Payot 2000 in12. 2000. broché. 281 pages. Bon Etat
Reference : 139007
ISBN : 2228892823
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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Payot, 1946, in-8°, 302 pp, avec 90 dessins de l'auteur, broché, couv. illustrée, pt mque au dos, sinon bon état (Bibliothèque historique)
Les portes de la Méditerranée - La route du Cap - Les aires de navigation dans l'Antiquité - Les navires occidentaux et orientaux de la route des Indes - L'interpénétration des formes de bateaux et des techniques de construction navale. — "L'auteur, adepte de la voile, des constructions navales et de l'amiral Paris, a passé, comme magistrat dans l'une ou l'autre de nos colonies, beaucoup de temps à observer les bateaux exotiques. A ce travail de première main sur le terrain mouvant de la mer, il joint une solide connaissance des textes et des représentations figurées de l'Antiquité. Le résultat consiste en une précieuse contribution à cette science encore neuve qu'est l'ethnographie navale..." (Jean-Paul Faivre, Journal de la Société des Océanistes, 1947) — "La méthode de l'ouvrage que M. Poujade vient de publier sur la Route des Indes et ses navires est originale ; c'est, en effet, une étude d'« ethnographie navale » : pour saisir l'origine et l'évolution des navires, de leurs formes, de la technique de leur construction, de leurs gréements, M. Poujade ne se contente pas de l'étude des documents anciens, à laquelle se limitent les archéologues ; il complète et éclaire cette analyse par l'étude des types de navires actuels, dont certains, dans des pays de techniques stables, comme ceux de l'Extrême-Orient, représentent la survivance de modèles extrêmement anciens. Grâce à une connaissance directe des navires chinois et indochinois, l'auteur peut ainsi se livrer à des rapprochements ingénieux, et il est certain que ses hypothèses sur les navires de l'antiquité méritent une attention sérieuse. L'objet de la discipline pratiquée par M. Poujade est en premier lieu de déterminer des « aires ethnographiques », caractérisées par certains types de coques et de gréements. Il en distingue quatre principales : atlantico-nordique, pacifique, chinoise, et celle « de la route des Indes », longue bande s'étendant de Gibraltar au Japon et à Célébès ; il se propose dans son livre d'en démontrer l'unité et d'en indiquer les principaux caractères. (...) Ce travail d'un technicien, marin et ethnologue, ne manque donc pas d'intérêt pour l'historien." (François Crouzet, Revue Historique, 1947) — "Il est difficile de rendre compte, en une brève analyse, d’un livre aussi riche à tous égards, aussi bien du point de vue technique que du point de vue de l’histoire maritime et générale. En étudiant, au cours des siècles, la route des Indes et ses navires, c’est en effet toute l’histoire du bateau de haute mer que l’éminent membre de l’Académie de Marine et Attaché au Musée national d’histoire naturelle (Musée de l’homme) a réussi à résumer. L’étude minutieuse des techniques navales a, en effet, amené l’auteur à des observations ethnographiques d’une grande valeur archéologique. Il a pu préciser, par l’étude historique du commerce et des relations maritimes depuis l’Antiquité, exposée dans les premiers chapitres, comment les peuples des mers des Indes sont entrés en contact avec les marins de la Méditerranée, d’une part, et avec l’Extrême-Orient, de l’autre, ce qui lui a donné la faculté de préciser avec une exactitude relative quelle grande aire de navigation représente cette route maritime opposée aux autres aires de navigation qui sont celles de l’Atlantique Nord ou des Vikings, l’aire chinoise ou aire du Pacifique, enfin, l’aire arctique. De cette conclusion, fondée sur une série d’analyses souvent minutieuses, et passionnantes, il résulte que, sur la route des Indes, depuis la