Illustrations originales de Henry d'Anty, préface de Jean Cassou, un des 30 exemplaires sur Rives B.F.K. numérotés de I à XXX (n° V) comprenant 8 planches refusées, tirage total à 91 exemplaires, avec frontispice d'André Verdet (numéroté 29/100 et signé par l'artiste), traduction des Editions Gallimard, 1 vol. in-folio en feuilles sous couv. rempliée, chemise cartonnée demi-toile et étui pleine toile noire, Editions R. Gastaud, Grenoble, 1961, avec frontispice, 8 planches et 8 planches refusées
Reference : 61478
Exemplaire bien complet des 16 gouaches par Henry d'Anty et du frontispice d'André Verdet. Etat très satisfaisant (étui et chemise frottés avec rouss., bon état par ailleurs).
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Genève, Gérald Cramer, 1975. Grand in-8, couverture illustrée rempliée, rhodoïd, étui. Infimes frottements aux coins de l'étui, pour le reste, magnifique, flambant neuf.
Poèmes par Chagall (il en écrivit de nombreux, en russe ou en yiddish). Ce splendide ouvrage réunit l'ensemble des poèmes écrits de 1930 à 1972, traduits pas Philippe Jaccottet d'après une version du Professeur Moshé Lazar et avec la collaboration du peintre. Deux poèmes sont traduits par Assia Lassaigne. A noter que cette éditon comporte 18 poèmes inédits et qui paraissent ici en édition originale. Les planches reproduisent le trait noir des 24 bois gravés de Chagall.
Lausanne et Carrouge, Association des Amis de Gustave Roud, 1980. Grand in-8 broché, couverture à rabats. Avant-propos de Philippe Jaccottet, documents iconographiques. En belle condition.
"Les poèmes publiés dans ce premier numéro des Cahiers sont avant tout des uvres de jeunesse antérieures à la parution d'Adieu (1927). A quelques rares exceptions près, Gustave Roud délaissera l'écriture en vers et en versets dès ce premier recueil pour se consacrer plus exclusivement à la prose poétique. Marqués par les écritures de Paul Claudel et de Pierre-Louis Matthey, ces poèmes renvoient aux premières tentatives littéraires de Roud. Certains poèmes sont regroupés en ensembles, comme « La Maison perdue » qui préfigure plusieurs thèmes qui seront ensuite repris."
Genève, éditions Héros Limite, 2011. In-8 broché, couverture imprimée en deux tons. En belle condition.
"Quelques poèmes édités en revue, deux recueils multilingues parus respectivement en 1973 et 1981… Jusqu’à ce jour, Robert Lax n’avait pour ainsi dire pas été traduit en français. Il est pourtant l’auteur d’une œuvre riche, empruntant des formes variées, allant de la poésie la plus minimale aux notes et observations inscrites dans son journal personnel, en passant par des oratorios parlés ou d’amples cycles poétiques. Lax passe sans heurts d’un répertoire à l’autre, si bien qu’au sein d’un genre clairement identifiable tel que le journal émergent des poèmes abstraits, qui se dissolvent ensuite dans un style narratif plus linéaire. Il est d’ailleurs difficile de distinguer nettement des périodes au cours desquelles il aurait produit de manière privilégiée telle forme caractéristique. La manière même dont ses écrits ont paru reflète cette fluidité et variété, le poète laissant la composition des recueils, extraits de journal, ou mélanges de genres divers aux soins de qui entreprenait de le publier. Le présent volume respecte la forme particulière de publication et de réception qu’assume l’œuvre de Lax, ainsi que sa diversité formelle. Il opte pour la traduction d’une série de recueils complets déjà constitués antérieurement, depuis ses premières années d’écriture au début des années 40 jusqu’aux derniers poèmes et carnets rédigés juste avant sa mort en 2000. Cette anthologie souhaite ainsi rendre compte de l’ampleur du travail poétique de Lax, dans lequel l’expérience artistique est indissociable de l’expérience de la vie."
Seghers, 1991. In-8 broché, couverture ornée du fac-similé autographe de la signature du poète.
Dédiés à l'amour, voici réunis les derniers poèmes de Paul Eluard, qui composent : Une longue réflexion amoureuse, Le dur désir de durer, Le temps déborde, Corps mémorable et Le Phénix. Au-delà de la solitude vaincue, de la détresse dépassée, ces admirables poèmes font des " derniers poèmes d'amour " l'une des plus poignantes œuvres poétiques de tous les temps.
Gallimard, collection blanche, 1992. In-8 broché, couverture imprimée en deux tons. Flambant neuf.
"Dans les dix-sept esquisses dramatiques du Théâtre de chambre, Tardieu avait, en quelque sorte, cerné de pointillés le renouvellement des formes scéniques et du langage théâtral, tel qu'il l'avait lui-même pressenti et amorcé vingt ans auparavant. Farces, parodies, poèmes ou cauchemars, ces brèves pièces, sous un aspect à la fois étrange et presque enfantin, allaient plus loin qu'il n'avait paru tout d'abord. Les théâtres de recherche et les troupes de jeunes ne s'y sont pas trompés qui, de plus en plus nombreux, traduisent et jouent ses oeuvres dans le monde entier. Un peu plus tard, si Tardieu intitulait le deuxième volume de son Théâtre : Poèmes à jouer, c'est qu'à la faveur de l' "alibi" poétique, il faisait un pas de plus sur sa propre lancée, surtout dans L'ABC de notre vie, Rythmes à trois temps, Une voix sans personne : des "arguments", des "thèmes" (mais non des "sujets") diversement associés se substituaient de plus en plus aux événements, à la "trame", à l' "intrigue". Ce n'était pas là seulement, de sa part, une volonté d'abstraction, mais plutôt la poursuite d'une nouvelle sorte de structure, non moins stricte et non moins exigeante que celle du théâtre traditionnel. La présente réédition des Poèmes à jouer a été revue et augmentée de pièces de même venue (mais d'inégale longueur). On y trouve un court monologue qui est, en fait, un "crescendo" vocal : Malédictions d'une furie, un oratorio lyrique dont le thème central est la dialectique entre l'immobilité et la mobilité : Des arbres et des hommes, enfin un dialogue : Trois personnes entrées dans les tableaux, où, comme dans ses Portes de toile, Jean Tardieu cherche à évoquer l'univers poétique de trois grands peintres d'aujourd'hui, aussi différents que possible : Braque, Chagall, Miró."