Paris Spes 1943 In12 71 pages - broché - papier jauni - bon etat
Reference : 75Ec
Bon
L'Encrivore
Dominique Delecroix - Isabelle Vasseur
7 rue Marie de Luxembourg
41100 Vendôme
France
0033 (0)6 859 610 48
Envoi dès réception et encaissement du paiement par chèque bancaire. Port en sus - Emballage gratuit. <br />Recommandé si demandé et au dessus de 40 euros d'achat. <br />L'ouvrage est disponible "dans la mesure du possible".
[Imprimerie de J.-A. Quillot] - Comité Central Républicain ; BAZE ; BERARD
Reference : 33946
(1848)
1 brochure in-8, Imprimerie de J.-A. Quillot, Agen, s.d. (circa 1848), 7 pp.Rappel du titre complet : Comité Central Républicain. [ Discours du Candidat Bérard, commissaire du gouvernement et candidat républicain en 1848 ] ... "Je vous quittai il y a onze ans pour aller à Paris et me préparer à l'école Polytechnique. J'étais pauvre, mes ressources n'étaient pas suffisantes. Mes études en souffrirent. Le dégoût me prit. Aux événements de1840, après la signature du traité du 14 juillet, des menaces de colation étrangères vinrent réveiller la France. Je m'engageai comme soldat ! La guerre ne se fit pas. Grâce à l'amitié de mon colonel, je pus reprendre mes études mathématiques et je fus admis à l'Ecole au nombre des premiers. Messieurs, cette grande Ecole est encore au-dessus de sa réputation patriotique. Avec quel bonheur je trouvai là la vieille tradition républicaine de 94, le culte saint de la patrie, un amour passionné de la gloire ; aussi protestâmes-nous toujours de nos paroles et de nos bourses contre le lâche abandon des Marquises, contre l'infâmie Pritchard et contre cette pensée impie qui ruinait la France en la déshonorant. A la mort du vénérable Jacques Laffitte, je fus désigné par mes camarades pour être, sur sa tombe, l'interprète de leurs regrets."... "La Révolution de Février me trouve à Paris, un fusil sur l'épaule, et trop heureux ne n'avoir pas à m'en servir"... "Messieurs, la Révolution a fait presque tous mes amis hauts et puissants" ... "En matière d'industrie et de commerce, je suis pour la liberté, la libre concurrence, la libre association, les transactions libres." ..."Je suis de ceux qui ne mettent jamais leur drapeau dans leur poche. ... Vous savez par quel louable motif le gouvernement provisoire a créé des ateliers nationaux. Tout cela est bien... mais il ne faut avancer qu'avec beaucoup de prudence dans cette voir semée d'écueils. Si l'Etat se fesait ainsi le banquier de tout le monde, il arriverait bientpot que personne ne voudrait être le banquier de l'Etat ; et que deviendrait alors le crédit de la France, et ses finances, et sa politique ?" ... "Savez-vous ce que nous doit la France nouvelle ? Elle nous doit des institutions républicains à la fois fermes, conciliantes et modérées. " ... "Elle doit décimer ces légions de fonctionnaires parasites dont le nombre allait absorbant de jour en jour la sève si riche de notre pays". ... "Citoyens, si j'étais votre mandataire, j'irais m'asseoir avec M. Baze sur les bancs des députés qui prendront pour devise ces trois mots : République, Ordre, Liberté".
