Actes Sud 2006 in8. 2006. Broché. 180 pages. Très bon état
Reference : 100105425
ISBN : 2742766286
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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[Imprimerie de J.-A. Quillot] - Comité Central Républicain ; BAZE ; BERARD
Reference : 33946
(1848)
1 brochure in-8, Imprimerie de J.-A. Quillot, Agen, s.d. (circa 1848), 7 pp.Rappel du titre complet : Comité Central Républicain. [ Discours du Candidat Bérard, commissaire du gouvernement et candidat républicain en 1848 ] ... "Je vous quittai il y a onze ans pour aller à Paris et me préparer à l'école Polytechnique. J'étais pauvre, mes ressources n'étaient pas suffisantes. Mes études en souffrirent. Le dégoût me prit. Aux événements de1840, après la signature du traité du 14 juillet, des menaces de colation étrangères vinrent réveiller la France. Je m'engageai comme soldat ! La guerre ne se fit pas. Grâce à l'amitié de mon colonel, je pus reprendre mes études mathématiques et je fus admis à l'Ecole au nombre des premiers. Messieurs, cette grande Ecole est encore au-dessus de sa réputation patriotique. Avec quel bonheur je trouvai là la vieille tradition républicaine de 94, le culte saint de la patrie, un amour passionné de la gloire ; aussi protestâmes-nous toujours de nos paroles et de nos bourses contre le lâche abandon des Marquises, contre l'infâmie Pritchard et contre cette pensée impie qui ruinait la France en la déshonorant. A la mort du vénérable Jacques Laffitte, je fus désigné par mes camarades pour être, sur sa tombe, l'interprète de leurs regrets."... "La Révolution de Février me trouve à Paris, un fusil sur l'épaule, et trop heureux ne n'avoir pas à m'en servir"... "Messieurs, la Révolution a fait presque tous mes amis hauts et puissants" ... "En matière d'industrie et de commerce, je suis pour la liberté, la libre concurrence, la libre association, les transactions libres." ..."Je suis de ceux qui ne mettent jamais leur drapeau dans leur poche. ... Vous savez par quel louable motif le gouvernement provisoire a créé des ateliers nationaux. Tout cela est bien... mais il ne faut avancer qu'avec beaucoup de prudence dans cette voir semée d'écueils. Si l'Etat se fesait ainsi le banquier de tout le monde, il arriverait bientpot que personne ne voudrait être le banquier de l'Etat ; et que deviendrait alors le crédit de la France, et ses finances, et sa politique ?" ... "Savez-vous ce que nous doit la France nouvelle ? Elle nous doit des institutions républicains à la fois fermes, conciliantes et modérées. " ... "Elle doit décimer ces légions de fonctionnaires parasites dont le nombre allait absorbant de jour en jour la sève si riche de notre pays". ... "Citoyens, si j'étais votre mandataire, j'irais m'asseoir avec M. Baze sur les bancs des députés qui prendront pour devise ces trois mots : République, Ordre, Liberté".
Etat très satisfaisant. Très intéressante brochure politique : "Je vous quittai il y a onze ans pour aller à Paris et me préparer à l'école Polytechnique. J'étais pauvre, mes ressources n'étaient pas suffisantes. Mes études en souffrirent. Le dégoût me prit. Aux événements de1840, après la signature du traité du 14 juillet, des menaces de colation étrangères vinrent réveiller la France. Je m'engageai comme soldat ! La guerre ne se fit pas. Grâce à l'amitié de mon colonel, je pus reprendre mes études mathématiques et je fus admis à l'Ecole au nombre des premiers. Messieurs, cette grande Ecole est encore au-dessus de sa réputation patriotique. Avec quel bonheur je trouvai là la vieille tradition républicaine de 94, le culte saint de la patrie, un amour passionné de la gloire ; aussi protestâmes-nous toujours de nos paroles et de nos bourses contre le lâche abandon des Marquises, contre l'infâmie Pritchard et contre cette pensée impie qui ruinait la France en la déshonorant. A la mort du vénérable Jacques Laffitte, je fus désigné par mes camarades pour être, sur sa tombe, l'interprète de leurs regrets."... "La Révolution de Février me trouve à Paris, un fusil sur l'épaule, et trop heureux ne n'avoir pas à m'en servir"... "Messieurs, la Révolution a fait presque tous mes amis hauts et puissants" ... "En matière d'industrie et de commerce, je suis pour la liberté, la libre concurrence, la libre association, les transactions libres." ..."Je suis de ceux qui ne mettent jamais leur drapeau dans leur poche. ... Vous savez par quel louable motif le gouvernement provisoire a créé des ateliers nationaux. Tout cela est bien... mais il ne faut avancer qu'avec beaucoup de prudence dans cette voir semée d'écueils. Si l'Etat se fesait ainsi le banquier de tout le monde, il arriverait bientpot que personne ne voudrait être le banquier de l'Etat ; et que deviendrait alors le crédit de la France, et ses finances, et sa politique ?" ... "Savez-vous ce que nous doit la France nouvelle ? Elle nous doit des institutions républicains à la fois fermes, conciliantes et modérées. " ... "Elle doit décimer ces légions de fonctionnaires parasites dont le nombre allait absorbant de jour en jour la sève si riche de notre pays". ... "Citoyens, si j'étais votre mandataire, j'irais m'asseoir avec M. Baze sur les bancs des députés qui prendront pour devise ces trois mots : République, Ordre, Liberté".
