Hachette / collection génies et réalité 1963 in8. 1963. reliure plein skivertex. 280 pages. Très bon état
Reference : 100096463
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
04 90 26 49 32
Conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne. Les prix sont nets auxquels il faut ajouter les frais de port. Nous acceptons la carte bancaire. LE PORT EST UNIQUE : 10.00 € PAR COMMANDE ( SUIVI )POUR LA FRANCE 15€ (livres et brochures) POUR L'ETRANGER , L' ENVOI EST RAPIDE , PAIEMENT : CB , CHEQUE , PAYPAL
Saint-Exupéry écrivant ses dernières lignes, dans la nuit du 29 au 30 mai 1944. Tirage d'époque par John Phillips, offert au général Gavoille. Base d'Alghero, Sardaigne, [30 mai 1944]. Tirage original argentique (90 x 122 mm), noir & blanc, mention du photographe John Philips au verso, à la mine de plomb : « Les derniers jours de St. Ex, 1944, juillet », avec sur le calque de recadrage, « Original. Offert par le Général Gavoille René ». Photographie de Saint-Exupéry écrivant ses dernières lignes.
En mai 1943, après de longues démarches et l'intervention de proches, Saint-Exupéry est réaffecté dans l'armée. Le Petit Prince est en cours d'impression et pas encore diffusé qu'il rejoint sans plus attendre les forces alliées à Alger pour ses premières missions. Mais, en haute altitude, Saint-Exupéry consomme trop d'oxygène et, étourdi, rate, en juillet, un atterrissage. Il est alors cloué au sol sans être autorisé à repartir en mission. Trop risqué, juge le commandement. Son ami et capitaine de l'escadron 2/33, René Gavoille a déjà été affecté en Sardaigne et Saint-Exupéry n'a qu'une envie, le rejoindre. Les deux hommes se sont rencontrés à la base aérienne d'Orconte, dans la Marne. Gavoille, « un des plus chics types que je connaisse », était son instructeur, avant de devenir son ami. Ce même été, John Phillips, né en Algérie d'un père gallois et d'une mère américaine, arrive à Alger. Photographe et journaliste à Life, c'est un familier des lignes de l'Aéropostale en Amérique latine avant la guerre et un admirateur de l'oeuvre de Saint-Exupéry, qu'il avait découverte à New York. Il part aussitôt à sa rencontre et apprend qu'on ne le jugeait plus apte aux missions à haute altitude. Il ne cessera dès lors de plaider sa réintégration, jusqu'à se rendre au haut quartier général de Naples pour l'obtenir, pesant de tout son poids pour convaincre le commandement. Saint-Exupéry lui en est déjà reconnaissant : « je vous donnerai un texte si vous parvenez à me faire réintégrer dans mon groupe » (in OEuvres complètes, La Pléiade, notes et variantes). Le général américain Eaker, commandant de la Mediterranean Allied Air Force, lui accorde cette autorisation au printemps 1944 : il lui laisse la possibilité d'être pilote aux commandes d'un avion non armé, pour un nombre limité - cinq sorties sont prévues, il y en aura neuf - de missions d'observation sur la France ; il accepte également que ce soit au sein du groupe 2/33 de Gavoille en Sardaigne, où il va convoyer aussitôt Phillips pour un reportage. L'obstination de ce dernier - qu'il regrettera par la suite - consacrera l'amitié entre les deux hommes. Le 10 mai, ils arrivent ensemble à Alghero, en Sardaigne, à bord d'un B26. De ce jour et jusqu'au 30 mai 1944, John Phillips réalise un reportage sur l'escadrille : 14 planches contact pour un 165 clichés, dont une vingtaine concernent Saint-Exupéry. Ce reportage ne sera publié qu'en 1989, dans Les Derniers jours de Saint-Exupéry, grâce à Charles-Henri Favrod et à la suite de l'exposition consacrée en avril 1989 à John Phillips au Musée de l'Elysée que Favrod dirigeait, à Lausanne. Phillips doit quitter la base le 30 mai. Lui et Saint-Exupéry traversent la nuit précédente ensemble : c'est celle où Saint-Exupéry va rédiger la Lettre à un américain, où il livre son pessimisme pour l'avenir et livrait une sorte de testament désabusé. Au petit matin, il offre son manuscrit - un premier jet de six feuillets, écrit d'une traite - à John Phillips, pour son départ et pour qu'il le fasse publier : la photographie que nous présentons ici le représente en train d'écrire ce texte, qui exprime son regard sur les Américains, à qui il doit tant. Saint-Exupéry et le groupe 2/33 quitteront la Sardaigne mi-juillet pour la base de Borgo, en Corse. C'est là-bas que, le 24 juillet 1944, le fils de René Gavoille, Christian, sera baptisé en présence de Saint-Exupéry qui en est le parrain. Une semaine plus tard, il décolle au petit matin du 31 juillet 1944. Ce jour-là, Gavoille savait une chose que Saint-Exupéry ignorait : c'était la dernière fois qu'il devait piloter un P38 