Etat très satisfaisant. Très intéressante brochure politique : "Je vous quittai il y a onze ans pour aller à Paris et me préparer à l'école Polytechnique. J'étais pauvre, mes ressources n'étaient pas suffisantes. Mes études en souffrirent. Le dégoût me prit. Aux événements de1840, après la signature du traité du 14 juillet, des menaces de colation étrangères vinrent réveiller la France. Je m'engageai comme soldat ! La guerre ne se fit pas. Grâce à l'amitié de mon colonel, je pus reprendre mes études mathématiques et je fus admis à l'Ecole au nombre des premiers. Messieurs, cette grande Ecole est encore au-dessus de sa réputation patriotique. Avec quel bonheur je trouvai là la vieille tradition républicaine de 94, le culte saint de la patrie, un amour passionné de la gloire ; aussi protestâmes-nous toujours de nos paroles et de nos bourses contre le lâche abandon des Marquises, contre l'infâmie Pritchard et contre cette pensée impie qui ruinait la France en la déshonorant. A la mort du vénérable Jacques Laffitte, je fus désigné par mes camarades pour être, sur sa tombe, l'interprète de leurs regrets."... "La Révolution de Février me trouve à Paris, un fusil sur l'épaule, et trop heureux ne n'avoir pas à m'en servir"... "Messieurs, la Révolution a fait presque tous mes amis hauts et puissants" ... "En matière d'industrie et de commerce, je suis pour la liberté, la libre concurrence, la libre association, les transactions libres." ..."Je suis de ceux qui ne mettent jamais leur drapeau dans leur poche. ... Vous savez par quel louable motif le gouvernement provisoire a créé des ateliers nationaux. Tout cela est bien... mais il ne faut avancer qu'avec beaucoup de prudence dans cette voir semée d'écueils. Si l'Etat se fesait ainsi le banquier de tout le monde, il arriverait bientpot que personne ne voudrait être le banquier de l'Etat ; et que deviendrait alors le crédit de la France, et ses finances, et sa politique ?" ... "Savez-vous ce que nous doit la France nouvelle ? Elle nous doit des institutions républicains à la fois fermes, conciliantes et modérées. " ... "Elle doit décimer ces légions de fonctionnaires parasites dont le nombre allait absorbant de jour en jour la sève si riche de notre pays". ... "Citoyens, si j'étais votre mandataire, j'irais m'asseoir avec M. Baze sur les bancs des députés qui prendront pour devise ces trois mots : République, Ordre, Liberté".
Leide PIERRE VANDER Aa 1710 Une Gravure originale , technique : Eau-forte, en noir sur papier vergé crème, format de la gravure : 38 cm de haut par 48,5 cm de large, par Gabriel PERELLE, PARIS. "L'OBSERVATOIRE est un Edifice que le roy a fait commencer environ l'année 1667,Sur un lieu éminent à l'extrémité du Faubourg de St Iacques, pour servir aux Observations du Cours des Astres et à plusieurs expériences de Phisyque, il a tout l'Appareil et toutes les comoditez que demandent ces 2 belles sciences. Mais outre la Magnificence de sa structure, on y voit une solidité qui l'a fait prendre de loin pour une Citadelle.", [Estampe], à Leide, chez PIERRE VANDER Aa [circa 1710]
ESTAMPE SUPERBE ........... TRÉS RARE ....... en trés bon état (very good condition). en trés bon état
Paris Denys Langlois 1619 petit in-4 demi-veau brun, dos finement orné, pièce de titre rouge [Rel. moderne], accroc au titre
8 ff.n.ch., 28 pp. Édition originale rarissime de cet opuscule et premier ouvrage d’Antoine Rivan, dévoilant un nouvel instrument de mesure de sa propre invention. Il donne l’explication et l’usage de celui-ci, un ancêtre des règles de calcul de distances, des compas à usage géométrique et de plusieurs appareils de levés topographiques comme le quart-de-cercle terrestre de l’abbé Picard.La « ligne geometrique » est un instrument formé de trois règles, dont une « fiduciale », fixées par une « pinule » transversale à la hauteur d’un tiers de leur longueur, le tout soutenu par un pied. Elle sert à la pratique des angles « couchez », et constitue un complément primitif au célèbre cercle hollandais, au graphomètre, à la planchette et à l’alidade des topographes.Médecin, mathématicien et inventeur originaire de Carpentras, Antoine Rivan (15..