Paris Flammarion 1929 In12 Exemplaire a restaurer ou relier - 1er plat détéché - broché - 258 pages
Reference : 64Aq
Moyen
L'Encrivore
Dominique Delecroix - Isabelle Vasseur
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France
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BRIENNE (Louis Henri Auguste de Loménie, comte de) – MONTRESOR (Claude Bourdeille, comte de) – FONTRAILLES (Louis d'Astarac, marquis de Marestaing, vicomte de) – LA CHATRE (Edme, comte de) – TURENNE (Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de) – YORCK (Jacques Stuart, duc d').
Reference : 114717
(1838)
P., Chez l'éditeur du Commentaire analytique du Code civil, 1838, pt in-4°, 612 pp, texte sur 2 colonnes, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 larges faux-nerfs ornés, caissons dorés et à froid, titres et tomaison dorés (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état (Nouvelle Collection des Mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe, avec des notices, par MM. Michaud et Poujoulat)
"Le comte de Brienne a laissé un récit où la vie manque sans doute, mais dont la véracité est incontestable et qui est en quelque sorte une mine de renseignements pour l'étude des ministères des cardinaux Richelieu et Mazarin." (Bourgeois et André II, 704) – "Montrésor a été l'acteur principal dans les complots formés autour de Gaston d'Orléans. Il fut un conspirateur perpétuel pendant le gouvernement de Richelieu. Compromis dans le complot de Cinq-Mars et de Thou, il dut se réfugier en Angleterre. Après la mort de Louis XIII, on le retrouve dans la Cabale des Importants, puis dans la Fronde. Gagné par Mazarin il fit la paix et obtint l'abbaye de Brantôme. Intéressants mémoires pour les historiens." (Bourgeois et André II, 731) – "Ami de Montrésor, Fontrailles fut, comme lui, un conspirateur émérite (Cinq-Mars et de Thou, la Cabale des Importants, La Fronde). Après le retour de Mazarin, il vécut tranquille jusqu'en 1677." (Bourgeois et André II, 764) – "Maître de la garde-robe du Roi, colonel général des Suisses, La Châtre fut un des principaux acteurs de la Cabale des Importants... Il dut se démettre de ses charges et fut exilé. Témoin oculaire et acteur dans les intrigues de la Cour, il expose, dans un style énergique et pur, les manoeuvres des courtisans." (Bourgeois et André II, 763) – Les mémoires de Turenne ont été rédigés après la conclusion de la paix des Pyrénées. Ecrite dans un style très simple, la narration est d'une grande clarté. Turenne raconte surtout ses campagnes sans exposer son rôle politique. Ces mémoires sont importants au point de vue militaire et technique (Bourgeois et André II, 777) – Les mémoires du Duc d'York concernent les campagnes faites dans l'armée française commandée par M. de Turenne, et celles faites ensuite aux Pays-Bas dans l'armée d'Espagne jusqu'à la paix de Pyrénées.
Flammarion, 1940, pt in-8°, 258 pp, broché, bon état (Coll. Les Grands Cœurs)
En 1929, le général Weygand contribue à une série d'ouvrages consacrés aux "Grands Cœurs" de l'histoire de France (éditions Flammarion) et ce, en rédigeant un livre sur le maréchal de Turenne. Pour l'auteur, il s'agit d'un chef militaire remarquable qui fait référence pour les officiers du moment, en particulier Foch par qui, si on en croit la dédicace, le général Weygand a appréhendé l'influence majeure de ce contemporain de Louis XIII et de Louis XIV. Dans cet ouvrage, on voit le jeune héritier de la maison de Bouillon rentrer au service du royaume de France dès son plus jeune âge et gravir les échelons au rythme des campagnes, d'abord à la tête d'une compagnie, puis d'un régiment avant de se voir confier une armée. Il deviendra un grand tacticien et participera aux grandes évolutions dans la conduite de la guerre au cours de cette période charnière de l'histoire militaire. — "Depuis les Commentaires de César, on sait que les grands hommes de guerre manient souvent la plume comme l'épée. Ce livre !e prouve une fois de plus. Sans aucune affectation ni recherche de style, sans rien qui vise à l'effet, il se révèle comme l'œuvre d'un maître. Il est difficile de mieux saisir et de mieux présenter Turenne. Le libérateur de Varsovie nous le montre sous tous ses aspects, stratège de premier ordre, dont la réflexion et l'expérience grandissent sans cesse le génie, diplomate, quand