Presses de la cité 1970 in8. 1970. broché. 216 pages. Etat Correct exemplaire usage
Reference : 100114637
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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1868 A Paris, Michel Lévy Frères, Editeurs - MDCCCLXVIII (1868) - 4 volumes grand in-8, demi basane à coins rouge, filets dorés, 5 nerfs, caissons, auteur, titres et fleurons dorés, tranches supérieures dorées, filets - 423 + 384 + 402 + 333 pages - Ouvrages tirés à 52 exemplaires sur papier de Hollande. Exemplaire numéroté N° 2, nominatif au nom de M. Collin - Signature de Alexandre Dumas Fils - 4 volumes
Bon état - Menus frottements sur les peaux
Fort rare réunion en édition originale de l’œuvre de Diderot en tant qu’auteur dramatique. Amsterdam [Paris], 1758. 2 parties en 1 volume in-8 de xxiv pp. (chiffrées par erreur xxix), 220, xii et 195 pp., (1) p. bl. [Suivi en reliure uniforme de] : - Diderot, Denis. Le Fils naturel, ou Les Épreuves de la vertu. Comédie en cinq actes, et en prose, avec l’Histoire véritable de la Pièce. Amsterdam [Paris], 1757. In-8 de ix, (1) et pp. 11-299. La Défense de la pièce occupe les pp. 137 à 299. 3 parties en 2 volumes in-12, veau blond, triple filet doré encadrant les plats, dos lisses ornés. Reliure de l’époque. 180 x 115 mm.
Fort rare réunion en édition originale de l’œuvre de Diderot en tant qu’auteur dramatique reliée en superbe veau blond de l’époque. Tchemerzine II, 940-942. Le Père de famille fut inspiré par l’amour de Diderot pour sa future femme, Mademoiselle Champion. L’intérêt majeur de cet ouvrage tient à la présence du « Discours sur la Poésie dramatique » qui paraît ici pour la première fois et qui nous livre les brillantes théories de Diderot sur le théâtre. Ces théories, Diderot les a exposées dans les Entretiens, publiés en tête du Fils Naturel. Il y raisonne, avec beaucoup de pertinence sur la nature du drame bourgeois ou comédie larmoyante écrite en prose. Il estime qu’entre la comédie qui fait rire et la tragédie qui fait pleurer il y a place pour un théâtre qui représenterait les hommes dans leur état ordinaire, ni aussi ridicules, ni aussi tragiques. Il réclame de la scène plus de vérité, plus de continuité dans l’action. Il demande également plus de naturel dans le mouvement scénique et la déclamation. Enfin, il ne veut plus de coups de théâtre, mais des tableaux reliés au besoin par des pantomimes ; plus de caractères, mais des conditions : on montrera donc non l’ambitieux, le dévot ou le joueur mais le père, la mère, le juge, l’ouvrier. Diderot complétera l’exposé de ses idées dans le Discours sur la poésie dramatique, adressé à Grimm. Le Père de Famille et le Fils Naturel sont l’illustration des théories de l’auteur sur le théâtre ; ce drame de bourgeois, dont Diderot est l’inventeur et qui relève de la comédie larmoyante, vise à représenter les hommes dans leur état ordinaire et dans leurs sentiments normaux (il contient en germe, d’ailleurs, tout le théâtre d’Emile Augier). Le Fils naturel fut une véritable révolution lors de sa première représentation, le théâtre entra alors dans une ère totalement nouvelle, non seulement du point de vue esthétique et littéraire mais également politique et social. Superbe et précieux exemplaire réunissant en édition originale l’œuvre dramatique de Diderot revêtu d’un très séduisant veau blond dû au talent d’un grand maître parisien de l’époque. Il appartint à l’amateur Pommereau qui calligraphia sur les titres deux ex-libris datés 1773 et 1783.