-16..) s’est occupé de problèmes liés à la « trisection » de l’angle ou de sa division en trois parties égales dont il affirme avoir trouvé la démonstration. Ses recherches sur la géométrie, science de la grandeur immobile, l’ont conduit à s’intéresser en particulier à la géométrie pratique et à ses applications dans l’art militaire. Rivan est auteur de quelques ouvrages, notamment De Anguli rectilinei divisione in tres aequales demonstratio geometrica (Paris, D. Langlois, 1623) ; L'art de fortifier les places regulieres & irregulieres. Ensemble la maniere de practiquer et tracer sur le terrain, les forts, forteresses, et les fortifications autour de toutes sortes de places. Oeuvre que personne n'avoit encores entrepris (Paris, P. Gaillard, 1628), dédié au cardinal de Richelieu, et à la même date, à Paris, chez Pierre Pic, réédité par ce dernier en 1636.Parfaite reliure à l'imitation des reliures du XVIIème siècle
Très bel exemplaire revêtu d’une reliure cynégétique de l’époque. A Paris, de l’imprimerie de Monsieur ; Et se vend chez Théophile Barrois, 1788. Avec approbation et privilège du roi. In-8 de xvi pp., 582 pp., (5) ff., 6 planches à pleine page (dont une en regard de la p. 82) et 3 planches repliées. Pleine basane havane marbrée, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné d’un motif cynégétique répété, filet or sur les coupes, tranches rouges. Reliure cynégétique de l’époque. 193 x 122 mm.
Edition originale complète, fort rare, car imprimée aux frais de l’auteur. Elle manquait à la bibliothèque cynégétique du Verne. Huzard 5079. « xvi pp. préliminaire ; 582 pp. : 5 ff. n. ch. (approbation, privilège, explication des planches, errata) ; 8 planches (6 planches d’arbalètes et 2 plans) gravées sur cuivre, dont 3 se dépliant ; plus une 9ème (non numérotée) en regard de la p. 82 : marques des canonniers de Paris ; 2 vignettes sur bois en tête de chaque partie. Edition originale complète. Le nom de l’auteur se lit dans l’approbation et le privilège. Ce livre est non seulement le premier ouvrage français consacré exclusivement au fusil de chasse et à la chasse à tir, mais c’est aussi le premier traité de chasse qui consacre une étude importante à la Sauvagine. La section IV « De la Chasse des oiseaux aquatiques » occupe les pages 502 à 582. » (Thiébaud, 621-622). « Magné de Marolles, garde-du-corps et littérateur, servit pendant quelque temps dans la maison militaire du roi. Entrainé par son goût pour les lettres et pour les recherches bibliographiques, il se retira du service, fixa sa résidence à Paris, et y mourut vers 1792, âgé de plus de 60 ans. » « Ce traité est estimé ; l’auteur y a travaillé constamment, et, à sa mort, on en trouva un exemplaire chargé de notes et d’additions importantes. » « Cet ouvrage nous paroît mériter un accueil favorable de la part des Amateurs de la Chasse. L’Auteur, M. Magné de Marolles, est déjà connu par un petit Traité sur le même sujet, intitulé ‘Essai sur la Chasse au fusil’, imprimé en 1781. Le succès de cet Essai doit faire présumer avantageusement du Traité complet qu’il publie aujourd’hui, qui suppose dans son Auteur des connoissances qui ne peuvent s’acquérir que par une longue pratique. On y trouve d’ailleurs le détail de plusieurs Chasses peu connues, & qui n’ont point encore été décrites, & des recherches curieuses & intéressantes même pour les Lecteurs qui n’ont pas le goût de la Chasse ». (Mercure de France, 1788, pp. 92-93). L’ouvrage est orné de 9 planches en taille-douce dont 3 dépliantes. Très bel exemplaire revêtu d’une plaisante reliure cynégétique. L’exemplaire Marcel Jeanson, en simple peau de truie fut vendu 2 500 € il y a 30 ans, enchère remarquable pour l’époque (Réf : Sotheby’s, mars 1987, n° 385).