il le faut, très grand seigneur, malgré sa gaucherie et sa simplicité d'allure, homme profondément bon et d'une haute valeur morale. Il n'a garde d'oublier le chrétien, et le récit de la conversion du grand homme est un des meilleurs endroits du livre. Louis XIV en eut si grande joie, qu'il voulait dépêcher de suite un coursier pour en porter la nouvelle au pape Clément IX. Le pape, de son côté, songea un instant à faire de Turenne un cardinal. Si le héros s'y fut prêté, la chose était faite. Mais il préféra rester à la tête des armées de. Louis XIV... En véritable historien, le général Weygand s'efface entièrement derrière Turenne et le laisse seul apparaître. Mais, sans qu'il le veuille, quelques réflexions, quelques remarques jetées çà et là, trahissent le grand chef, l'homme qui sait observer, prévoir, commander, le patriote soucieux de l'avenir d'un pays, dont il est lui-même une gloire. Ce n'est pas là un des moindres mérites de son ouvrage." (Th. Malley, Revue d'histoire de l'Église de France, 1929) — "D'une très sûre documentation." (Annales sedanaises)
BOUILLON (Henri de la Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne, duc de) - ANGOULEME (Duc d') - VILLEROY (Monsieur de) - THOU (Jacques-Auguste de) - CHOISNIN (Jean) - MONTLUC (Jean de) - GILLOT (Maître Jacques) - MERLE (Mathieu) - SAINT-AUBAN (Jacques Pape, seigneur de) - BOURGEOIS (Louise, dite Boursier) - DUBOIS - MARILLAC (Michel de) - GROULART (Messire Claude).
Reference : 114758
(1838)
P., Chez l'éditeur du Commentaire analytique du Code civil, 1838, pt in-4°, 598 pp, texte sur 2 colonnes, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 larges faux-nerfs ornés, caissons dorés et à froid, titres et tomaison dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état (Nouvelle Collection des Mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe, avec des notices, par MM. Michaud et Poujoulat)
"Les mémoires du duc de Bouillon (connus sous le nom de Mémoires de Turenne) commencent en 1565 et s'arrêtent en 1586. Il les a écrits de mémoires en 1609. Riches surtout pour les événements de 1574 à 1580 et sur le parti des Politiques. Il cherche à diminuer le rôle de Navarre." (Hauser, Sources III, 1463) – "Les mémoires du duc d'Angoulême, écrits en 1647, vont du 1er août 1589 au 3 nov. 1590. On note une description très minutieuse du siège de Dieppe et de la bataille d'Arques." (Hauser, Sources IV, 2580) – "Villeroy était secrétaire d'Etat dès 1567, disgracié en 1588, négociateur de la Ligue, secrétaire d'Etat de Henri IV dès 1594, chargé des affaires étrangères de 1595 à sa mort. On trouve dans ses mémoires une autobiographie justificative, des lettres, des harangues, le manifeste sur l'évasion de l'Hoste en 1604, etc." (Hauser, Sources III, 1425) – "Les mémoires de de Thou vont surtout de 1570 à 1601. Peinture de la vie universitaire à Orléans et à Valence, souvenirs de la Saint-Barthélemy, négociations de Paul de Foix et de d'Ossat en Italie, etc." (Hauser, Sources III, 1428) – "Jean Choisnin était le secrétaire de Jean de Montluc, évêque de Valence. Il participa avec ce dernier à la négociation pour faire élire le duc d'Anjou roi de Pologne. On trouve le récit des missions de Balagny, de Montluc et de Lansac. Ecrit à la louange de Montluc." (Hauser, Sources III, 2200) – "Ecrit de Jean de Montluc pour justifier Henri d'Anjou aux yeux des Polonais." (Hauser, Sources III, 2107) – "Les mémoires de Mathieu de Merle, capitaine huguenot, vont de 1568 à 1580 ; surtout importants pour l'Auvergne, le Velay, le Rouergue." (Hauser, Sources III, 1466) – "Jacques Pape, seigneur de Saint-Auban donne quelques détails sur l'attentat de Maurevel, auquel il assista, et quelques souvenirs personnels sur la Saint-Barthélemy. Ses mémoires portent surtout sur les expéditions de Chastillon, en 1585-1587, en Dauphiné et en Languedoc." (Hauser, Sources III, 1522) – "Les mémoires de Marillac sont intéressant pour la vie des quartiers de Paris et des assemblées de ville, pour l'opposition entre la Ligue française et l'espagnole." (Hauser, Sources IV, 3048) – "Claude Groulart, en qui Henri IV a la plus grande confiance, relate ses entretients avec le roi qui lui raconte ses souvenirs sur Catherine de Médicis, lui parle de ses deux femmes, de Gabrielle, de ses projets, etc." (Hauser, Sources IV, 2590).