plus haute Antiquité jusqu’à l’époque précédent immédiatement l’actuelle, les navires de mer, qu’ils soient égéens, phéniciens, arabes ou japonais, ont un mât robuste, gros à la base, dépourvu de haubans, qui arbore une voile carrée. Celle-ci s’est conservée aux extrêmes limites de la route des Indes. Les marins qui parcourent cette dernière depuis la haute Antiquité, se sont heurtés à trois autres familles de marins auxquelles ils ne se sont pas mêlés : les Européens du Nord, les Chinois, les Océaniens. Les marins européens du Nord semblent procéder de la tradition des Vikings. La construction navale moderne paraît descendre en ligne directe de cette dernière. Les Chinois forment un monde maritime homogène autour duquel les marins de la route des Indes ont évolué. Les Océaniens, découverts bien tard, ont construit des radeaux et des pirogues munis de balanciers doubles. Par conséquent, l’unité de la culture matérielle navale tout au long de la route des Indes, ne saurait plus être discutée. On voit l’intérêt d’un pareil livre ; il touche à tous les grands problèmes relatifs à la technique et à la politique générale de l’Humanité..." (Edmond Delage, Revue Défense Nationale, 1946)
Chez les Libraires Associés. 1776. In-8. Relié plein cuir. Etat passable, Plats abîmés, Dos abîmé, Fortes mouillures. VIII + 447 pages - une illustration en noir et blanc en frontispice et une carte en noir et blanc dépliante. Fortes mouillures dans tout l'ouvrage, n'altérant pas la lecture du texte. Pages cependant fragilisées en marge. Page de titre en feuillets. Contreplats jaspés. Plats et dos frottés. Epidermures. Pièce de titre abîmée. Motifs dorés. Coiffes abîmées.. . . . Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
Table : Voyages, établissemens, guerres & commerce des français dans les Indes orientales : Anciennes révolutions du commerce de France - Premièrs voyages des françois aux Indes - Etablissement des françois à Madagascar. Description de cette isle - Les françois font de Surate le centre de leur commerce. Idée decette ville célèbre et du Guzurate où elle est située - Entreprise des françois sur l'isle de Ceylan et sur Saint Thome, leur établissement à Pondichery... - Commerce du Danemarck, d'Ostende, de la Suède, de la Prusse, de l'Espagne, de la Russie, aux Indes Orientales. Questions importantes sur les liaisons de l'Europe avec les Indes : Anciennes révolutions du Danemarck - Le Danemarck entreprend le commerce des Indes - Variations qu'a éprouvées le commerce des Danois aux Indes - Etat du commerce des danois aux Indes - Etablissement d'une compagnie des Indes à Ostende - Raisons, qui ont amené la destruction de la compagnie d'Ostende - Idées générale de l'ancien gouvernement de Suéde - Les Suédois se livrent au commerce des Indes. Sur quelle base est établi ce commerce... Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
LIBRAIRIE HACHETTE & Cie. 1883. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 1 à 18. Nombreuses gravures en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 910-Géographie générale. Voyages
Sommaire : Chapitre premier : Vue d'ensemble - Indes orientales, Indes et Aryens, Relations des Indes avec les pays étrangers, Langue et religions des Indes, Invasions de l'Hindoustan, Conquête des Indes Classification Dewey : 910-Géographie générale. Voyages
Précieux exemplaire de cette très rare relation de l’expédition Hollandaise aux Indes orientales dans les dernières années du XVIe siècle. Amsterdam, Corneille Nicolas, 1601. In-folio de(1) f., 21, (8) ff. pour l’Appendice, 27 figures gravées dans le texte dont 22 à mi-page. Petite restauration dans le coin supérieur du f. 7 et dans la marge blanche inférieure f. 16 sans atteinte au texte, qq. mouillures marginales sans gravité. Demi-veau fauve à coins, titre en long doré. Reliure vers 1900. 320 x 230 mm.
