Ed. Flammarion Siren 2015 15 6x4 4x23 6cm. 2015. Broché. 684 pages. Très bon état
Reference : 100113619
ISBN : 2081255243
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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Paris, Librairie de Firmin Didot Frères, 1846. Un vol. au format in-12 (178 x 115 mm) de 2 ff. n.fol., 524 pp. et 1 f. n.fol. Reliure de l'époque de demi-basane glacée fauve, dos lisse richement orné de filets gras et maigres dorés, filets sinusoïdaux dorés, larges fleurons dorés, pièce de titre de maroquin ébène, titre doré, large palette dorée en queue, tranches mouchetées.
Exemplaire revêtu d'une agréable reliure du temps. A la fin des Mémoires de Madame du Hausset se trouvent des ''Morceaux historiques servant d'éclaircissements'', savoir : Spectacles des petits cabinets de Louis XV - De la destruction des Jésuites en France - Article de M. de Meilhan sur le duc de Choiseul - Sur le Dauphin - Sur Madame la duchesse de Grammont - Notice sur le cardinal de Bernis. ''On pénètre avec Madame Hausset dans les appartements les plus secrets de Madame de Pompadour ; on y découvre ainsi les plus mystérieuses intrigues, du temps où le crédit de la favorite était le mieux affermi''. (in Avertissement des Editeurs). ''Certes, la vie privée, la vie intime de LouisXV n’est qu’un très petit chapitre dans l’histoire du XVIIIesiècle, mais, lorsqu’on s’en tient aux témoins sûrs, aux témoins proches, aux personnes qui ont vu et entendu ce qu’elles rapportent, on se rend compte bien vite que ces témoins sont très peu nombreux et que, pour le temps de Mmede Pompadour en particulier, on les compte sur les doigts de la main. Ses mémoires nous affirment que Mmede Pompadour avait en elle une confiance totale, que le Roi l’admettait en tiers lorsqu’il venait bavarder avec sa mal-tresse. Mmedu Hausset rapporte ici nombre de détails pénibles pour son ancienne maîtresse, notamment ses interventions à propos des accouchements du Parc aux Cerfs, son régime d’aphrodisiaques, son incapacité à satisfaire les désirs amoureux du roi.'' (Pierre Gaxotte). Quant aux Mémoires de Bachaumont, ils constituent un ''ouvrage très important pour l'histoire des moeurs à la fin du XVIIIème siècle en France''. (in Graesse). Publiés pour la première fois en 1777, alors que tous les personnages mise en jeu dans ce tableau exact et fidèle s'agitaient encore sur la scène du monde, les Mémoires secrets renfermaient trop d'éléments de succès pour n'être pas accueillis avec une faveur marquée.'' (in Préface). Angles émoussés. Petit manque superficiel affectant la marge gauche du premier plat. Frottements affectant le papier marbré des plats. Cerne claire dans le corps d'ouvrage ; laquelle a entraîné une irisation en marge supérieure des derniers feuillets.
S.l., Gallimard, ''Bibliothèque de la Pléiade'', (1951 et 1948). 2 forts vol. au format in-12 (177 x 108 mm) de xxx - 1232 pp. ; 1496 pp. Reliures uniformes d'édition de plein skyvertex émeraude, dos lisses ornés d'un jeu de filets dorés, titre doré, tomaison dorée, têtes bleutées, sous jaquettes et coffrets cartonnés.