Le Vicomte de Turenne, dont le nom complet était Henri de La Tour d'Auvergne, Vicomte de Turenne, était un général français du XVIIe siècle, largement considéré comme l'un des plus grands tacticiens militaires de l'histoire française. Voici un aperçu de sa vie et de sa carrière : Naissance et Famille : Henri de La Tour d'Auvergne est né le 11 septembre 1611 à Sedan, une ville située dans la principauté de Sedan, qui faisait alors partie des territoires de l'empire espagnol. Il est issu de la noblesse française et était le fils du duc de Bouillon et de la princesse Élisabeth de Nassau, une descendante de Guillaume d'Orange-Nassau. Début de Carrière : Turenne a commencé sa carrière militaire à un jeune âge en participant à la guerre de Trente Ans, un conflit qui a dévasté l'Europe au XVIIe siècle. Il a servi sous les ordres du cardinal de Richelieu et du roi Louis XIII. Carrière sous Louis XIV : Turenne a continué de servir sous le règne de Louis XIV. Il est devenu l'un des généraux les plus talentueux et les plus respectés de l'armée française. Il a dirigé les troupes françaises dans de nombreuses batailles majeures de la guerre de Hollande (1672-1678), notamment la bataille de Turckheim (1675) et la bataille de Sinsheim (1674), remportées par les forces françaises. Conversion au Catholicisme : Turenne est né dans une famille calviniste, mais il a finalement converti au catholicisme en 1668 pour des raisons politiques. Cette conversion lui a permis de conserver son poste et de continuer à servir le roi Louis XIV. Mort en Campagne : Turenne est mort tragiquement sur le champ de bataille en 1675, lors de la bataille de Salzbach (également connue sous le nom de bataille de Turckheim), en Alsace, pendant la guerre de Hollande. Une boulet de canon l'a tué instantanément. Sa mort a été une perte majeure pour l'armée française, et le roi Louis XIV a exprimé sa grande tristesse à la nouvelle de son décès. Héritage : Le Vicomte de Turenne est souvent considéré comme l'un des plus grands généraux de l'histoire française. Il est respecté pour ses compétences tactiques, sa capacité à manœuvrer sur le champ de bataille et sa discipline militaire. Sa mort prématurée a été une perte immense pour la France, et il est commémoré dans l'histoire militaire française comme une figure légendaire. Le Vicomte de Turenne reste une figure emblématique de la France du XVIIe siècle, et son héritage en tant que grand général est toujours célébré aujourd'hui. 8 planches de médailles en taille douce dans le texte. complet deux tomes en un vol in-12, 170x100, relié pleine basane époque, accrocs, solide, frais, 316, 220pp + catalogue des livres. Paris, La Haye, Jean Neaulme, MDCCXXXVIII ref/25/7/8
[1663] Lettre diplomatique dans laquelle Turenne, anticipant sur les événements à venir, préconise le rapide rapatriement dun ambassadeur. Il serait préférable, pense-t-il, …que vous hastiés sil vous plait ce vaisseau de la Rochelle partir afin que cet anbassadeur puisse revenir prontement en cas ou les choses quil proposera succedent comme il espere et je ne doute pas que vous voiés tres bien la conséquence de la diligence du retour avant que les flottes anglaises et hollandaises se mettent en mer…Turenne, mort au champ dhonneur en 1675, connut un statut particulier parmi les plus prestigieux chefs militaires ayant servi la France. Frédéric II, Voltaire, Napoléon, Clausewitz lui rendirent hommage. Le général Weygand, de lAcadémie française, écrivit en 1926 sa biographie : « Un courage moral et une fermeté de caractère exceptionnelle. Or, léquilibre entre les talents et le caractère est justement […] ce qui fait les grands généraux »Turenne combattit presque toute sa vie aux côtés du Grand Condé les ennemis héréditaires de la France, LEspagne, lAngleterre et la Hollande. La plus grande conflagration du XVIIe siècle fut la Guerre de Hollande menée par Louis XIV de 1672 à 1678-79, pendant laquelle Turenne périt au combat. Les flottes anglaises et hollandaises furent défaites par Duquesne. Le traité de Nimègue y mit une fin définitive. De 1661 à 1665, les relations franco-britanniques devinrent compliquées par la restauration de Charles II Stuart sur son trône dAngleterre. La diplomatie officielle de la France fut alors doublée par une diplomatie officieuse confiée à Turenne qui possédait toute la confiance de Charles Stuart ; il contribua ainsi à dissiper les malentendus des deux côtés de la Manche, put mener à bien le mariage de Monsieur (frère du roi) avec Henriette dAngleterre sa cousine, négocia avec habileté le rachat de Dunkerque par la France aux Anglais, etc.