Presses de la cite 1971 10x18. 1971. Broché. 252 pages. Etat intérieur propre couverture frottée sur ses bords
Reference : 100085273
Livres-sur-sorgue
M. Philippe Arnaiz
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Conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne. Les prix sont nets auxquels il faut ajouter les frais de port. Nous acceptons la carte bancaire. LE PORT EST UNIQUE : 10.00 € PAR COMMANDE ( SUIVI )POUR LA FRANCE 15€ (livres et brochures) POUR L'ETRANGER , L' ENVOI EST RAPIDE , PAIEMENT : CB , CHEQUE , PAYPAL
A Paris, Firmin Didot, 1865. Fac-similé de l'édition originale. 36 x 27,5 cm. Premier registre 2 volumes. Deuxième registre 2 volumes. Troisième registre 2 volumes. Quatrième registre 1 volume. Cinquième registre 2 volumes. Sixième registre 1 volume. Septième registre 2 volumes. Plus un volume : Table générale des noms des familles qui sont citées ou dont les généalogies sont insérées dans les six registres de 1738-1768. Précédé d'un système de concordance des renvois de l'édition originale avec ceux de la nouvelle. Treize volumes reliés demi-maroquin bordeaux à coins, dos à nerfs, caissons ornés, têtes dorées. Quelques épidermures et traces de frottements, coiffe du volume complémentaire abîmée (légères coupures) sinon bel exemplaire.
CHAVAGNES-LES-EAUX 1820-1864 -in-4 plein-VELIN un registre (fort volume), reliure janséniste plein-vélin ivoire parcheminé in-quarto (jansenist's binding full vellum in-folio)(33 x 20,5 cm), RELIURE D'EPOQUE, dos long muet (spine without title and without raised bands), "ORA PRO NOBIS DEO GRATIA" manuscrit au centre du premier plat à l'encre brune (handwritten title on the first cover), fermeture à lacets (les lacets manquent), toutes tranches lisses (all smooth edges), noté : MEMOIRE DES TRAVAUX ET MARCHANDISES QUE MOI RENE LECOINTRE MENUISIER, A FAIT ET FOURNI AUX DESIGNES SUR LE PRESENT REGISTRE (signé) LECOINTRE....", avec l'étiquette imprimée en noir sur velin crème du Fournisseur du Registre : "MAUSSION, époux de Vve Beaumont, Relieur et Marchand de Papier, rue Saint-Laud, N°21, à Angers, collée sur la page de garde (en haut) au dos de la 4ème de couverture, Registre ENTIEREMENT MANUSCRIT à l'encre brune, sans pagination (287 pages), 1820-1864 A CHAVAGNE[CHAVAGNES-LES-EAUX],
INTERESSANT REGISTRE sur Chavagnes-les-eaux et ses environs ...... ETENDUE DE SA CLIENTELE: A- Les COMMERCANTS ET ARTISANS à CHAVAGNES (Bourg): 1- Charpentiers: Chauvau, David,Leroy, Pouesson , 2- Serrurier: Caillaux, 3- Menuisier: Moron, André Picantin, Jean Quantin, Seraphin Perchard 4- Meuniers: chollet (moulin de Milon), Serisier, Bidet Pierre (moulin des Oisonnières), Boulau, louis Normandin, Jaminau, Priou, Falligand (moulin des Oisonnières),5- Boulanger: Reveillaux, 6- Marchand de Tabac: Humeau, 7- Charron: Boulau, 7- Jardinier: Pillet, 8- Maréchal-ferrant forgeron: Le Breton,Gouiesneau 9- Cabaretier Roulier: Jean Lorin, Barron, Jean Guibert, Louis Girard 10- Epiciers: Guillot, Prioux, 11- Tonneliers: Pierre Guibert, Chanvrier, 12- Tisserands: Chailloux, Pierre Humeau,Boutin, Le Masson 13- Marchands de Bois: Perchard, Le Cuit, 14 Géométre: Thuau, 15- Maçon: Picantin charles, Enguegnard , Perruquier: Boutin, 16- Boucher: Pehan, 17- Tailleurs: Bouchard, Leritier, 