicitaire d'époque pour le Journal "OUEST-MATIN" sur papier journal, format : 21 x 27 cm, imprimé sur le recto seulement, avec une photographie en noir de JEAN RIGOLLET en haut à gauche encadrée de noir, texte du tract en noir, 19 Août 1955 Rennes Imprimerie Commerciale pour Ouest-Matin Editeur,
pour OUEST-MATIN , extrait d'une déclaration du frère de la victime servant d'argument publicitaire. Texte du Tract : "...Un seul Journal a dit la vérité sur les évènements de Nantes c'est Ouest-Matin - Déclare M. Ghislain Rigollet, frère du jeune Maçon Jean Rigollet, assassiné à Nantes par les C.R.S......La Photo ci-dessus est l'unique souvenir de Jean Rigollet que possède ses vieux parents dans le hameau où ils habitent à Saint-Lumine-de-Coutais (Loire-Inférieure). Pour les quatre frères de Jean également il n'y a plus que cette photo prise il y a 2 ans, au moment où il effectuait son service militaire.....M. Ghislain Rigollet, frère de Jean, habite à Saint-Brévin-Les-Pins. Il travaille comme maçon à Saint-Nazaire. Jean était le Parrain de sa fille aînée. Profon,dément affecté par la mort de son frère, les larmes aux yeux, il a fait la déclaration suivante : " A ces journaux : Ouest-France ", "Le Populaire", "La Résistance" ! Ah, les Menteurs ! Un seul journal a dit la vérité, c'est "Ouest-Matin". Oui, je veux que vous précisiez en mon nom que Jean, mon frère, a été assassiné par les C.R.S. comme l'indique si justement une pancarte que j'ai vue à Nantes, à l'endroit où il est tombé frappé par une balle."...."Je m'engage à ne lire que "Ouest-Matin". C'est le seul journal qui a été à nos côtés pendant notre combat contre les patrons de Saint-Nazaire au début d'Août. C'est le seul journal qui était auprés des Métallos et des gard du bâtiment dans leur lutte au cours duquel mon frère est tombé"..........................RARE TRACT...................................en bon état (good condition).
31e année débutant avec le numéro 11082 du 1er juillet 1914 au 31 décembre 1914 [le numéro du 25 août est en déficit]. Demi-cuir à coins, journaux en très bon état. Défauts minimes : logo lignes télégraphiques découpé sur le n°du 26/08; trou sur la première page du 20 juillet et du 31 juillet. Une page réparée au niveau d'un mors, quatre fragiles.
La période de ces numéros couvre les derniers jours de la Belle époque, la brutale accélération de l’actualité, la déclaration de guerre, puis la vie à l’arrière rythmée par les communiqués militaires. Il est impressionnant de lire des articles divers sur le quotidien de l’été qui disparaissent violemment le 25 juillet (La note autrichienne cause la stupeur en Europe). Á partir de cette date, la tension s’accrut [l’Autriche-Hongrie est entrée en guerre contre la Serbie (28 juillet) ; l’Europe s’énerve (31 juillet) ; Les chances de guerre l’emportent sur les chances de paix (1er août, jour de l’annonce de l’assassinat de Jaurès) ; L’Allemagne déclare la guerre à la Russie (2 août) ; L’Allemagne, sans déclaration de guerre, engage les hostilités contre la France (3 août) ; l’Allemagne déclare la guerre à la France (4 août)]. Le Matin parut alors sur deux pages (au lieu de quatre) pour préserver les stocks de papier. Les feuilletons, la rubrique Contes des mille et un matins, celle des théâtres, disparurent temporairement. Le 16 août, exceptionnellement, les Contes de mille et un matins revinrent pour disparaître à nouveau. Le Matin reprendra sa physionomie « normale » mi-octobre. C’est en effet un document très riche qui est proposé ici. Les feuilletons inédits publiés par le Matin étaient de qualité : Le dernier voyage extraordinaire. L’étonnante aventure de la mission Brassac de Jules Verne, Rouletabille à la guerre de Gaston Leroux et le Secret du crane de René Bures et Jacques Ferlan. Colette tenait également une rubrique : le Journal de Colette [2 juillet, Sévices ; 16 juillet, Paris ville forte ; 30 juillet, la découverte, Bel Gazou [la découverte se référait à un article du 22 juillet qui annonçait la découverte d’un médicament permettant d’accoucher sans douleur : Une nouvelle bienheureuse : « Tu n’enfanteras plus dans la douleur »], 13 novembre Le bois, le vieux monsieur, 4 décembre, la chasse aux produits allemands, les sabots, les troglodytes]. On y trouve des articles aux signatures prestigieuses l’Homme d’Henri Barbusse (3 juillet), la Bataille des Flandres d’Albert Londres (11 décembre). Saviez-vous que Léon Blum signait alors La chronique sur