Cahiers de formation politique n° 12 in8. Sans date. Agrafé. 40 pages. Bon Etat
Reference : 116449
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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A Paris, chez Claude Mazuel, 1690. Un fort vol. au format in-4 (262 x 197 mm) de 1 f. bl., 13 ff. n.fol.,544 pp. et 2 ff. bl. Reliure de l'époque de plein veau glacé havane, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets gras à froid, dentelle dorée sur les nerfs, caissons d'encadrement dorés, filets dentellés dorés, larges fleurons dorés, semis de pointillés dorés, pièce de titre de maroquin caramel, titre doré, palette dorée en tête et queue, dentelle dorée sur les coupes.
Edition originale rare ; ne figurant dans aucune des bibliographies consultées (Gay, Quérard, Brunet, Graesse). Dominico Galesi publia le traité Regia in matrimonium potestas. Dans ce livre, il s'engage à établir que le mariage n'est qu'un contrat civil, assimilable à un simple contrat de vente dont les effets relèvent des seules autorités laïques. Les empêchements au mariage sont énumérés et accompagnés de toute une série d'articles tirés des codes civils de Justinien, Charlemagne et Clovis. Les réactions de Rome ne tardèrent pas à se faire entendre et, peu de temps après, Dominico Galesi, évêque de Rubo, publia le traité Ecclesiastica in matrimonium potestas où il repoussait toutes les thèses de Launoy. L'ouvrage, en bonne méthode scolastique, commence par une longue séquence de propositions, suivies de réponses. Le mariage est défini comme un sacrement sur lequel les princes n'ont aucune autorité. Jean Gerbais intervient dans cette dispute dans un esprit de conciliation. Son Traité pacifique du pouvoir de l'Église et des princes à établir des empêchements, se compose de trois parties. Les deux premières résument les positions en lice, la dernière formule une possible conciliation.'' (Giacomo Francini in Moralia Coniugalia - Étude sur l'impossible sacralité du mariage à l'époque de la raison). Angles émoussés. Coiffe de tête accidentée (avec manques). Coiffe de queue élimée. Auréole claire dans le corps d'ouvrage et petit travail de vers en marge inférieure. Du reste, bonne condition.
Reference : 2147499306
Sans date. GRAVURE COULEUR DE FRISON LE CURE EN CHAIRE PROMESSE DE MARIAGE Il y a promesse de mariage entre : Mons' Sucera et Madlle Sonpif rue de la Grande Charbonnière...................... 19ème siècle Format de la page : 24X31 Réf : 9060
Paris, Calmann-Lévy, 1920. Un vol. in-12 (188 x 123 mm) de 313 pp. Reliure de l'époque de demi-basane glacée brune, dos lisse orné d'un filet d'encadrement doré, filets dorés, filets verticaux en pointillés dorés, larges fleurons dorés, titre doré, tranches mouchetées.
Exemplaire agréablement relié. ''Le pseudonyme de Pierre Loti lui vient de Tahiti. Arrivé sur cette île paradisiaque, il tombe sous son charme, comme il le raconte dans Le Mariage de Loti : « Les heures, les jours, les mois s’envolaient dans ce pays autrement qu’ailleurs ; le temps s’écoulait sans laisser de traces […]. Il semblait qu’on fût dans une atmosphère de calme et d’immobilité, où les agitations du monde n’existaient plus… » Loti est alors âgé de 22 ans. Il rencontre la reine Pomaré, qui lui donne le nom d’une fleur tropicale, « Loti ». Il l’utilisera plus tard comme pseudonyme. Julien Viaud (Loti) contracte aussi un mariage temporaire avec Rarahu, qui l’appelle « Mata Reva ». Cette expression signifie « œil mystérieux » et fait sans doute référence au regard de jais de Pierre Loti.'' Angles et coupes élimés. Petit défaut affectant la coiffe de tête. Papier légèrement oxydé. Du reste, belle condition.
Madame D*** - [PETIT DUNOYER (ou Du NOYER Anne-Marguerite)].
Reference : 26405
(1720)
A Amsterdam, chez Pierre Brunel, 1720. Trois parties reliées en un vol. au format in-12 (163 x 98 mm) de 1 f. bl., 1 f. n.fol., 351 pp. et 1 f. bl. Reliure ''à l'anglaise'' de l'époque de plein veau glacé blond, filet en pointillés à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné de filets gras à froid, caissons d'encadrement dorés, filets verticaux dorés, important décor fleuronné doré, semis d'étoiles et de pointillés dorés, pièce de titre de maroquin vieux-rouge, titre doré, palette dorée en tête et queue, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges.
Edition en partie originale ; rare. Elle s'agrémente de 2 (sur 2) jolies figures hors-texte gravées ; non signées. Principalement connue pour sa vie aventureuse et mouvementée, c'est après un mariage malheureux que l'auteur, accompagnée de ses deux filles, entreprit de voyager à travers l'Europe. Sa présente oeuvre constitue une chronique des dernières années du règne de Louis XIV. Gay, Bibliographie des ouvrages relatifs à l'amour, aux femmes, au mariage [etc], 588 - Cioranescu I, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème, 26648 (pour Les Lettres galantes) - Laporte III, Histoire littéraire des femmes françaises. Angles élimés. Infime manque en queue du dos. Manques en page de titre (sans atteinte au texte). Légère oxydation affectant de rares feuillets. Du reste, très belle condition. Rare.
Paris, Calmann Lévy, / A la Librairie nouvelle, 1880. Un vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 4 ff. n.fol. et 297 pp. Reliure de l'époque de pleine percaline satinée grège, plats jansénistes, dos lisse orné de doubles filets dorés, fleuron central en noir, pièce de titre de maroquin ébène, titre doré, date dorée en queue.
Exemplaire paru à la date de l'originale ; ici pourvue d'une mention de ''deuxième édition'' en page de titre. ''Le pseudonyme de Pierre Loti lui vient de Tahiti. Arrivé sur cette île paradisiaque, il tombe sous son charme, comme il le raconte dans Le Mariage de Loti : « Les heures, les jours, les mois s’envolaient dans ce pays autrement qu’ailleurs ; le temps s’écoulait sans laisser de traces […]. Il semblait qu’on fût dans une atmosphère de calme et d’immobilité, où les agitations du monde n’existaient plus… » Loti est alors âgé de 22 ans. Il rencontre la reine Pomaré, qui lui donne le nom d’une fleur tropicale, « Loti ». Il l’utilisera plus tard comme pseudonyme. Julien Viaud (Loti) contracte aussi un mariage temporaire avec Rarahu, qui l’appelle « Mata Reva ». Cette expression signifie « œil mystérieux » et fait sans doute référence au regard de jais de Pierre Loti.'' Talvart et Place XII, Bibliographie des auteurs modernes, 257. Carteret II, Le Trésor du bibliophile romantique et moderne, p. 71. Vicaire V, Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle, 402.