Stock 1950 in12. 1950. Broché. 254 pages. Bon Etat
Reference : 61570
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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Grasset, 2008. In-8 broché, couverture imprimée en deux tons. En belle condition.
"Longtemps j'ai eu le temps. C'était quand ma mère vivait. J'étais désagréable avec elle, ingrat, méchant, je me disais: j'aime ma mère. Elle le sait ou elle finira bien par le savoir. J'ai le temps. En attendant, le temps passait. Je rencontrais ma mère, je la blessais parce que tout en elle me blessait. Son esprit était droit, sa pensée juste, son élégance de bon goût, sa taille bien prise, son regard d'un bleu un peu gris était pur et nie voyait. Et moi je n'étais pas digne de ce regard. " Un fils parle de sa mère. Sa mère, " le contraire de la vanité et du tapage", lectrice de La Fontaine au regard bleu clair, et lui, l'écrivain, Jacques Chessex, l'excessif, le mauvais fils, le fils rebelle. Tombeau et résurrection, "fontaine de regret", violence et douceur, évocation pudique mais charnelle, ce récit autobiographique est l'un des plus beaux, des plus émouvants de l'auteur.
Gallimard, collection blanche, 1981. In-8 broché, couverture imprimée en deux tons. Tout petit accroc au bord supérieur du premier plat.
"Peu de livres ont connu un succès aussi constant que Le livre de ma mère. Ce livre bouleversant est l'évocation d'une femme à la fois "quotidienne" et sublime, une mère, aujourd'hui morte, qui n'a vécu que pour son fils et par son fils. Ce livre d'un fils est aussi le livre de tous les fils. Chacun de nous y reconnaîtra sa propre mère, sainte sentinelle, courage et bonté, chaleur et regard d'amour. Et tout fils pleurant sa mère disparue y retrouvera les reproches qu'il s'adresse à lui-même lorsqu'il pense à telle circonstance où il s'est montré ingrat, indifférent ou incompréhensif. Regrets ou remords toujours tardifs. "Aucun fils ne sait vraiment que sa mère mourra et tous les fils se fâchent et s'impatientent contre leurs mères, les fous si tôt punis"."
Calmann-Lévy, 2005. Grand in-8 broché, couverture photographique. En belle condition.
"Adieu au lac Mère est le récit d'une enfance extraordinaire dans une société hors du commun. Cette enfance est celle de Yang Erche Namu, célèbre chanteuse et mannequin chinoise, qui vit aujourd'hui entre Pékin, Rome et San Francisco. Namu est née en 1966 chez les Moso, une société matrilinéaire des montagnes de Yunnan, à la frontière sino-tibétaine, à 2700 mètres d'altitude. Les Chinois appellent le pays moso " le pays des filles ", car chez les Moso, les femmes sont chefs de famille. Les Moso ont rejeté le mariage. Les unions sexuelles sont temporaires et les enfants appartiennent d'office à la famille maternelle. La société moso encourage la tolérance, le respect d'autrui et l'aide collective. Adieu au lac Mère relate les seize premières années de la vie de Namu, sa relation douloureuse avec sa mère, ses désirs de voyage et d'évasion, son ambition de voir le monde et l'aboutissement de ses rêves lorsqu'elle réussit un concours de chant et intègre le conservatoire de musique de Shanghai. Le récit de l'apprentissage de Namu est à la fois plein de drame, d'étrangeté et de beauté. A travers les yeux d'une enfant puis d'une adolescente fougueuse, on pénètre dans les alcôves où luisent au coin du feu les visages tannés, on goûte au thé au beurre de yack et on s'enivre de l'air des montagnes. On découvre comment s'y déclinent l'amour entre mère et fille, le conflit entre l'individu et la société. On éprouve les bouleversements sans précédent que sont l'intrusion de la révolution chinoise dans cette société millénaire aussi bien que l'éveil à la liberté d'une jeune fille au destin exceptionnel. Ce livre repose sur la rencontre de Namu avec une anthropologue française, Christine Mathieu, qui est l'une des premières Occidentales à avoir pu étudier les mœurs des Moso."
Genève, éditions des Syrtes, 2019. Petit in-8 broché, couverture photographique. Pastille "Paris livre" au second plat, pour le reste à l'état de neuf.
"Si Marina Tsvetaeva (1892-1941) compte aujourd'hui parmi les grands poètes russes du XXe siècle, on le doit au destin et au tempérament hors du commun de sa fille, Ariadna Efron (1912-1975), seule survivante d'une famille broyée par la Terreur stalinienne. Après seize ans de Goulag, elle consacre les vingt dernières années de son existence à faire publier l'oeuvre de Marina. La " fille prodige " deviendra le premier éditeur de sa mère. Je t'aime affreusement est une lettre fictive qu'Ariadna aurait pu écrire, depuis le premier jour de sa libération, en 1955, jusqu'à sa mort, en 1975. Une lettre d'outre-tombe adressée à celle qui est morte depuis longtemps pour lui dire ce qu'elle n'a jamais su : les sentiments qu'elle, Alia, a éprouvés auprès d'une mère à la personnalité excentrique et exaltée, qui lui a transmis le meilleur et le pire, le goût de la littérature et la condamnation à l'exil. Une lettre où elle laisserait enfin éclater sa colère, face à l'injustice, face au sacrifice d'une vie vouée à ce seul devoir : sauver de l'oubli la poésie de Marina Tsvetaeva. Pour y dire aussi l'impuissance, le pardon, et le mystère d'un père absent. Pour faire entendre la voix de cette fillette aux grands yeux bleus, qui a vécu à l'ombre de sa mère, à l'ombre de l'histoire."
Cocteau Jean - Texte établi par Pierre Caizergues et Pierre Chanel:
Reference : 19827
(1989)
Gallimard, collection blanche, 1989. Grand in-8 broché, couverture imprimée en deux tons sous jaquette illustrée. Infimes plis en bords de la jaquette dont le dos est par ailleurs uniformément insolé, livre à l'état de neuf.
De Jean Cocteau à sa mère, il nous reste quelque neuf cents lettres écrites entre 1898 et 1938, dont voici la première partie. Celles du début sont parfois tracées sur un papier de deuil qui rappelle le suicide du père (1898). Par la suite, cartes postales, papiers à en-tête, supports divers et inattendus y mettent beaucoup de fantaisie. Elles sont envoyées des Côtes-du-Nord (1906, 1907), de chez les Daudet à Chargé (1911), d’Algérie où Jean Cocteau voyage avec Lucien Daudet, de chez J -E Blanche à Offranville, de chez les Rostand à Cambo-les-Bains (1912, 1913), du service de la Croix-Rouge ou du Secours aux blessés (1915, 1916), de Rome où il séjourne avec Picasso, Diaghilev et Massine, puis du bassin d’Arcachon et de Grasse (1917, 1918). On n’y trouve pas seulement les preuves très ferventes de l’amour et de la fidélité, ou les premières évocations magiques - de la Bretagne, de Blida, de la nuit de Noël sur le front -, ou l’air d’une époque dont on aura plus tard l’évocation dans Portraits-souvenir. Ces lettres sont aussi des «notes pour un travail que je compte faire». A cette mère adorante, parfois plaintive, toujours fière de lui, Jean Cocteau confie ses projets, laisse entrevoir la genèse de ses ouvres : Le Cap de Bonne Espérance, Discours du grand sommeil, Vocabulaire, Le Potomak, et la métamorphose d’un David en Parade. Il l’entretient aussi des grandes amitiés naissantes : avec Picasso, avec Stravinski, avec Satie...