18- Sabotiers: Jacquet, Falligand, 19- Tourneur: Jaminau, 20-Garde Forestier: Rabouin( des bois de Roux), 21- Véterinaire; Voloux, 22- Couvreur: Durand,23- Boissellier : Moron, Gaiendier, 24- Pompier: Chauvau, 25, Bourrelier: Menion, 26 Tt n;, jhj,h v- Cordonnier: Legaye + La Fabrique des marguilliers de lEglise + le Curé + le Maire: Mr Sollege + «La Société» à partir de 1833 (Café Associatif (donc moins cher)ou lon peut boire, jouer aux cartes ou aux palets lieu interdit aux femmes), B- LES CULTIVATEURS ET PARTICULIERS DES VILLAGES: Les Cultivateurs: Metivier au Vau, René Chauvau au Bois de Roux, Cailleaux au Pinge, Jean Malécot, Pierre Auriou à Bel Air, Guichet au Cimetière, Garnier à Saint-Calais, Chevrier aux Sablons, Huet à la Buffonnière, Dallery, Ferchaux aux barangères, malecot à la Frenellerie, Taugourdeau à labbaye de saint-calais, Mounier de Gohard, Rabouin aux roseaux, Pierre Leroux au Cotillon Blanc, Marie Duau (domestique du Maire: Mr Vollège), Vallorge à Jouannet.ETC,C- TOUS LES CLIENTS DES VILLES ET VILLAGES ENVIRONNANTS: - Forest, meunier, David Charpentier, Pousson Charpentier à Millé, Billard à Machelles, Maitre Renoux Notaire à Longué, Serge Monot à Montilliers, Besnard à Thouarcé, Loiseleur Charron à Notre-Dame-DAllençon, Meunier Vitrier à Martigné-Briand, Frogé Marchand de Bois à Doué-la-Fontaine, le Château de MaurepartETC..On apprends que Mr LECOINTRE, se fait payer en partie en troc chez les commerçants et artisans cest donc super intéressant de voir ce quil achète et les travaux quil fournit.VRAIMENT PASSIONNANTUNIQUEen bon état (good condition).. bon état Nous serons absents du 27/05/2025 au 02/06/2025, merci de votre compréhension! Bon week-end!
DOL Pierre Joseph - REGISTRE en partie VIERGE DE PAPIER CHIFFON XVIIIe siècle.
Reference : 26559
(1783)
1783 gd.IN4 reliure demi velin époque muette,plats marbrés avec manques au coin,belle ecriture,42 feuillets texte encadré,cahier registre à cordons, avec une centaine de pages vierges suivi d'un feuillet de biographie de l'auteur,inversé,tranches rouges-PAPIER CHIFFON ANCIEN BLANC REGISTRE en partie VIERGE DE PAPIER CHIFFON XVIIIe siècle.( 305 X 200 mm ).
blanks paper Registre papier vierge Blank Sheet of Antique Laid Paper - old blank paper sheets with watermarks. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
1 manuscrit in-folio br., 1er mars 1810 à septembre 1846, 40 ff. paraphés. . Rappel du titre complet : [ Exceptionnel document manuscrit pour l'histoire de l'édition française 1810-1846 : "Registre aux déclarations" des célèbres Imprimeurs-Libraires Dentu ] "Le présent livre contenant quarante feuillets, et destiné à recevoir l'Inscription par ordre de date du Titre de chaque Ouvrage que voudra imprimer le Sr. Dentu, Imprimeur rue du Pont de Lody n°3, & le nom de l'auteur s'il lui est connu, conformément à l'article 11 du Décret impérial du 5 février 1810, contenant règlement sur l'Imprimerie et la librairie, a été coté & paraphé ... par Nous Louis Nicolas Pierre Joseph Dubois, Commandant de la Légion d'Honneur, Comte de l'Empire, Conseiller d'Etat, Chargé dy 4eme arrondissement de la Police Générale, Préfet de Police du département de la Seine et des Communes de St Cloud, Sevran et Meudon du département de Seine & Oise"
Exceptionnel "Registre aux déclarations" d'imprimeur du célèbre Libraire-Imprimeur Dentu, dont la dynastie s'imposa dans l'édition durant 3 générations. Morceau d'histoire de l'édition, et de la grande histoire tout court, il est difficile d'exposer la richesse de contenu du présent registre. "Imprimeur-libraire", Jean-Gabriel Dentu avait commencé en 1782 comme ouvrier-imprimeur. Il établit d'abord sa librairie dans une des boutiques de la galerie de bois du Palais-Royal, avant de s'installer, après divers déménagements, rue du Pont-de-Lodi en 1807.Le présent manuscrit détaille l'intégralité des ouvrages imprimés par les Dentu, pour leur compte ou pour celui de tiers, entre le 1er mars 1810 et septembre 1846. On y trouve à la suite d'un numéro d'ordre, le titre des ouvrages, le nom de leurs auteurs, la date d'impression, l'indication très précieuse du tirage et parfois, le bénéficiaire de l'impression (l'essentiel des impressions étant réalisée directement pour le compte de la Librairie Dentu, et cette dernière indication manque souvent).Avec le premier retour des Bourbons, on note le soudain changement de ton. Le premier ouvrage imprimé après le 20 janvier 1814 l'est le 8 avril, 2 jours après l'abdication de Napoléon : il s'agit d'un in-8 tiré à 500 exemplaires, intitulé : "Robespierre et Bonaparte, ou les deux tyrannies". Légitimiste convaincu, Dentu imprime une "Défense de la Constitution" par Malville, de nombreux ouvrages à la gloire de Louis XVI ("Son Testament et sa Mort" ou encore "Nouvel Elysée ou Monument à la Mémoire de Louis XVI et de sa famille" par Amaury Duval, ouvrage ayant valu à l'auteur de figurer dans le Dictionnaire des Girouettes) et nombre de pamphlets anti-napoléonien.En 1815, pendant les Cent-Jours, tout va très vite : imprimeur et éditeur de "Des lois existantes, et du décret du 9 mai 1815", par Louis-Florian-Paul de Kergorlay (premier tirage le 24 mai à 1000 exemplaires, puis le 27 mai à 2000 exemplaires), Jean-Gabriel Dentu est emprisonné sans jugement. Mais dès le 28 juin, à la chute de l'Aigle, les impressions reprennent (Conspiration de Buonaparte contre Louis XVIII par La Martelière, tiré à 500 exemplaires). Jusqu'en 1819, la plupart des tirages oscillent entre 500 et 2000 exemplaires. Rares sont les tirages qui sortent du lot. Succédant à un premier tirage de 1250 exemplaires imprimés quelques jours auparavant, la deuxième édition de la "Proposition faite à la Chambre des Pairs" par le Vicomte de Chateaubriand tirée à 10000 exemplaires le 19 décembre 1816 puis la troisième imprimée à 6000 exemplaires le 3 janvier 1817 font figures d'exception. A partir de Janvier 1819, il imprime les premières livraisons du journal royaliste "Le Drapeau Blanc" (tirage croissant, passant de 2000 à 3000 puis 4000 exemplaires). Afin de contourner la censure, le journal n'est alors qu'une simple brochure. A partir de juin, les impressions du "journal" cessent chez Dentu (en coïncidence avec la transformation en vrai journal quotidien).A partir de 1820, tirages confidentiels ("Naissance de S.A.R. Mgr. le duc de Bordeaux" par O'Mahony tiré à 100 exemplaires) alternent avec des tirages à 10000 exemplaires (ainsi en est-il des trois tirages du "Petit Catéchisme Politique" de Méjan). Les années suivantes, on relève le 18 décembre 1822 le tirage à 10000 exemplaires du prospectus intitulé "Observations sur la saisie du Journal intitulé "Le Régulateur", puis en mai 1830, celui à 30000 exemplaires du prospectus publicitaire du journal "L'Oriflamme", remplaçant du défunt "Régulateur". A compter de décembre 1823, le registre précise le format et le nombre de feuilles nécessaires pour l'impression. Les 60 feuilles in-8 nécessaires à "L'histoire de la Révolution d'Espagne de 1820 à 1823" (septembre 1824, tirage à 1500 exemplaires) font plutôt figures d'exception, car l'impression de brochures, pamphlets et prospectus domine nettement. Malgré ses amitiés légitimistes, Jean-Gabriel Dentu n'échappe pas aux poursuites et aux agaceries de la justice, mais il sait sortir les griffes si nécessaires : en mars 1826, il imprime son Mémoire en défense contre le Procureur du Roi Jacquinot de Pampelune à 10000 exemplaires (15 feuilles in-8).A compter d'avril 1828, la présentation se resserre fortement. Ce changement d'époque, bientôt changement de régime, coïncide avec le passage de témoin de Jean-Gabriel à son fils Gabriel-André Dentu, plus ardent légitimiste encore que son père. Les "Cancans" imprimés à partir de 1831 ("Cancans français", "cancans patriotiques", "cancans officiels", prémonitoira "cancans en prison"...) lui vaudront 6 mois de prison en 1833 (pour les "Cancans fleurissants", "décisifs" et "inflexibles", tirage de 23000 exemplaires le 30 mai 1832 pour ce dernier). Depuis 1835, on relève en fin de chaque année le visa des autorités de police. A partir de 1838, les numéros d'ordre, suivis jusque-là, vont désormais reprendre à zéro chaque année. De mars 1810 à décembre 1837, on peut compter 1559 impressions différentes. Mais les difficultés qui s'accumulaient pour les Dentu en cette décennie sont visibles dans le manuscrit, car les publications s'essouflent. En juin 1845, la mention suivante est portée de la main du commissaire de police Demoulin : "Nous commissaire de police inspecteur de l'imprimerie et de la librairie A. Demoulin, conformément à l'instruction de Monsieur le Ministre de l'intérieur du 20 juin 1845, transcrivons au présent registre aux déclarations l'article de la loi du 21 octobre 1844 relative à la presse soit l'article 14 de ladite loi : Nul imprimeur ne pourra faire imprimer un écrit avant d'avoir déclaré qu'il se propose de l'imprimer... avant d'avoir fait le dépôt en nombre prescrit d'exemplaires, savoir : à Paris, au Secrétariat de la Direction Générale". Le registre se termine au 36ème feuillet, le 9 septembre 1846 ("Sur l'organisation d'une caisse nationale pour les salariés". On sait par ailleurs que l'imprimerie sera liquidée aux enchères en décembre 1847, le matériel étant repris par Plon, Chaix et Lorilleux. L'imprimeur Dentu est mort, mais l'éditeur lui survivra, en la personne du petit-fils, Edouard Dentu.
Registre manuscrit 1786-1899 ; in-folio recouvert de vélin, manque au dos, sur les plats et les coins. 170 feuillets (dont 49 blancs à la fin) de papier vergé bleuté d'Auvergne au filigrane de Malmenaide 1742. Un titre manuscrit en haut du premier plat a été biffé, on lit encore "Correspondance avec M. [AU]dibert". En dessous "Registre de M. Mandet".
Grand registre in-folio contenant dans une première partie (20 ff.) 34 copies ou brouillons de lettres adressées par un avocat de Paris à ses clients. Elles sont datées du 4 avril au 7 décembre 1786. Elles semblent concerner la même affaire d'héritage et répondre aux mêmes correspondants. La lettre N° 23 du 18 juillet 1786, confirme les inscriptions plus ou moins lisibles de la couverture : il "manque ici deux lettres entièrement de la main de M. Maret, l'une pour la maison sociale Audibert, et l'autre pour M. Dominique".Suit le registre des dépenses mensuelles (52 ff.) d'un foyer riomois (voir le 16 septembre 1791 : "donné pour la Caisse de Riom...") depuis le 31 juillet 1790 jusqu'à la fin de 1794. On y relève au jour le jour les dépenses faites pour le blanchisseur, le porteur d'eau ou le balayeur de la rue, des achats de victuailles (melon, hareng, écrevisses, carpe, pied de veau...) et divers services et objets (port de lettres, brosses à souliers, perruquier, pour laver ou graisser la voiture, pour l'entretien du cheval...). Il est fait aussi des dépenses pour le blanchissage de M. Jourde, les bas de M. Vaugeois, ou le tabac de Torcy. Ce nom de Torcy apparaît plusieurs fois : 4 octobre 1791 : "Donné à l'homme de Torcy 15 livres"., "Provisions pour Torcy" (29 mai 1792), "le cordonnier de Torcy" (2 novembre 1792), "un quarteron de Buf acheté à Torcÿ" (18 germinal an 2). L'achat de papier et le port de lettres sont récurrents. A partir de 1792 on voit apparaître l'achat d'un journal. Le 14 Thermidor est enregistré une dépense de 39 livres pour "treize jours de séjours à Paris", et encore 9 livres pour "le voyage de Meaux". A plusieurs reprises les comptes sont arrêtés et signés "A. Mandet" et d'autres "Maret". (A propos de ces deux noms, on peut lire au dos d'un courrier (feuillet volant) adressé par Laure Maret à son fils, le décompte d'une lettre de change entre M. Mandet-Maret avoué et François Mandet, notaire et maire à Pouzols, le 2 août 1814). Cette partie s'achève le 15 Brumaire an 4. Plusieurs pages ont été ensuite découpées. A la suite desquelles on trouve un "livre de recettes" (41 ff.) commencé en février 1803 (le quinze Ventôse an 11) et se terminant le 20 avril 1899. Il concerne les paiements de fermage pour le domaine de Villeneuve, près de Saint-Bonnet. Le lieu est clairement indiqué à la date du 26 juillet 1812 "J'ai affermé mon domaine de Villeneuve... du lieu de Saint-Bonnet", signé Mandet. A partir de 1825 l'écriture change et on peut déchiffrer une nouvelle signature : "Savarin". De nouveaux domaines son affermés "le Colombier de Lanore", "ferme de La Varenne", "Chalusset"... Les derniers fermages encaissés sont datés du 20 avril 1899. Un certain nombre de papiers volants sont conservés dans ce registre (baux de fermage, quittance de fermage, factures, reçus), ils concernent Bertrand François GIRARD, son épouse Pauline Thérèse MANDET. Ils semblent résider 29 rue de Mozac à Riom. Leur fils, autre Bertrand Girard est médecin à Riom ; il a épousé Mlle Anne Clémence Chassaing, dont plusieurs factures attestent de son décès le 19 septembre 1860 et de ses funérailles deux jours plus tard. Le 23 mars 1863 les frais d'enterrement de Marie-Thérèse Mandet, veuve de M. Girard, s'élèvent à 283 francs. Bien que manquant de précisions, ces documents permettent d'attester que les livres des dépenses et des recettes concernent bien les familles Maret-Mandet et Girard à Riom, pendant un siècle entre 1790 et 1899. Enfin un court mémoire manuscrit d'une page, (non daté, mais du début du XIXe siècle) évoque l'activité médicale de son rédacteur anonyme : "Dans le courant de dix-huit années pendant lesquelles j'ai habité diverses contrées des deux Indes et de la Nouvelle Hollande. Devant les ravages du choleras-morbus... le remède que j'ai employé est une potion composée d'éther, de laudanum et d'eau de fleurs d'oranges. Au Bengale sur cinq ou six-cents manuvres indiens j'eus à peu près deux-cents cas de choléra à traiter. Je les ai guéris tous avec la potion ci-dessus indiquée. Après l'avoir un peu édulcorée avec un peu de sucre, je l'étendais dans un véhicule du poids de deux onces environ composé d'eau et d'eau de vie, de chaque égale quantité. Je mettais, suivant l'intensité de la maladie, du laudanum de Sydenham depuis trente, jusqu'à quatre-vingt-dix gouttes ; d'éther, depuis quinze jusqu'à quarante-cinq gouttes ; d'eau de fleurs d'orange, une cuillère à soupe. Je faisais prendre le tout en une seule fois, et je répétais si les vomissements et les selles ne cessaient pas. J'ajoutais à ce traitement de fortes frictions avec de l'alcool ; enfin, par tous les moyens possibles, je rappelais la chaleur à l'extérieur. Je le répète sur à peu près deux-cents cas de choléra, pas une seule personne n'a succombé. Ce remède me fut indiqué par le docteur Godefroy."