« Bel ouvrage, très rare et coté, surtout en grand papier, qui marque une époque dans l’illustration du livre moderne illustré. » Carteret.La plus belle édition illustrée de ce texte inspiré d'une légende du Moyen-âge, ornée à chaque page de compositions en couleurs d'Eugene Grasset par le procédé du Gillotage, tout juste inventé par Charles Gillot. Paris, H. Launette, 1883.In-folio de (4) ff., 224 pp., (8) ff. de notes, table et achevé d’imprimer, 2 gravures en couleur à pleine page dans le texte. Couvertures et dos conservés.Relié en plein maroquin noir à grain long, plats richement décorés en encadrement d’un filet doré, d’un double filet de maroquin rouge et d’un filet de maroquin aubergine, fleurons de maroquin aubergine aux angles, dos à nerfs orné, filet doré sur les coupes, large roulette intérieure dorée, superbes doublures de velours rouge à motifs dorés, tranches dorées sur témoins. Etui. Reliure datée et signée Noulhac 1911.279 x 221 mm.
La plus belle édition illustrée de ce texte inspiré d'une légende du Moyen-âge, ornée à chaque page de compositions en couleurs d'Eugene Grasset.Vicaire, IV, p.142.« Bel ouvrage, très rare et coté, surtout en grand papier, qui marque une époque dans l’illustration du livre moderne illustré ; début de l’invention ‘Gillot’, dite ‘gillotatge’ en couleurs.Tirage : 100 chine et 100 japon, et sur vélin teinté. Rechercher, de préférence, un chine relié avec cuir incisé par Marius Michel. »Carteret, IV, p.204.L’un des 100 précieux exemplaires de tête tirés sur Chine et numérotés de 101 à 200, celui-ci portant le n°186.« Beau livre, composé de 246 pages ornées chacune d’une composition différente tirée en couleurs. »(Ventes Rahir, Partie 6, 1971)."Histoire des quatre fils Aymon, though its initial reception was mixed, became a turning point in the history of illustration. As is remarked in its introduction, the legends of which it is composed have been given "the most luxurious form that a book can achieve"". (Ray, The Art of French illustrated book, 357).L’illustration se compose de 246 pages ornées de compositions en couleurs, dans le texte, autour du texte, en surimpression, à pleine page, par Eugene Grasset, gravées et imprimées par le procédé du Gillotage, procédé inventé par Charles Gillot.Illustration Art Nouveau et mise en page fort élaborée : chaque feuillet est illustré de cadres, ornements ou vignettes in texto de toutes tailles dont parfois la couleur de fond envahit la page... soit près de 250 compositions en couleurs et un travail de près d'une année pour réaliser l'impression."Premier livre illustré en photogravure et "chromographie", techniques inventées par Charles Gillot". (Monod, 6043).« Le gillotage, qui fit son apparition vers 1883, permettait de reproduire des dessins, spécialement composés pour être exécutés au trait, en camaïeu, en couleurs typographiques.Le premier ouvrage paru est celui d’Armand Silvestre, le Conte de l’archer, illustré par Poirson, édité par Lahure en 1883. La même année, Gillot publia l’importante œuvre : Histoire des quatre fils Aymon, illustrée par Grasset. Ce sont donc ces deux ouvrages qui furent les prototypes en couleurs de ce nouveau procédé. » Carteret, I, p.300.Superbe exemplaire conservé dans sa luxueuse reliure en maroquin mosaïqué signée de Noulhac.
S.l.n.d. (vers 1801) petit in-4, [15] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, appliquée et très lisible (environ 20 lignes par page), texte réglé au crayon, en feuilles, cousu.