le théâtre et les concerts, par exemple, l’annonce de la réouverture de la Comédie française (7 décembre) ? Les bolides des courses automobiles et les avions allaient alors à la même vitesse (environ 110km/h) (Derby de Lyon, 4 juillet ; Londres-Paris-Londres en aéroplane (arrivée à l’aérodrome de Buc), 11 juillet). Naturellement, le Matin parle abondamment du procès de madame Caillaux (à partir du 19 juillet), mais aussi de la victoire au championnat mondial de boxe de Carpentier (16 juillet) ou de l’impôt général sur le revenu (appliqué à partir du 1er janvier 1915) (16 juillet) ou encore, les mouvements insurrectionnels en Irlande (La province anglaise de L’Ulster est prête à entrer en révolte, 14 juillet). Intéressant débat Faut-il faire la grève générale en cas de guerre ? (16 juillet) avec un vote des socialistes où le oui l’emporta (1690 mandats contre 1174, 17 juillet). Puis des articles étonnants : Enfin ! l’armée française aura peut-être en 1920 une nouvelle tenue de campagne qui sera gris bleuté (3 juillet) ou le 2 août, en pleine tourmente, un inventeur offre un moyen de provoquer le désarmement général. Des mouvements sociaux comme la grève des mineurs du bassin de la Loire (4 juillet) ou féministes, nos suffragettes manifestent aussi (6 juillet), contre la guerre, 36 manifestants arrêtés lundi soir ont été condamnés hier (cris « à bas la guerre ») (30 juillet). Mais le Matin de 1914, ce fut surtout l’article du sénateur Auguste Gervais, la vérité sur l’affaire du 21 août, qui provoqua une indignation générale dans le Midi et une hostilité envers les soldats du sud de la France. Un entrefilet du 24 août sur les otages lorrains pris par l’armée française et internés à Béziers peut servir d’introduction à la publication de Camille Maire en 1998 à Strasbourg sur ce sujet méconnu.
Couverture souple. Numéro complet. Papier bruni.
Périodique. Le Matin, 13 décembre 1913.
1789 1789 IN8 broché paginé 229 a 240p.,bon etat
rare,bon etat
Marc-Gabriel Malfant, éditeur. 2019. In-12 broché. Jaquette imprimée. 8 planches hors texte. 121 pages. Tirage à 500 exemplaires. Première édition mise dans le commerce (l'E.O. à compte d'auteur en 1949 n'ayant pratiquement pas été diffusée). Etat neuf.
Avis de parution de l'éditeur : En 1949, le village dEspis, près de Moissac (Tarn-&-Garonne), est le théâtre dapparitions de la Vierge Marie. Son visionnaire et interprète est un enfant de quatre ans. Laffaire est assez sérieuse pour attirer un grand nombre de pèlerins qui continuent de nos jours de se rendre à Espis le 13 de chaque mois.Informé de ces apparitions miraculeuses, Ernest de Gengenbach décide de devenir « lécrivain dEspis », « comme Léon Bloy fut celui de La Salette ». Cest aussi pour lui loccasion de se racheter une conduite, daffirmer et affermir la foi mariale quil assure navoir jamais perdue, même dans les plus scandaleuses et peccamineuses de ses aventures.Car il faut ladmettre Ernest de Gengenbach est un drôle de paroissien. Jeune séminariste, il rompt ses vux pour lamour dune actrice. Après une tentative de suicide par noyade dans le lac de Gérardmer, il rencontre André Breton qui lenrôle dans le mouvement surréaliste, dont il deviendra une des figures les plus pittoresques. Puis Gengenbach quittera le surréalisme pourrevenir à la foi chrétienne quil avait abjurée. Puis il apostasiera à nouveau, fera quelques détours par divers milieux lucifériens, rejoindra quelque temps léglise cathare, soccupera doccultisme tout en poursuivant une uvre littéraire qui est comme un point dappui dans sa vie derrance spirituelle et matérielle.Dans Espis, un nouveau Lourdes ?, Ernest de Gengenbach mène une enquête sur les apparitions miraculeuses qui ont eu lieu ; mais, égotiste invétéré, il parle surtout de lui-même, de sa trajectoire peu banale, du surréalisme satanique, et des tentations féminines et narcissiques auxquellesil se sait incapable de résister.Luvre écrite dErnest de Gengenbach est peu copieuse : quelques romans assez courts (" Satan à Paris ", " Judas ou le vampire surréaliste "...) et une autobiographie (" lExpérience démoniaque "). Mais ceux qui lont lue en connaissent le charme puissant. Cest pourquoi ils recevront avec joie lannonce de la parution d " Espis, un nouveau Lourdes ? " uvre queGengenbach publia à compte dauteur et qui ne fut presque pas diffusée.Cette édition est augmentée dune lettre inédite dErnest de Gengenbach et illustrée de onze photographies hors texte.