Plon 1955 Paris. in12. 1955. demi-basane. 292 pages. Etat Correct intérieur propre dos insolé et épidermé
Reference : 100124486
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
04 90 26 49 32
Conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne. Les prix sont nets auxquels il faut ajouter les frais de port. Nous acceptons la carte bancaire. LE PORT EST UNIQUE : 10.00 € PAR COMMANDE ( SUIVI )POUR LA FRANCE 15€ (livres et brochures) POUR L'ETRANGER , L' ENVOI EST RAPIDE , PAIEMENT : CB , CHEQUE , PAYPAL
Plon, 1926, pt in-8°, l-292 pp, broché, bon état
"Dans cet ouvrage, inachevé et abstrait (que l'auteur destinait à « l'introduction » d'une vaste enquête sur la période du gouvernement révolutionnaire), Cochin présente de façon synthétique son interprétation. L'analyse d'Augustin Cochin appelle sans doute des nuances et des corrections – « Elle simplifie à l'excès, note François Furet, le tissu politique de la Révolution française en ignorant l'ensemble des résistances, des négociations et des concessions qui accompagnent, à toutes ses étapes, la marche des sociétés populaires » (“Penser la Révolution française”) – mais elle a l'immense mérite de mettre en lumière une mécanique infernale que l'on verra, sous diverses variantes, souvent à l'œuvre au XXe siècle, en même temps qu'elle apporte quelques éléments de réponse aux questions-clefs de la sociologie. Grâce aux intuitions géniales de Cochin, il est possible de dégager, à partir de l'expérience des années 1789-1794, les trois composantes fondamentales d'une logique qui conduit à l'absorption de la société par l'État au nom d'une idéologie exclusive et totalisante et au moyen de la violence et de la ruse." (Philippe Bénéton, Archives Européennes de Sociologie, 1981) — "Ce livre est une construction dogmatique et systématique qui a pour but de prouver que la démocratie, par la loi même de son fonctionnement, ne peut qu'asservir l'individu à la société, à la fois dans sa pensée, dans sa liberté et dans ses biens. (...) Il suppose pour commencer que la Révolution a été élaborée dans ce qu'il appelle les « sociétés de pensée », c'est-à-dire les loges maçonniques, les sociétés littéraires, les académies elles-mêmes. Supposition toute gratuite, que ni les textes ni les faits ne confirment, au contraire ! M. Cochin ne semble pas se douter que les loges d'avant 1789, loin d'être des sociétés « de pensée » étaient au contraire des sociétés de ripaille et d'amusement. Ces loges d'ailleurs appartenaient à des rites, c'est-à-dire à des systèmes, les plus opposés. Elles n'avaient guère de commun que leur recrutement uniforme dans les classes riches. Elles fournirent à l'émigration son contingent le plus important. Leur rôle politique fut à peu près inexistant. Supposer qu'elles avaient un programme et qu'elles dirigèrent l'opinion de leurs membres est une chose absolument arbitraire. Et cependant cette supposition est nécessaire à la démonstration de M. Cochin; elle en forme le soubassement. Si on l'enlève tout s'écroule. Faire des clubs des filiales des loges est une généralisation que rien n'autorise. Imaginer ensuite que le Gouvernement révolutionnaire fut la réalisation d'un programme communiste élaboré par « la pensée socialisée » des organisations politiques, cela est contredit par tous les faits, puisque le Gouvernement révolutionnaire s'est imposé par saccades pour des raisons impérieuses de défense révolutionnaire et de défense nationale, puisque ceux mêmes qui mirent en œuvre ce gouvernement de circonstance étaient résolument hostiles à la loi agraire qu'ils punissaient de mort dans leur législation. M. Cochin veut que le communisme soit l'aboutissant logique et nécessaire de la « société démocratique » telle qu'il la définit. Mais comment n'a-t-il pas vu que ces sociétés de pensée démocratique dont il prétend découvrir la loi organique d'évolution, existent depuis plus de 150 ans dans les pays anglo-saxons et qu'elles n'y ont jamais réalisé jusqu'ici quelque chose d'analogue au Gouvernement révolutionnaire de la Convention nationale. C'est donc que les circonstances dont M. Cochin ne tient pas compte dans son ingénieuse construction dialectique, ont joué le rôle prédominant..." (Albert Mathiez, Annales historiques de la Révolution française, 1925)
Copernic. 1979. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement pliée, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 253 pages. Ex libris à l'encre en page de faux titre.. . . . Classification Dewey : 944.04-Révolution de 1789
Classification Dewey : 944.04-Révolution de 1789
COPERNIC. 1979. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 253 pages - illustration en couleurs sur le 1er plat.. . . . Classification Dewey : 944.04-Révolution de 1789
Classification Dewey : 944.04-Révolution de 1789
Paris, 1924. 292 pages. 3 feuillets. Préface L. (20x13cm). Brcohé. Couverture imprimée légèrement brunie avec petites taches éparses. Déchirures marginales. Coins et coiffes émoussés. Publié à Paris en 1924, cet ouvrage d'Augustin Cochin explore les mutations intellectuelles et sociales qui ont préparé puis accompagné la Révolution française. L'auteur analyse en trois phases distinctes – la socialisation de la pensée, de la personne et des biens – le processus révolutionnaire entre 1750 et 1794. En se concentrant sur la période qui précède et suit immédiatement la Révolution, Cochin met en lumière l'évolution des idées et des pratiques sociales qui ont contribué à transformer radicalement la société française. Papier légèrement bruni avec taches éparses sans gravité. Exemplaire partiallement non-coupé.