Lightning. Car le commandant Gavoille a trouvé un stratagème pour sauvegarder l'avenir du déjà légendaire Antoine de Saint-Exupéry, qui fait maintenant partie du cercle familial : il va l'informer des plans pour le débarquement en Provence, imminent. Cette information classée donnée aurait empêché Saint-Exupéry de décoller à nouveau. Mais cette annonce n'aura jamais lieu : Saint-Exupéry ne rentrera jamais de sa mission. Le journaliste de Life, abattu par la nouvelle, ne publia ni la Lettre à un américain, ni son reportage. « La disparition fut un choc terrible pour John Phillips, qui fit hiberner toutes les images. Quarante ans après, je mis beaucoup d'énergie à le décider de les reprendre pour un livre et une exposition itinérante qui retrouva même le terrain d'aviation d‘Alghero, où tout avait commencé dans l'exultation de récupérer enfin les commandes, et celui de Bastia où s'interrompit tragiquement l'aventure ». (Ch.-Henri Favrod, Le Temps, 11 mai 2001). Le texte, quant à lui - le dernier écrit rédigé par Saint-Exupéry -, ne sera publié qu'en 1959, dans une édition confidentielle publiée à Liège par Pierre Aeberts, dans ses éditions Dynamo, à 51 exemplaires. La Pléiade (OC, II, notes) indique, par erreur, que le première publication n'est donnée qu'en 1973 dans la revue Air France toujours (n°1,1er trimestre 1973), avant d'être repris en 1981 dans le n° 96 de la revue Icare. Les six feuillets du manuscrit original seront, in fine, offerts par John Phillips à la Bibliothèque Nationale de France, en 1984, où ils sont aujourd'hui intégrés au fonds Saint-Exupéry de Nadia Boulanger. La photographie - la seule extraite précocement du reportage - a été publiée pour la première fois, prêtée par John Phillips, dans la première biographie de Saint-Exupéry, donnée par Marcel Migeo en 1958, chez Flammarion. La photographie y figure p. 223, non créditée, avec cette légende sans doute volontairement imprécise : « Entre deux raids, il travaille à l'un de ses livres ». Elle sera ensuite présente dans plusieurs autres livres d'hommages rendus à l'écrivain-aviateur et est devenu depuis l'un des plus célèbres portraits d'Antoine de Saint-Exupéry. Le photographe offrira ce précieux tirage à René Gavoille, à une date inconnue, lequel le conservera pendant plusieurs décennies dans son exemplaire de Pilote de guerre, qui en garde la trace. Il extraira le cliché pour en faire don, en 1989, lors de l'exposition de Lausanne, à un passionné de l'oeuvre de Saint-Exupéry qui possédait le texte de La Lettre aux américains dans son édition originale de 1959 : l'un des 11 exemplaires de tête sur hollande. Provenance : John Phillips, René Gavoille. On joint : l'édition originale en grand papier de la biographie de Saint-Exupéry par M. Migeo (Flammarion, 1958) et le catalogue du reportage réalisé par John Phillips où figure cette photographie originale, Les derniers jours de Saint-Exupéry (Musée de l'Elysée de Lausanne).
Librairie Plon Collection Jacques Haumont | Paris 1953 | 13 x 20 cm | broché
Exemplaire de tête enrichi dun exceptionnel dessin original offert à Léon Werth Première édition sous ce titre avec les illustrations de Saint-Exupéry, un des 20 exemplaires numérotés sur madagascar, tirage de tête. Parue quelques jours après lédition originale sans illustrations, publiée chez Gallimard (Lettres de jeunesse 1923-1931). Ouvrage illustré de 10 dessins en couleurs dAntoine de Saint-Exupéry ainsi quune vignette de couverture aussi daprès un dessin de lauteur. Louvrage est enrichi dun exceptionnel dessin au crayon bleu et rouge dAntoine Saint-Exupéry sur un papier filigrané avec une inscription au crayon au verso Donné à Léon Werth [dédicataire du Petit Prince]. Pli horizontal et infime décharge de rouille en partie inférieure, sans atteinte au dessin. * Bien que Léon Werth nait jamais attaché de valeur aux éditions bibliophiliques des uvres de son cher ami, il a vraisemblablement gardé avec révérence cet exemplaire en grand papier, comme il lavait fait avec ceux personnellement reçus de lauteur. Ces livres avaient bravé avec lui lexode et les persécutions antisémites?: Je nai quun souci cest demporter Terre des hommes. Non pas parce que cet exemplaire est de luxe, de haut luxe. Je nai quun maigre respect pour les belles éditions. Mais parce que Saint-Exupéry me la donné, parce que le beau papier, les pages non rognées ne sont pas richesse et vanité, mais amitié. (33 jours, Paris, Ed. Viviane Hamy, 1992, p. 48) Cette belle tradition des « pages damitié » semble être perpétuée ici par Werth, qui a sans doute reçu un exemplaire de tête offert par léditeur en lhonneur de son ami