BOUILLON (Henri de la Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne, duc de) - ANGOULEME (Duc d') - VILLEROY (Monsieur de) - THOU (Jacques-Auguste de) - CHOISNIN (Jean) - MONTLUC (Jean de) - GILLOT (Maître Jacques) - MERLE (Mathieu) - SAINT-AUBAN (Jacques Pape, seigneur de) - BOURGEOIS (Louise, dite Boursier) - DUBOIS - MARILLAC (Michel de) - GROULART (Messire Claude).
Reference : 114758
(1838)
P., Chez l'éditeur du Commentaire analytique du Code civil, 1838, pt in-4°, 598 pp, texte sur 2 colonnes, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 larges faux-nerfs ornés, caissons dorés et à froid, titres et tomaison dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état (Nouvelle Collection des Mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe, avec des notices, par MM. Michaud et Poujoulat)
"Les mémoires du duc de Bouillon (connus sous le nom de Mémoires de Turenne) commencent en 1565 et s'arrêtent en 1586. Il les a écrits de mémoires en 1609. Riches surtout pour les événements de 1574 à 1580 et sur le parti des Politiques. Il cherche à diminuer le rôle de Navarre." (Hauser, Sources III, 1463) – "Les mémoires du duc d'Angoulême, écrits en 1647, vont du 1er août 1589 au 3 nov. 1590. On note une description très minutieuse du siège de Dieppe et de la bataille d'Arques." (Hauser, Sources IV, 2580) – "Villeroy était secrétaire d'Etat dès 1567, disgracié en 1588, négociateur de la Ligue, secrétaire d'Etat de Henri IV dès 1594, chargé des affaires étrangères de 1595 à sa mort. On trouve dans ses mémoires une autobiographie justificative, des lettres, des harangues, le manifeste sur l'évasion de l'Hoste en 1604, etc." (Hauser, Sources III, 1425) – "Les mémoires de de Thou vont surtout de 1570 à 1601. Peinture de la vie universitaire à Orléans et à Valence, souvenirs de la Saint-Barthélemy, négociations de Paul de Foix et de d'Ossat en Italie, etc." (Hauser, Sources III, 1428) – "Jean Choisnin était le secrétaire de Jean de Montluc, évêque de Valence. Il participa avec ce dernier à la négociation pour faire élire le duc d'Anjou roi de Pologne. On trouve le récit des missions de Balagny, de Montluc et de Lansac. Ecrit à la louange de Montluc." (Hauser, Sources III, 2200) – "Ecrit de Jean de Montluc pour justifier Henri d'Anjou aux yeux des Polonais." (Hauser, Sources III, 2107) – "Les mémoires de Mathieu de Merle, capitaine huguenot, vont de 1568 à 1580 ; surtout importants pour l'Auvergne, le Velay, le Rouergue." (Hauser, Sources III, 1466) – "Jacques Pape, seigneur de Saint-Auban donne quelques détails sur l'attentat de Maurevel, auquel il assista, et quelques souvenirs personnels sur la Saint-Barthélemy. Ses mémoires portent surtout sur les expéditions de Chastillon, en 1585-1587, en Dauphiné et en Languedoc." (Hauser, Sources III, 1522) – "Les mémoires de Marillac sont intéressant pour la vie des quartiers de Paris et des assemblées de ville, pour l'opposition entre la Ligue française et l'espagnole." (Hauser, Sources IV, 3048) – "Claude Groulart, en qui Henri IV a la plus grande confiance, relate ses entretients avec le roi qui lui raconte ses souvenirs sur Catherine de Médicis, lui parle de ses deux femmes, de Gabrielle, de ses projets, etc." (Hauser, Sources IV, 2590).