Payot 1918 In8 - demi basane d'époque - 256 pages - coiffes et coins frottés - Récit d'un sous officier Allemand qui déserta en 1917 - Son récit concerne surtout la Champagne .
Reference : 200Am
Satisfaisant
L'Encrivore
Dominique Delecroix - Isabelle Vasseur
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France
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Payot & Cie, 1918, in-12, 256 pp, reliure demi-toile acajou, dos lisse avec titre doré et filets à froid, couv. conservées (rel. de l'époque), un mors fendu sur 5 cm, papier lég. jauni comme toujours, bon état
Le Luxembourg. La Meuse. La Marne. Reims; L'Artois. La Picardie. La Champagne. En Galicie. La Kommandantur de Valenciennes. Verdun. — "Ce livre sévère, mais qui n'a rien d'un pamphlet, constitue, croyons-nous, un document unique : la guerre racontée par un témoin allemand courageux et bon soldat, mais entièrement libre d’esprit et surtout parfaitement simple et sincère." (Louis-Paul Alaux) — "Livre étrange, dont on ne sait trop que penser. Le ton en est simple et sans aucune prétention ; bien des faits qui y sont relatés ne sauraient s'inventer; partout des noms propres semblent une garantie certaine d'authenticité. Malgré tout, après lecture, il reste un doute. Pourquoi ne pas préciser l'origine de ce document de tout premier ordre, s'il est vrai ? « Parvenu par la voie du Danemark », tel est le seul renseignement que se permet la préface. C'est plutôt maigre. En tout cas, si pastiche il y a, il est d'une habileté consommée et très avertie, car aucune des indications géographiques ou autres, aucun des nombreux détails précis qui y abondent n'éveille le soupçon. Celui-ci ne naît que de l'impitoyable condamnation de tout ce qui est allemand et de l'éloge non moins systématique de tout ce qui est français. Dans la bouche d'un Allemand, ce parti pris semble au moins étrange. Quoi qu'il en soit, le récit est partout captivant, et cela uniquement par le fond même, qu'aucun artifice de forme ne cherche à pimenter. Surpris par la guerre à Hanau comme volontaire d'un an au 88e d'infanterie, l'auteur fait la campagne comme « vize-feldwebel », attaché en qualité d'interprète au petit état-major du 2e bataillon, jusqu'à sa blessure devant Verdun le 23 février 1916. Renvoyé au front mal guéri (1er août), il est versé dans le service auxiliaire et affecté (28 octobre) à un bataillon d'estropiés chargé de travaux de défense à la frontière danoise en prévision d'une attaque anglaise. Ici s'arrête subitement cette extraordinaire histoire, et c'est la préface seule qui nous apprend la désertion sans « caractère déshonorant ». Bref, vrai ou faux ou retouché simplement et discrètement adapté, ce récit mérite d'être connu et personne ne regrettera de l'avoir lu. La traduction est conforme à l'esprit du livre, c'est-à-dire sobre et précise, sans élégance inutile, assez fidèle pour laisser deviner les termes de l'original. L'auteur n'est ni poète ni philosophe, mais il sait voir et se souvenir et évoque l'idée du « vu »." (Th. Sch., Revue Historique, 1918) — Un chapitre sur Valenciennes, intitulé "La kommandatur de Valenciennes", qui décrit un peu de la vie de la cité durant l'occupation allemande.