Avec notes de Frédéric II - Paris, Librairie de Firmin-Didot et Cie, 1879 - in-8 : 272 pp. - demi-rel. ; titre 2 coul. noir et rouge ; 2 portraits; grandes mrge sur papier vergé.
Reference : 2091
Bel ex. de cette magnifique impresion Didot.
Librairie Art et Arts
Mme Annie Eytier
15, rue Maubec - BP 4
33037 BORDEAUX cedex Bordeaux
France
09 61 45 05 25
Envoi des ouvrages par port recommandé, après réception de leur règlement, sur facture proforma incluant les frais de port. Assurance à la charge du client. Cartes bancaires acceptées. Pour l'étranger, règlement en euro demandé.
Nouvelle édition à laquelle on a joint un Dialogue de Sylla et d'Eucrate.A Paris, chez Moreau - 1755 - 365 pages. Frontispice par Eisen et De la Fosse. Une vignette de chapitre.Reliure plein veau marbré de l'époque. Dos à nerfs orné et doré. Pièce de titre maroquin rouge. Titre en rouge et noir. Tranches rouges. Tampons. Léger accident à la coiffe supérieure. Coins émoussés. Pas de rousseur. Intérieur frais. Bon état. Format in-12°(17x10).Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, également connu sous le titre Grandeur et décadence des Romains, est une oeuvre de Montesquieu, rédigée en 1734, évoquant la Rome antique, ses forces politiques, ses abus et les causes de sa chute.
EISEN Charles
MONTESQUIEU. Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de.
Reference : LCS-18587
Des bibliothèques du chef Vendéen Jacques-Aubin Gaudin de La Bérillais et Giraud Badin, avec ex-libris. A Paris, rue S. Jacques, Chez Huart & Moreau fils, Libraires de la Reine, & Libraires-Imprimeurs de Monseigneur le Dauphin, à la Justice & au grand Saint Basile, 1748. 1 volume de 3 ff., 365 pp. et 3 pp. In-12 maroquin rouge, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné, filet sur les coupes, tranches dorées. Reliure en maroquin de l’époque. 168 x 97 mm.
Edition originale définitive donnée par Montesquieu même. «L’édition définitive donnée par Montesquieu, est celle de Paris, 1748, in-12 de (3) ff. y compris le frontispice d’Eisen, 365 pp. et (3) pp. «Les ff. lim. contiennent un joli frontispice d’Eisen, gravé par De la Fosse et tiré sur papier fort. Les mêmes artistes ont signé le fleuron du titre et le fleuron placé au-dessus du titre de départ. Le Dialogue de Sylla et d’Eucrate paraît ici pour la première fois. Le privilège, daté du 20 septembre 1747, est accordé pour neuf ans à Pierre-Michel Huart.» (Cat.James de Rothschild, n° 2080). On y trouve joint, pour la première fois, le Dialogue de Sylla et d’Eucrate qui avait d’abord paru dans le Mercure de France de février 1745, pp. 61-72.» (Tchémerzine IV-928). L’œuvre se rattache par certains de ses aspects au Discours sur l’histoire universelle de Bossuet, mais elle est libérée des intentions théologiques qui présidèrent à la naissance de cette dernière ; les Considérations de Montesquieu se développent suivant une nouvelle harmonie, selon la logique humaine des faits qui s’enchaînent et s’ordonnent en un processus causal. Certaines « causes générales, morales ou physiques » influent sur le cours de l’histoire, et la direction générale de l’histoire entraîne à son tour tous les événements particuliers : les peuples qui changent de gouvernement pour en adopter un qui se trouve en contradiction avec leurs exigences historiques naturelles s’exposent à de graves conséquences. Les Romains furent grands et prospères aussi longtemps qu’ils se gouvernèrent selon certains principes : l’amour de la liberté, du travail, de la patrie, la sévère discipline militaire, la sage politique du Sénat dans ses rapports avec les peuples vaincus. Ils furent en décadence lorsqu’ils agrandirent de façon démesurée leur Empire et que leur puissance universelle les obligea à changer leur mode de gouvernement en substituant de nouveaux principes aux anciens. L’éloignement des armées fit s’évanouir l’esprit républicain ; le droit de cité fut étendu à trop de peuples ; les richesses furent accumulées indûment ; le pouvoir, passé des mains des patriciens dans celles du peuple, ouvrit la voie aux abus les plus monstrueux des empereurs. Au milieu de ces considérations, qui ont la clarté de l’évidence, trouvent place des portraits et des tableaux admirables qui font de ce livre un chef-d’œuvre de grâce austère, rempli de l’antique et classique amour de la liberté. Les idées fondamentales de L’Esprit des lois s’organisent ici et s’affirment dans un exemple historique précis, dont la conception, se libère nettement des influences religieuses et dynastiques et, par là, annonce les horizons plus vastes de l’historiographie moderne : celle-ci d’ailleurs reprendra et développera certains points de l’analyse de Montesquieu (par exemple l’importance de la tradition, et du milieu). Très bel exemplaire relié en maroquin rouge provenant de la bibliothèque du Vendéen Jacques Aubin Gaudin de La Bérillais, né à Nantes le 14 avril 1733, guillotiné à Nantes le 18 avril 1793, appelé aussi La Bérillais, Laberillais ou Gaudin-Bérillais. Au début de la Révolution française, il se retire sur ses terres près de Nantes. Il invite des prêtres réfractaires à célébrer dans sa chapelle des messes illégales. Il est secrètement l'un des deux chefs nantais d'une vaste conjuration royaliste, l'Association bretonne créée par La Rouërie. Quand la guerre de Vendée éclate en mars 1793, il désapprouve ce soulèvement paysan. C'est contre son gré qu'il est élu chef par vingt et une paroisses de la région. La Bérillais accepte alors le commandement, mais refuse d'attaquer Nantes à la tête de ses troupes royalistes et impose sa volonté de rechercher la paix par la négociation, en tant que conciliateur. Il rédige un manifeste présentant les principales revendications populaires, le transmet aux autorités, entreprend sur cette base des démarches de négociation et fait temporiser ses troupes, mais il est arrêté par les républicains. Malgré les témoignages attestant son désir de paix et les négociations en cours, il est condamné à mort le 18 avril 1793 comme général des insurgés, et de la bibliothèque Giraud-Badin.