Ensemble complet des deux volumes le constituant. '' La vie me sied mal ; la mort m'ira peut-être mieux''. Empruntant aux Mémoires - au sens classique du terme et à l'instar de celles que rédigea Saint-Simon - Les Mémoires d'oure-tombe s'inspirent cependant davantage des Confessions de Rousseau ou bien encore des écrits de l'écossais Walter Scott. En effet, et en dépit des événements politiques et historiques qu’elles relatent, ces Mémoires sont émaillées de nombre de détails relevant de la biographie personnelle de leur auteur, ajoutées aux aspirations qui animaient alors celui-ci. Dévoilant ainsi les profondeurs de son moi en une prose poétique où n'a de cesse d'affleurer la mélancolie, Chateaubriand - au travers de ces Mémoires - se posait ainsi en figure de proue de l'école romantique. ''Mon berceau a de ma tombe, ma tombe a de mon berceau : mes souffrances deviennent des plaisirs, mes plaisirs des douleurs''. Ce livre constitue le fruit révélé des inconstances de mon sort : les tempêtes m'ont laissé souvent de table pour écrire que l'écueil de mon naufrage''. Ainsi retrouve-t-on dans cette œuvre la dualité permanente qui habitait son auteur. D'une part, l'aspect intime du personnage, plaçant en exergue ses sentiments en un puissant lyrisme romantique, et, d'autre part, le personnage public, établissant concomitamment une minutieuse chronique mémorialiste de son époque. Incontournable de son époque, figure emblématique s'il en est du romantisme et de la littérature toute entière même, Chateaubriand, de par sa propension à s'adonner à des descriptions détaillées de la nature et à l’analyse - presque clinique - de ses sentiments intérieurs, se posait en précurseur de ce genre nouveau qu'est le récit autobiographique. Inspirant à sa suite nombre d'auteurs admiratifs. Encore enfant, Victor Hugo n'écrivit-il en effet pas sur l'un de ses cahiers : «Je veux être Chateaubriand ou rien.» Coiffes de tête de chacune des jaquettes élimées. Celle du premier volume présente en outre quelques tâches claires au premier plat. Discrète plissure angulaire affectant les derniers feuillets de ce même volume. Du reste, bonne condition.
Milano, Muriello S.R.L., s.d. [circa 1950]. Un vol. au format gd in-12 (197 x 143 mm) de 238 p., broché.
Tirage unique à 975 exemplaires seulement (celui-ci comptant parmi les exemplaires dit ''de passe'' ou ''de chapelle''). ''Les Mémoires d'une chanteuse'' constitue le livre le plus célèbre de la littérature érotique allemande. La vie et la carrière de Madame Schroeder-Devrient furent très agitées ; son caractère violent la portait facilement aux extrêmes et elle eut beaucoup d'aventures sentimentales. Apocryphes, ces Mémoires semblent cependant bien l'oeuvre d'une femme. Car seule une femme peut, comme c'est le cas ici, décrire toutes les phases, tous les changements d'un coeur féminin, et, pas à pas, depuis le premier éveil de ses sens juvéniles, nous introduire dans le secret des erreurs qui auraient indubitablement détruit le bonheur de sa vie si un événement extrêmement heureux ne lui avait pas épargné les dernières conséquences de ces fautes. Si ces Mémoires n'étaient que le produit de la fantaisie, on pourrait faire à l'éditeur le reproche d'avoir publié un livre immoral et de s'être délecté à ces objets que les moeurs de tous les peules de tous les temps ont toujours recouverts d'un voile.'' ''Bien que cela n'était encore qu'une jeune fille lorsqu'elle m'accorda la satisfaction de mes désirs, elle me permit l'entière possession de ses charmes et j'eus aussi le loisir de l'enculer, ce que je fis avec enthousiasme. Et quand je me retirai de ses sombres lieux, je vis que l'admirable femme n'était pas sans entrailles, car ses matières fécales graissaient mon respectable membre que je ne pus me résoudre à laver de suite. Auparavant, je l'essuyai soigneusement avec mon mouchoir, que j'ai toujours conservé depuis''. ''Cette femme connut toutes les formes de l'amour : sodomie, scatologie, bestialité, saphisme, vampirisme, etc. Ses vices lui étaient devenus indispensables, et, à les raconter, elle trouve un plaisir philosophique insensé et souvent écoeurant. On trouve dans ses Mémoires la peinture exacte des moeurs érotiques et passionnées d'une époque débauchée. Ses tableaux licencieux sont tracés de main de maître. On y trouve une multitude de scènes neuves et vraiment vécues.'' (in Catalogue clandestin de 1913, cité in Perceau). Pia, Les Livres de l'Enfer, 902 - Perceau II, Bibliographie du roman érotique au XIXème, 291 - Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques, 536 (pour l'originale). Dos légèrement ridé. Plissures affectant le premier plat. Quelques feuillets malhabilement découronnés. Du reste, belle condition.
[MLDDN : NEMOURS (Madame de la duchesse de, née Marie d'ORLEANS-LONGUEVILLE)] - [sans auteur - TSCHOUDY (ou TSCHUDI, Théodore-Henri, dit Chevalier de LUSSY)].