Très rare première édition française du récit de la seconde expédition hollandaise aux Indes orientales (1598-1600), qui permit aux Hollandais d’établir leur réseau commercial à l’île Maurice, Madura, Célèbes, Ambon, Ternate, Bantam... Brunet, Supp. I, 704; Tiele 786; Alden/ Landis 611/ 68; Adams L1397; Howgego N14; Landwehr, VOC 252, 6. «Précieuse réunion de ces pièces rarissimes, ornées de très curieuses figures sur cuivre [...] Les deux premiers livres sont attribués à Wilhelm Lodewijcksz ou à François de Houtman.» (Chadenat, 6097, à propos de son exemplaire qui réunissait 5 ouvrages dont celui-ci). L’Appendice relié à la suite contient l’un des premiers témoignages des langues parlées dans les contrées visitées, avec un lexique javanais et un de la «langue Malayte,usée par toutes les Indes Orientales et en usage aux Molucques». «Ce second Livre est imprimé en entier dans la cinquième partie des ‘Petits Voyages’ de de Bry. Le Vocabulaire des mots javans et malais, ainsi que le nombre des figures, sont plus considérables dans ce second Livre que dans la cinquième partie des ‘Petits Voyages’». «Outre le mérite de quelques cartes marines dont est enrichie cette relation, elle est très intéressante encore pour le caractère de véracité de son auteur, et par les notions qu’elle procure sur les habitants de plusieurs parties de l’Inde, peu de temps après la découverte de ce pays par les Portugais». (Boucher de la Richarderie, Bibliothèque universelle des voyages, V, p. 10) Jacques-Corneille Neck (1564-1638) prit les commandes de la flotte composée de huit vaisseaux qui quitta le Texel en mars 1598. L’Amiral Warwick était à ses côtés pour le seconder dans cette expédition. Au mois de septembre 1598, ils découvrent et nomment l’Ile Maurice. En novembre de la même année, les vaisseaux arrivent dans la rade de Bantam où ils commercent avec les autochtones. Une partie de la flotte gagne ensuite les îles Moluques, Madura, Java, Célèbes, Madagascar, les îles Banda, Ambon, l’île de Ternate... Ils établissent alors le premier Comptoir de la Compagnie aux Indes Orientales. Les vaisseaux sont de retour à Amsterdam à l’été 1600. Ce voyage mènera à la création, en 1602, de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, qui sera pendant près de deux siècles l’un des piliers de la puissance du capitalisme et de l’impérialisme néerlandais. Précieux exemplaire de cette très rare relation de l’expédition Hollandaise aux Indes orientales dans les dernières années du XVIe siècle.
[ven Doetecom] - LINSCHOTEN, Jan Huygen van (1563 - 1611).
Reference : PHO-1424
(1619)
Amsterdam : J.E. Cloppenburch, 1619 ,3 parties en un volume, in-folio, 315 x 200mm, «Histoire de la navigation de Jean Hugues de Linschot hollandois: aux Indes Orientales» 4pp .(titre,préface,indice des chapitres), «Le Grand Routier de mer de Jean Hugues de Linschot hollandois. Contentant une instruction des routes & cours qui'il convient tenir en la Navigation des Indes Orientales.» 205pp ,2 ffnch (titre et préface), «Description de l'Amérique & des parties d'icelle, comme de la Nouvelle France, Floride, des Antilles, Iucaya, Cuba, Jamaica», 181pp ,. Trois titres, les deux premiers avec des figures allégoriques (Asie, Afrique Europe) et une scène d’un roi sur éléphant , le troisième avec vignette gravée représentant une scène marine encadrée des 4 principaux ports d’Hollande, un portrait de Linschoten entouré de vignettes avec Goa, Mossanbycke, et deux vues de Sainte Hélène , illustré de 31 (sur 36 ) planches gravées dépliantes à double page et vues de Johann et Baptiste ven Doetecom d'après Linschoten , les cartes sont absentes ,relié plein veau , dos à nerfs avec titre , filet sur les plat , plats frottés.
La deuxième édition d’une œuvre qui eu une grande influence sur son siècle ,les deux dernières parties comprennent Le Grand Routier de Mer.. et Description de l'Amérique , traduite ici pour la première fois. Linschoten, un Hollandais né à Delft en 1590, était à Goa entre 1583 et 1589, et avec Willem Barents lors de son deuxième voyage vers la mer de Kara en 1594-95. D'abord publié en néerlandais (Amsterdam, 1595-1596). Il contient le récit le plus complet des Indes orientales et occidentales disponible à la fin du XVIe siècle et il a été remis à chaque navire naviguant de la Hollande vers l'Inde. En plus d'inclure d'importants récits de voyage tirés de sources portugaises, néerlandaises et espagnoles contemporaines, c'est le premier ouvrage à inclure des instructions de navigation précises pour les Indes , informations d’une grande importance, qui ont permis aux hollandais et aux anglais de briser le monopole des portugais dans les Indes orientales et comprend également un excellent compte rendu de l'Amérique. Sabin C.41369/71/2 Van Linschoten va suivre le nouvel archevêque de Goa comme secrétaire, il embarque à Lisbonne en avril 1585, pour un voyage de cinq mois avec escales à Madère, en Guinée, au Mozambique et à Madagascar. En Inde, il se met aussi à recopier les précieuses cartes détenues par les Portugais, et les informations concernant leurs voies maritimes. De retour en Europe, l’aventurier décide de s'engager auprès de ses compatriotes et à l’aide des cartes fournies , ceux-ci ne tardent pas à s’emparer de deux des quatre places fortes lusitaniennes de l’Asie du Sud-Est (Bornéo et Malaca) et prennent une grande part du commerce des épices .