Ouvrage imprimé sur papier fin de Hollande et relié en maroquin rouge de l’époque, condition rare. A Paris, rue S. Jacques, Chez Huart & Moreau fils, Libraires de la Reine, & Libraires-Imprimeurs de Monseigneur le Dauphin, à la Justice & au grand Saint Basile, 1748. 3 ff., 365 pp. et 3 pp. 1 volume in-12 maroquin rouge, triple filet doré en encadrement sur les plats. Dos à nerfs orné. Filet sur les coupes. Tranches dorées. Reliure en maroquin de l’époque. 168 x 97 mm.
Édition originale définitive donnée par Montesquieu même. «L’édition définitive donnée par Montesquieu, est celle de Paris, 1748, in-12 de (3) ff. y compris le frontispice d’Eisen, 365 pp. et (3) pp. «Les ff. lim. contiennent un joli frontispice d’Eisen, gravé par De la Fosse et tiré sur papier fort. Les mêmes artistes ont signé le fleuron du titre et le fleuron placé au-dessus du titre de départ. Le Dialogue de Sylla et d’Eucrate paraît ici pour la première fois. Le privilège, daté du 20 septembre 1747, est accordé pour neuf ans à Pierre-Michel Huart.» (Cat.James de Rothschild, n° 2080). On y trouve joint, pour la première fois, le Dialogue de Sylla et d’Eucrate qui avait d’abord paru dans le Mercure de France de février 1745, pp. 61-72.» (Tchémerzine IV-928). L’œuvre se rattache par certains de ses aspects au Discours sur l’histoire universelle de Bossuet, mais elle est libérée des intentions théologiques qui présidèrent à la naissance de cette dernière ; les Considérations de Montesquieu se développent suivant une nouvelle harmonie, selon la logique humaine des faits qui s’enchaînent et s’ordonnent en un processus causal. Certaines « causes générales, morales ou physiques » influent sur le cours de l’histoire, et la direction générale de l’histoire entraîne à son tour tous les événements particuliers : les peuples qui changent de gouvernement pour en adopter un qui se trouve en contradiction avec leurs exigences historiques naturelles s’exposent à de graves conséquences. Les Romains furent grands et prospères aussi longtemps qu’ils se gouvernèrent selon certains principes : l’amour de la liberté, du travail, de la patrie, la sévère discipline militaire, la sage politique du Sénat dans ses rapports avec les peuples vaincus. Ils furent en décadence lorsqu’ils agrandirent de façon démesurée leur Empire et que leur puissance universelle les obligea à changer leur mode de gouvernement en substituant de nouveaux principes aux anciens. L’éloignement des armées fit s’évanouir l’esprit républicain ; le droit de cité fut étendu à trop de peuples ; les richesses furent accumulées indûment ; le pouvoir, passé des mains des patriciens dans celles du peuple, ouvrit la voie aux abus les plus monstrueux des empereurs. Au milieu de ces considérations, qui ont la clarté de l’évidence, trouvent place des portraits et des tableaux admirables qui font de ce livre un chef-d’œuvre de grâce austère, rempli de l’antique et classique amour de la liberté. Les idées fondamentales de L’Esprit des lois s’organisent ici et s’affirment dans un exemple historique précis, dont la conception, se libère nettement des influences religieuses et dynastiques et, par là, annonce les horizons plus vastes de l’historiographie moderne : celle-ci d’ailleurs reprendra et développera certains points de l’analyse de Montesquieu (par exemple l’importance de la tradition, et du milieu). Très bel exemplaire relié en maroquin rouge provenant de la bibliothèque du Vendéen Jacques Aubin Gaudin de La Bérillais, né à Nantes le 14 avril 1733, guillotiné à Nantes le 18 avril 1793, appelé aussi La Bérillais, Laberillais ou Gaudin-Bérillais. Au début de la Révolution française, il se retire sur ses terres près de Nantes. Il invite des prêtres réfractaires à célébrer dans sa chapelle des messes illégales. Il est secrètement l'un des deux chefs nantais d'une vaste conjuration royaliste, l'Association bretonne créée par La Rouërie. Quand la guerre de Vendée éclate en mars 1793, il désapprouve ce soulèvement paysan. C'est contre son gré qu'il est élu chef par vingt et une paroisses de la région. La Bérillais accepte alors le commandement, mais refuse d'attaquer Nantes à la tête de ses troupes royalistes et impose sa volonté de rechercher la paix par la négociation, en tant que conciliateur. Il rédige un manifeste présentant les principales revendications populaires, le transmet aux autorités, entreprend sur cette base des démarches de négociation et fait temporiser ses troupes, mais il est arrêté par les républicains. Malgré les témoignages attestant son désir de paix et les négociations en cours, il est condamné à mort le 18 avril 1793 comme général des insurgés, et de la bibliothèque Giraud-Badin.