Reference : 20776
(1709)
A Cologne, s.é., 1709 - A Cologne, chez Pierre Marteau, 1701 ; Imprimé aux dépens de l'auteur et se trouve à La Haye, chez Etienne Louis Saurel, 1752. 3 ouvrages reliés en un fort vol. au format in-16 (142 x 87 mm) de 1 f. bl., 4 ff. n.fol., 280 pp. et 5 ff. n.fol. ; 55 pp. ; 94 pp., 1 f. n.fol., viii pp.et 2 ff. bl. Reliure de l'époque de plein veau marbré blond, triple filet doré encadrant les plats, dos lisse orné d'un double filet d'encadrement doré, doubles filets dorés, larges fleurons dorés, pièce de titre de maroquin miel, titre doré, palette dorée en queue, filet doré sur les coupes, toutes tranches rouges.
Réunion - en un volume - de trois textes. Edition originale pour les Mémoires de Nemours ainsi que pour le très rare ouvrage intitulé Etrenne du Pape. Les Mémoires de la duchesse de Nemours couvrent surtout les événement de la guerre de Paris et le rôle qu'y joua le cardinal de Retz. Fille du duc de Longueville, la duchesse de Nemours avait été entraînée malgré elle dans la Fronde. Les portraits qu'elle trace des principaux frondeurs rivalisent avec ceux du cardinal de Retz dans ses propres Mémoires et les corrigent ; cet ouvrage en formant la complément indispensable. Barbier III, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 203-e et I, 306 - Brunet IV, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1251 (pour une édition postérieure des Mémoires de Nemours) - Quérard VII, La France littéraire, p. 548 - Fesch, Bibliographie de la Franc-Maçonnerie, 1399. Angles émoussés. Coiffes élimés. Dos présentant un éclat légèrement altéré. Cerne angulaire claire aux premiers feuillets. Infime galerie de vers allant en s'estompant en marge inférieure du premier texte (avec très légère atteinte tout au plus à une lettre). Cerne claire au dernier volume ; lequel a par ailleurs été rogné un peu court. Du reste, bonne condition.
A Paris, chez les Libraires associés, 1759, 1761, 1762, 1764, 1767, 1769, 1772, 1774, 1776, 1777, 1779 (pour les onze premiers volumes) puis A Toulouse, chez Joseph Dalles, 1770. 12 vol. in-4 (259 x 193 mm) de cxlviii - 623 pp. ; xxxvi - 692 pp. ; xxiv - 822 pp. ; xxx - 738 pp. ; 2 ff. n.fol., xxxii - 753 pp. ; 2 ff. n.fol., xvi - 773 pp. ; 2 ff. n.fol., xlviii - 685 pp. ; 2 ff. n.fol., xxiv - 711 pp. et 1 f. bl. ; 2 ff. n.fol., xx - 731 pp. ; 2 ff. n.fol., xvi - 460 pp., 1 f. n.fol., xii - 316 pp. ; 2 ff. n.fol., xvi - 677 pp. ; xii - 567 et 28 pp. Reliures de l'époque de plein veau marbré blond, doubles filets à froid encadrant les plats, dos à nerfs ornés de filets gras à froid, doubles caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés, semis de points et de pointillés dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vieux-rouge, titre doré, tomaison dorée, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, toutes tranches rouges.