BABEL. 1999. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 197 pages - page de garde désolidarisée et annotée. . . . Classification Dewey : 843.081-Le roman historique
Classification Dewey : 843.081-Le roman historique
MOUZIN ; BOIS d'AISY, Baron du ; [ DUBOIS D'AISY ] ; VIRIEU, Vicomte de ; VERGENNE, Constantin GRAVIER Comte de ; NANSOUTY-BEAUREGARD
Reference : 68762
(1815)
2 ff. format 31,5 x 20,7 cm, 3 pages manuscrites : [ Très belle lettre de recommandation destinée au Garde des Sceaux, en août 1815, pour la place de greffier en chef de la Cour Royale de Dijon ] "Monseigneur, Après le décès du Sr Legoux, greffier en Chef de la Cour Royale de Dijon, en février dernier ; la place a été donnée au Sr Lévêque qui en a rempli les fonctions pendant l'interrègne. L'ordonnance du Roi, du 12 juillet dernier, annulant tous les actes du gouvernement de Buonaparte, laisse cette place vacante ; et il y a quelques raisons de croire que le Sr Lévêque n'y sera point appelé par le Roi. 25 ans d'attachement le pur à la famille royale ; des persécutions essuyées pendant la révolution ; le pillage de ma maison en 1792 ; la perte d'un frère, condamné à mort par le tribunal révolutionnaire en mars 1794 ; mon dévoûment sans bornes à la personne de Louis le désiré, dévoument qui, malgré mon âge, m'a déterminé à le suivre comme garde de la porte, en mars dernier : Tels sont, Monseigneur, les titres que je puis présenter à Votre Excellence à l'appui de la demande que j'ose lui faire de la place dont il s'agit [... ]" [Suivi de : ] "J'atteste que Mouzin a toujours montré le plus grand zèle et le plus grand dévouement à la cause du Roy. Et c'est avec grand plaisir que je rends justice à son excellente façon de penser. A Paris, ce 26 août 1815 Le Baron du Bois d'Aisy Maréchal de Camp Officier Supérieur des Grenadiers à cheval de la garde du Roy" [Suivi de : ] "Je me joins avec le plus grand plaisir à Mr. le Baron d'Aizy [ ... ]. Le Vicomte de Virieu Officier Supérieur des Gardes du Corps" [Suivi de : ] "[... ] Mouzin, qui, par dévouement pour le Roi, s'est agrégé à la Compagnie des Gardes de la Porte du Roi au mois de mars dernier, asuivi le corps jusqu'à l'époque de son licentiement, l'a rejoint depuis le retour de sa Majesté et y continûe encore son service. Le Comte de Vergennes, Maréchal de Camp, Capitaine Colonel des Gardes de la porte du Roi" [Suivi de : ] "L'attachement bien prononcé de Mr. Mouzin pour le Roy [ ... ] me décide à prier Monseigneur le Garde des Sceaux d'avoir la bonté d'accorder à M. Mouzin la grâce qu'il solliciye. Nansouty-Beauregard, Administrateur de la Caisse d'amortissement, Chevalier de l'ordre royal et militaire de St Louis".
Intéressant document des débuts de la Seconde Restauration, réunissant les recommandations et signatures du Baron du Bois d'Aisy, bourguignon et alors Maréchal de Camp Officier Supérieur des Grenadiers à cheval de la garde du Roy, du Vicomte de Virieu Officier Supérieur des Gardes du Corps, de Constantin Gravier, comte de Vergennes (1761-1832), du comte de Nansouty-Beauregard. Il n'est pas certain que le document ait finalement été adressé au Garde des Sceaux (à l'époque Etienne-Denis Pasquier).
3 lettres autographes signées [ Détail : ] 1 L.A.S. de 2 pp. datée de Chateau-Thierry le 12 août 1931 : "Chère amie, c'est aujourd'huy seulement que je commence à croire que je vais mieux, mais j'ai été bien malade. J'ai repris goût à la lecture mais pas encore à la peinture. Moi qui ai tant aimé les chemins, j'ai des jambes qui se dérobent ne voulant plus me porter [ ... ] Le Colonel a dû vous dire qu'il m'avait vu effondré sur un banc du Luxembourg. Je suis un peu moins décrépit mais pas encore beaucoup. Vous devez voir à mon écriture tremblottante l'aveu d'une faiblesse [... ] Où sont les environs du bel âge où on frisait la quarantaine ! Le portrait de Suzanne, les [... ]de l'Affaire Dreyfus : que de disparus avec les années ! L'amitié reste et c'est le principal. [... ] dites à May et à Bob le cordial souvenir de nos bonnes séances de pose et de causerie. J'ai été enchanté du résultat moral du portrait de May, du moins de ce que l'on m'en a dit. Dès mon retour le tableau sera chez eux [ ...]". - 1 L.A.S. de 3 pp. [ non datée, il prie la Baronne de continuer à être "soeur de Charité" auprès de Thadée, malade ] - 1 L.A.S. d'une page, non datée : "Chère Madame, Je ne m'étais plus souvenu en vous priant de venir ce matin que je devais aller voir les tableaux de Mme Samarine. [ il évoque ensuite une Mme Michout et Mme Desgranges ]".
Ces trois lettres autographes signées sont très vraisemblablement adressées par le peintre Edmond Aman-Jean (1858-1936) à la baronne Pierlot (vers 1852-1941) qui fut une grande amie de Paul Claudel. Thadée Caroline Jacquet était la femme de l'artiste.
BUREAU DE LA REVUE. 22 décembre 1889. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 1 à 8. Quelques gravures en noir et blanc hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.1-Journaux
Sommaire : La semaine des jouets, l'aspect des grands boulevards de Paris, Le petit franc-tireur par Jean Richepin, Le colonel Evrard (suite) par Jules Sandeau, Mon ami meurtrier par François Coppée, Le mari retrouvé par Jean Destrem, Mon premier réveillon par Gusave Droz, L'attaque du moulin (suite) par Emile Zola Classification Dewey : 70.1-Journaux