De l'Imprimerie de P. Didot l'aîné | Paris 1798 - 1806 | 9.50 x 16.30 cm | 22 volumes reliés
Rare ensemble en reliure uniforme des éditions stéréotypes de Didot. La page de titre de chacun des volumes est précédée d'un feuillet de réclame et de présentation de l'édition se composant ainsi : Cette édition stéréotype in-18 se vend à Paris, chez P. Didot l'Aîné et chez Firmin Didot. Prix en feuilles : Papier ordinaire, papier fin, papier velin, grand papier velin. Toutes les éditions présentes se trouvent imprimés sur papier velin ou grand papier velin. Rappelons que c'est François Ambroise Didot qui mit au point en 1780 la fabrication du papier velin en France qui convenait particulièrement bien à l'impression des caractères Didot. Reliure en plein cuir de Russie rouge d'époque. Dos lisse roné de 5 feurons et de multiples roulettes. Frises d'encadrement sur les plats. Roulette sur les coupes et intérieure. Tranches dorées. Traces de frottement. Superbe ensemble, très rare dans cette condition. Détail des éditions : Fables de La Fontaine suivies d'Adonis, poeme. An VII. (cxij, 136pp. et (4) 256pp.) Trace de mouillure en marge basse du feuillet xlix à cx. 2 volumes. Bel ensemble au papier bien frais. Poésies de Malherbe. An VIII. (xxiv, 202pp.). Trace de mouillure pâle en marge haute sur l'ensemble du volume, allant s'estompant, réapparaissant... 1 volume. Bel exemplaire. Oeuvres de Regnard. 5 volumes. 1801. xxiij, 275pp. (1) et 268pp. (1) et 266pp. (1) et 265pp. et (2) 252pp. 2 bordures rapées sur plusieurs cm. Bel exemplaire au papier bien frais. Oraisons funèbres de Fléchier. 2 volumes. (4) 253pp. (4) et 256pp. Trace de mouillure en marge haute des 30 premiers feuillets du tome 1, et des 4 premiers feuillets du tome 2, sinon papier frais. Bel exemplaire. Oeuvres de Racine. 5 volumes. 1803. 267pp. et 288pp. et 290pp. (1) et 264pp. (1) et 317pp. (3). Catalogue in fine des éditions stéréotypes. Bel exemplaire, bien frais. Lettres persanes par Montesquieu. 1803. 2 volumes. 234pp. et 226pp. 2p. de catalogue des éditions stéréotypes. Bel exemplaire, frais. Considérations sur les causes de la grandeur des Romains, par Montesquieu. (4) 262pp. 2p. de catalogue. Trace de frottement en tête. Bel exemplaire, frais. Commentaires sur Corneille, par Voltaire. 1806. 4 volumes (4p. de catalogue au début du tome 1). (2) 299pp. et 332pp. et 336pp. et 224pp. Rousseurs éparses. En 1795, Firmin Didot mit au point un système de stéréotypie, utilisable à l'échelle industrielle. Chaque page était composée avec des matrices en creux dans lesquelles était coulé directement l'alliage, ce qui évite une composition lettre à lettre. C'est seulement après 1798 que Didot s'empara des classiques. Rappelons que le fameux caractère Didot domina l'ensemble du XIXe, et que l'édition stéréotype constitue un jalon majeur dans l'histoire de l'imprimerie, comme le fut en son temps les éditions Elsevier. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Bureau de la revue. 1er-2e trim 1999. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 222 pages. Quelques illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 2-Le livre
Sommaire : Editer Montesquieu au XVIIIe siècle, In memoriam, Louis Desgraves (1921-1999), Les éditions des lettres persanes par Edgar Mass, Les éditions des considérations sur les causes de la grandeur des romains et de leur décadence, 1734-1758 par Cecil Patrick Courtney, Sur le manuscrit de l'esprit des lois : sa nature, son intéret, ses enseignements par Georges Benrekassa Classification Dewey : 2-Le livre