Edition originale collective, publiée par les soins du bibliothécaire de d'Aguesseau, l'Abbé André. Bel ensemble, sous reliures décoratives, chacun agrémenté de larges ornements typographiques. (Fers des dos présentant parfois un décor légèrement dissemblable). Tome XIII et dernier ici absent. (Lequel renferme Le discours sur la vie et la mort de M d'Aguesseau). ''L’homme n’est jamais plus libre que lorsqu’il assujettit ses passions à la raison, et sa raison à la justice''. Magistrat intègre, juriste éminent, orateur éloquent, d'Aguesseau n'était pas moins remarquable par ses qualités sociales, par sa piété et son immense instruction. Il s'était beaucoup occupé de philosophie: il a laissé des Méditations métaphysiques, où il suit les pas de René Descartes. Il a conçu un système de philosophie politique qui allie rationalisme cartésien, égalitarisme, morale janséniste et gallicanisme, et qui eut une influence considérable au xviiiesiècle, où d'Aguesseau fut le maître à penser d'un grand nombre de magistrats et de juristes. Son œuvre législative est considérée, à juste titre, comme annonçiatrice de la codification napoléonienne. Table : Discours sur l'indépendance de l'avocat - Sur la connaissance de l'homme - Des causes de la décadence de l'éloquence - Mercuriales - L'amour de son état - La censure publique - La grandeur d'âme - La dignité du magistrat - L'amour de la simplicité - Moeurs du magistrat - De l'esprit et de la science - Attachement du magistrat au service du public - Autorité du magistrat et sa soumission à l'autorité de la loi - La justice du magistrat dans sa vie privée - Vraie et fausse justice - Science du magistrat - La fermeté - L'Emploi du temps - La prévention - De la discipline - Réquisitoires et discours - Instructions sur les études propres à former un magistrat - Essai d'une institution au droit public - Plaidoyers - Requêtes, mémoires et dissertations - Lettres sur les matières civiles et criminelles - Considérations sur les monnaies - Mémoire sur les actions de la Compagnie des Indes - Lettres philosophiques et littéraires - Mémoires sur plusieurs objets de Jurisprudence - Fragments divers - Discours sur la vie et la mort de d'Aguesseau Mémoires historiques sur les affaires de l'Eglise de France depuis 1647 jusqu'en 1710 - Mémoires sur les matières ecclésiastiques et civiles. D'Aguesseaut fut véritablement le juriste du siècle des Lumières. Il appartenait à une lignée de magistrats qui, de Louis XIII à Louis XVI, peuplèrent les cours et le conseil du roi pour l'honneur de la Justice et de l'État. Son œuvre pourtant, si diverse et profuse, le classe parmi les grands auteurs quoique seulement connu des ouvriers de la Loi. Sa carrière l'a conduit d'abord au parquet du Châtelet (1690), puis du parlement de Paris (1691). Comme avocat général, il plaide pour le Roi, le Public et la Loi, défend les droits de l'Église, des mineurs et des communautés. Devenu, en 1700, chef de la " magistrature debout ", il pose alors, à travers la part de son œuvre qui résulte de son ministère, les questions essentielles de la compétence, de la responsabilité du magistrat, celles de la conscience du juge et de son indépendance. À l'heure où la réforme du parquet hante les pouvoirs politiques, la voix de d'Aguesseau devrait résonner de façon plus actuelle que l'on ne croit, proposer des pistes de réflexion : par-delà les bouleversements du temps et du droit, il offre à nos préoccupations l'éclairage d'un esprit cultivé, modéré et honnête. Élevé à la Chancellerie de France le 2 février 1717 par le Régent, Henri François d'Aguesseau fut ainsi porté au premier office de la monarchie, du même coup au premier rang des collaborateurs de Louis XV. Son domaine fut strictement limité aux affaires intérieures et, par un va-et-vient peu confortable des sceaux dont il fut privé par moments, il fut cantonné au domaine de la législation et de la direction de la magistrature. Quand on connaît la place qu'occupèrent, au XVIIIe siècle, les conflits entre les cours " souveraines " et le gouvernement royal, on mesure d'emblée le rôle-clef que d'Aguesseau fut amené à jouer. Par là, il est happé bien malgré lui dans le crucial débat sur la responsabilité de la magistrature dans la chute de la monarchie. Moraliste et philosophe, d'Aguesseau parcourt, " de Colbert à l'Encyclopédie", un siècle fascinant et en reproduit les contrastes. Cartésien et janséniste, il synthétise un " libéral-conservatisme identifiable sous les apparents paradoxes de la pensée et de l'action de la haute Robe. Le seigneur de Fresnes-en-Brie illustre enfin l'originalité de ce milieu robin dont les valeurs se prolongèrent bien au-delà d'une Révolution dont il fut pourtant l'une des grandes victimes. Camus & Dupin, Bibliothèque choisie des livres de droit, 904 - Graesse II, Trésor de livres rares et précieux, p. 319 - Quérard I, La France littéraire, p. 16 - Rahir, La Bibliothèque de l'amateur, p. 170 - Cioranescu I, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème siècle, 7303 - Brunet II, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 468. Angles élimés. Quelques coiffes arasées. Absence de plusieurs pièces de titre et / ou de tomaison. Manque en tête d'un des dos. Quelques feuillets brunis. Rares rousseurs dans le texte. Nonobstant, ensemble en belle condition, sous reliures décoratives du temps.