disparu. Faute de dédicace, il aurait ajouté ici un cadeau graphique de lauteur du Petit Prince à cette édition posthume de la correspondance de Saint-Exupéry avec Rinette (Renée de Saussine) la sur dun de ses camarades au lycée Saint-Louis. Le personnage de ce croquis est par ailleurs assez proche stylistiquement des dessins pour Rinette au crayon bleu et rouge qui figurent en illustration de ce même ouvrage. On y retrouve lhabituelle silhouette zoomorphe faites de traits décisifs, marquée par une touche de rouge vif et affublée dune cravate pratique courante chez Saint-Exupéry qui samusait à créer des personnages fantastiques aux proportions étranges, portant souvent des cols de manteau, nuds papillon, et autres cravates qui évolueront vers la fameuse écharpe du Petit Prince. Des croquis de camarades de caserne que le jeune conscrit réalise à Casablanca lors de son service militaire aux aquarelles du Petit Prince, la vie de Saint-Exupéry est rythmée par cette activité marginale mais omniprésente, le dessin. Sur les lettres à ses amis, dans les marges de ses manuscrits, en tête de ses livres offerts, sur les télégrammes reçus, les factures, les nappes, les prospectus, sur tout ce qui lui passe par la main et offre un support à son imaginaire, Saint-Exupéry dessine, esquisse, caricature, croque, illustre, invente, griffonne des êtres vivants ou imaginaires, des amis et des amies. Hormis ceux réalisés en marge de lettres et manuscrits ou offerts à des proches, la plupart de ses dessins antérieurs à son exil américain furent jetés par Saint-Exupéry. Exemplaire en tirage de tête de cette importante correspondance de jeunesse accompagné dune précieux dessin coloré et contrasté de Saint-Exupéry offert au dédicataire du Petit Prince. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris, Icare, revue de l'aviation française, N° 84, 1978. Broché, couverture illustrée.par Philippe Mitschké. in-4 de 32-158 pages, illustrations d'Antoine de Saint-Exupéry, Paul-Emile Victor, etc.., photos de Morris Saxe, Musée Air France, Les Expéditions Polaires Françaises, etc..., Carte en double page, facs-similés (dessins, manuscrits, etc..).
[...] Nous nous sommes donné rendez-vous à Alger, à Londres ou à New York, par Paul-Emile Victor. - Il parlait toute la nuit, par Jean Renoir. - Les livres qu'il a aimé, par Edmond Petit. - Préface à Helen Mackay, par Antoine de Saint-Exupéry. - Le pilote et les puissances naturelles, par Antoine de Saint-Exupéry. - Lettre au docteur Belt, par Antoine de Saint-Exupéry. - Sous le signe des contes de fées, par Annabella. - Lettre à Curtice Hitchcock, par Antoine de Saint-Exupéry. - Relation auteur-éditeur, par Peggy Hitchcock. - Le noctambule de Manhattan, par Bernard Lamotte. - Il fallait vivre, par Henri Claudel. - lettre à Silvia Hamilton, par Antoine de Saint-Exupéry. - Message aux jeunes américains, par Antoine de Saint-Exupéry. - La liberté d'écrire par Jean Monnet. - Lettre ouverte aux français, par Antoine de Saint-Exupéry. - Réponse à Jacques Maritain, par Antoine de Saint-Exupéry. - Editions clandestines, par Fernand Rude. - Les livres, par Edmond Petit. Etc...
Phone number : 06 80 15 77 01
Manuscrit du XVIIIe siècle. In-folio de 70 pages (trois cahiers) qui sont la copie, faite à l'époque sur le document original, par un membre de la famille Saint-Exupéry, de l'intégralité du rapport officiel de ces deux commissaires.
Les différentes pièces présentées remontent avec certitude à 1235, où noble Raymond de Saint-Exupéry épousa demoiselle de Carbonnière, les commissaires indiquant dans leur rapport que "cette maison de Saint-Exupéry est une des plus anciennes et des plus nobles de la Province de Périgord dont l'origine se perd dans la nuit des temps". Les branches issues sont celle des Seigneurs de Miremont (branche ainée), éteinte au XVIe siècle, et celle des Seigneurs du Fraysse (à Terrasson en Dordogne) qui se subdivisa en deux au XVIIIe siècle donnant celle des Marquis de Saint-Exupéry dont il s'agit ici, et celle des Comtes de Saint-Amans en Quercy, ancêtres de l'écrivain ANTOINE DE SAINT-EXUPERY. Ce document renferme donc la généalogie d'Antoine, du XIIIe au XVIIIe siècles, le restant du document intéressant la branche des Saint-Exupéry (comte de Rouffignac et de Floirac).A noter que cette enquête concerne également les familles d'Emeri, de Foucauld, Pettitte, de Bertin, de Vassal de La Tourette, de La Bermondie, Rey de la Martinie, de Gironde, de Baudet, de Montalembert, de La Grange Gourdon de Floirac, de Chapt de Rastignac, de Seguy avec de nombreux et curieux renseignements généalogiques.
Phone number : 06 60 22 21 35