Extraordinaire récit d'un fusillé rescapé.Le récit se déroule durant les fusillades du Champ-de-Mars qui marquèrent l'entrée des troupes républicaines dans Toulon repris aux Anglais les 20 et 21 décembre 1793 : menés par les quelques 300 "patriotes" qui avaient été détenus dans les flancs du vaisseau Le Thémistocle, les soldats massacrèrent sans discernement les habitants qui leur étaient désignés, avant même que les représentants de la Convention pussent installer une commission judiciaire.Arrêté avec son fils aîné agé de seize ans dans la première charette destinée au Champ-de-Mars, le narrateur prétend avoir fait partie des fusillés ET avoir subi les coups de grâce au sabre, sans recevoir de blessures fatales, et avoir pu ensuite quitter le lieu de l'exécution, se reposer dans une maison de campagne dévastée dans le quartier de Siblas, et se réfugier chez des parentes : "Nous essuyâmes cinq décharges et aucune ne nous atteignit quoique la troupe tira presque à bout-portant. Tous ceux qui étaient auprès de nous ayant été tués, l'Etre suprême qui voulait manifester sa toute-puissance, et nous conserver nos jours, m'inspira sans doute de dire à mon fils, tombons au premier coup de feu qu'on tirera, - peutêtre serons-nous assés heureux de nous sauver en contrefesant les morts ; ce que nous exécutâmes de suite. La troupe fit encore plusieurs décharges et aucune ne porta sur nous. Je me croyais sauvé ainsi que mon fils, mais jugés quelle fut ma perplexité, lorsque j'entendis faire le commandement de sabrer toutes ces victimes, afin qu'aucune n'échappât à la mort. Nous essuyâmes encore cette exécution, dans laquelle nous reçûmes plusieurs coups de sabres, dont les blessures, quoiqu'assés profondes, ne furent cependant point mortelles.Etendus sur la place, on nous crut morts, nous fûmes déshabillés tous nuds (...)."L'auteur de cette étrange narration, dont les détails sont noyés dans un babil mélodramatique bien dans le genre de l'époque, se présente comme commissaire de marine, en service depuis 1779 pour la comptabilité des bâtiments civils de la marine, favorablement connu de Malouet, puis employé dans les bureaux du contrôle à partir de 1787. Il était chargé d'une opération de vérification du magasin général de l'arsenal au moment où les Anglais pénétrèrent dans Toulon. Evoquées à la fin du manuscrit, la reprise de son service et la continuation de sa carrière comme si de rien n'était, sans trop de détails de nouveau, laissent assez sceptique le lecteur critique. Certes, les quelques noms de supérieurs cités sont cohérents : outre Malouet, on rencontre le commissaire Thivend, et l'administrateur de la marine Benoît-Georges de Najac (1748-1826), qui fut le principal organisateur de la logistique de l'Expédition d'Egypte ; il n'en demeure pas moins que l'aventure est un peu forte -même si on imagine mal la raison qui pousserait à inventer pareil récit-, en dépit de quelques exemples régulièrement cités, y compris dans les conflits récents. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Tours, Imprimerie Mame et fils, 1878 gr. in-8, XII pp., [2] ff. n. ch.,52 pp., un f. n. ch. (principaux collaborateurs), avec 11 planches hors texte sous serpentes (dont une carte en couleurs à double page), toile cerise, dos lisse muet, plat supérieur orné d'un grand décor d'entrelacs dorés, tranches dorées (reliure de l'éditeur).
Unique édition de cet album publicitaire donné à l'occasion de l'exposition universelle de 1878.Originaire d'Angers, la dynastie Mame avait déjà fourni nombre d'imprimeurs et de libraires, mais c'est Alfred Mame (1811-1893), fils d'Armand, qui permit le développement de l'imprimerie tourangelle fondée en 1796 par Pierre-Charles Mame, en la transformant selon les méthodes industrielles : ce fut en effet lui qui conçut et réalisa, pour la première fois, l’idée de réunir dans la même maison éditrice, un certain nombre d’ateliers où seraient regroupées toutes les industries liées à la réalisation de livres : impression, reliure, vente, et expédition. Par analogie avec la grande usine sidérurgique du Creusot, l’entreprise Mame fut appelée le "Creusot littéraire". À l'époque de notre publication, l'entreprise Alfred Mame et fils était devenue le deuxième éditeur religieux de France, mais le premier relieur industriel et concepteur de cartonnages. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT