Paris Crès 1919 in12 br. 92pp - Exemplaire à toutes marges non coupé n°14/20 sur Vélin du Marais après seulement 5 sur Japon (seuls grand papier) - Couverture poussiéreuse, dos recollé, bords de pages poussiéreux avec quelques plis, mais intérieur bien propre. Jean Royère poète français né et mort dans la région d'Aix en Provence a fondé la revue La Phalange en 1906 qui accueillera dans ses pages Gide, Carco, Jules Romains, Jammes, Vielé-Griffin, Max Jacob, Apollinaire et le jeune André Breton... "Ma poésie est obscure comme un lys", aimait-il à dire défendant l'Art pour l'Art (La Revue Critique).
Reference : Zx105
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L'Encrivore
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[Paris, circa 1919] 1 vol. (235 x 320 mm) de 69 p. Demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs, titre doré (reliure signée de Canape). Manuscrit autographe complet, abondamment corrigé. L'ouvrage sera publié chez Crès, en 1910.
Né et mort dans la région d'Aix en Provence, Jean Royère a fondé la revue La Phalange en 1906, qui accueillera dans ses pages Gide, Carco, Jules Romains, Jammes, Vielé-Griffin, Max Jacob, Apollinaire et le jeune André Breton... "Ma poésie est obscure comme un lys", aimait-il à dire défendant l'Art pour l'Art (La Revue Critique). "S'il est un poète facile à situer c'est bien M. Jean Royère à cause de la pure unité de son oeuvre. La fantaisie qui a séduit tant d'artistes ne l'a point pris dans ses joyeux réseaux. Parti du rond-point symboliste, il en a fait le tour avec une lente majesté. S'il connait les allées adjacentes il ne s'y attarde pas pour rêver. Le rond-point lui suffit. Mais comme il a su le rendre éblouissant, le doter des plus somptueux attributs. Fidèle à la discipline mallarméennes il veut un vers tendre, roide, hiératique qui ait sa beauté propre indépendamment de l'ensemble du poème. C'est bien ce qu'il nous offre encore qu'il soit très amoureux du rejet. La poésie de M. Jean Royère repose sur une idée métaphysique qu'il enroule et déroule avec un lyrisme pictural qui constitue l'un de ses principaux attraits. Fils de cette lumineuse et élysénne Provence M. Jean Royère a joué avec l'onde et le ciel comme aucun autre poète. L'hyperbole est sa suivante; il a porté cette figure à son plus haut période; ce recueil ne devait-il pas s'intituler au préalable "Hyperboles". Le titre choisi définitivement par M Royère n'est pas moins caractéristique de son art. Les poèmes sont en effet, peints par la lumière. Ce sont des syllogismes esthétiques, des enthymèmes. La sagesse du philosophe cartésien s'allie aux dons du poète symboliste et cela forme une oeuvre unique, un diamant verbal-que le rythme élève à la hauteur d'une aurore. " (Gonzague-Frick, in Sic, n° 44, 30 avril 1919).
1 vol. in-12 br., Bibliothèque du Hérisson, Edgar Malfère, 1924, 191 pp.
Bel envoi de Jean Royère : "au souvenir de l'épouse adorée, et à toi, cher Fernand Mazade, que j'aime autant que je t'admire". Bon exemplaire en très bon état. Le poète Jean Royère (1871-1956) avait fondé en 1906 la revue La Phalange qui accueillera les écrits des plus grands écrivains et poètes du temps (dont Carco, Apollinaire et André Breton).
GEORGES CRES & CIE. 1919. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 92 pages - coins frottés - pages non coupées - témoins conservés - quelques rousseurs sans réelle conséquence sur la lecture.. . . . Classification Dewey : 94.4-Editions numérotées
Exemplaire n°27. Classification Dewey : 94.4-Editions numérotées
Angers, Ville d'Angers, 2016, 1 broché, couverture illustrée par Bernard Alligand. in-4 de 336 pages, illustrations ;
Le poète Jean-pierre Geay, réside à Vesseaux (Ardeche).
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