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‎Registre manuscrit ‎

‎Relevé des chemins de fer belges, Lignes de bateaux à vapeur de la Meuse, de la navigation à vapeur en Belgique, des chemins de fer hollandais et du Grand Duché du Luxembourg, Hollande, navigation à vapeur Meuse et Escaut, du Rhin, Bassin du Rhin, Hollande navigation maritime, Chemins de fer allemands, Alsace Lorraine, Chemins de fer prussiens - rel. toile - in-folio‎

Reference : 1001


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€48.00 (€48.00 )
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Librairie Art et Arts
Mme Annie Eytier
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33037 BORDEAUX cedex Bordeaux
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‎Anonyme Manuscrit‎

Reference : 23381

(1793)

‎Relevé des approvisionnements demandé à differents(a) agents(a) dans le Nord et ailleurs par le ministre de la Marine pour le service de son département - registre manuscrit‎

‎ 1793 1793, cahier registre manuscrit in folio,à colonnes de 31 pages et 5 p.blancs,beau titre,belle ecriture ,de janvier 1793 à juillet 1793,fournisseurs français et étrangers ( Hambourg,Copenhague,Stockolm etc.) ‎


‎coins rognés,taches brunes en marge du bas,sinon frais Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €‎

Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

Phone number : 33 04 94 63 34 56

EUR600.00 (€600.00 )

‎[MANUSCRIT - HAUTE-MARNE] ‎

Reference : 216521

‎Rôle des communautés et habitants de Langres et environs. qui ont fait enregistrer leurs armes et blazons à l'Armorial général, conformément à l'Edit de novembre 1696. Copie transcrite à la Bibliothèque impériale, Cabinet des titres, sur le registre manuscrit intitulé : Champagne, années 1697-1703, in-folio, n° 378, et conforme à la pièce déposée aux Archives de la ville de Langres (armoire 1, article 227bis)‎

‎[Paris], s.d. (vers 1860) in-4, [21] ff. n. ch. de texte (y compris titre et table alphabétique), 15 pp. de blasons dessinés à l'encre de Chine (regroupant 142 armes blasonnées), en feuilles, sous chemise de papier crème. ‎


‎Copie exécutée avec le dernier soin et offrant un tableau des plus intéressants de l'héraldique langroise à la fin du XVIIe siècle.Aucune mention ne permet d'identifier le copiste. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 06 46 54 64 48

EUR500.00 (€500.00 )

‎DENTU, Jean-Gabriel ; DENTU, Gabriel-André‎

Reference : 44279

(1810)

‎[ Exceptionnel document manuscrit pour l'histoire de l'édition française 1810-1846 : "Registre aux déclarations" des célèbres Imprimeurs-Libraires Dentu ] "Le présent livre contenant quarante feuillets, et destiné à recevoir l'Inscription par ordre de date du Titre de chaque Ouvrage que voudra imprimer le Sr. Dentu, Imprimeur rue du Pont de Lody n°3, & le nom de l'auteur s'il lui est connu, conformément à l'article 11 du Décret impérial du 5 février 1810, contenant règlement sur l'Imprimerie et la librairie, a été coté & paraphé ... par Nous Louis Nicolas Pierre Joseph Dubois, Commandant de la Légion d'Honneur, Comte de l'Empire, Conseiller d'Etat, Chargé dy 4eme arrondissement de la Police Générale, Préfet de Police du département de la Seine et des Communes de St Cloud, Sevran et Meudon du département de Seine & Oise"‎

‎1 manuscrit in-folio br., 1er mars 1810 à septembre 1846, 40 ff. paraphés. . Rappel du titre complet : [ Exceptionnel document manuscrit pour l'histoire de l'édition française 1810-1846 : "Registre aux déclarations" des célèbres Imprimeurs-Libraires Dentu ] "Le présent livre contenant quarante feuillets, et destiné à recevoir l'Inscription par ordre de date du Titre de chaque Ouvrage que voudra imprimer le Sr. Dentu, Imprimeur rue du Pont de Lody n°3, & le nom de l'auteur s'il lui est connu, conformément à l'article 11 du Décret impérial du 5 février 1810, contenant règlement sur l'Imprimerie et la librairie, a été coté & paraphé ... par Nous Louis Nicolas Pierre Joseph Dubois, Commandant de la Légion d'Honneur, Comte de l'Empire, Conseiller d'Etat, Chargé dy 4eme arrondissement de la Police Générale, Préfet de Police du département de la Seine et des Communes de St Cloud, Sevran et Meudon du département de Seine & Oise"‎


‎Exceptionnel "Registre aux déclarations" d'imprimeur du célèbre Libraire-Imprimeur Dentu, dont la dynastie s'imposa dans l'édition durant 3 générations. Morceau d'histoire de l'édition, et de la grande histoire tout court, il est difficile d'exposer la richesse de contenu du présent registre. "Imprimeur-libraire", Jean-Gabriel Dentu avait commencé en 1782 comme ouvrier-imprimeur. Il établit d'abord sa librairie dans une des boutiques de la galerie de bois du Palais-Royal, avant de s'installer, après divers déménagements, rue du Pont-de-Lodi en 1807.Le présent manuscrit détaille l'intégralité des ouvrages imprimés par les Dentu, pour leur compte ou pour celui de tiers, entre le 1er mars 1810 et septembre 1846. On y trouve à la suite d'un numéro d'ordre, le titre des ouvrages, le nom de leurs auteurs, la date d'impression, l'indication très précieuse du tirage et parfois, le bénéficiaire de l'impression (l'essentiel des impressions étant réalisée directement pour le compte de la Librairie Dentu, et cette dernière indication manque souvent).Avec le premier retour des Bourbons, on note le soudain changement de ton. Le premier ouvrage imprimé après le 20 janvier 1814 l'est le 8 avril, 2 jours après l'abdication de Napoléon : il s'agit d'un in-8 tiré à 500 exemplaires, intitulé : "Robespierre et Bonaparte, ou les deux tyrannies". Légitimiste convaincu, Dentu imprime une "Défense de la Constitution" par Malville, de nombreux ouvrages à la gloire de Louis XVI ("Son Testament et sa Mort" ou encore "Nouvel Elysée ou Monument à la Mémoire de Louis XVI et de sa famille" par Amaury Duval, ouvrage ayant valu à l'auteur de figurer dans le Dictionnaire des Girouettes) et nombre de pamphlets anti-napoléonien.En 1815, pendant les Cent-Jours, tout va très vite : imprimeur et éditeur de "Des lois existantes, et du décret du 9 mai 1815", par Louis-Florian-Paul de Kergorlay (premier tirage le 24 mai à 1000 exemplaires, puis le 27 mai à 2000 exemplaires), Jean-Gabriel Dentu est emprisonné sans jugement. Mais dès le 28 juin, à la chute de l'Aigle, les impressions reprennent (Conspiration de Buonaparte contre Louis XVIII par La Martelière, tiré à 500 exemplaires). Jusqu'en 1819, la plupart des tirages oscillent entre 500 et 2000 exemplaires. Rares sont les tirages qui sortent du lot. Succédant à un premier tirage de 1250 exemplaires imprimés quelques jours auparavant, la deuxième édition de la "Proposition faite à la Chambre des Pairs" par le Vicomte de Chateaubriand tirée à 10000 exemplaires le 19 décembre 1816 puis la troisième imprimée à 6000 exemplaires le 3 janvier 1817 font figures d'exception. A partir de Janvier 1819, il imprime les premières livraisons du journal royaliste "Le Drapeau Blanc" (tirage croissant, passant de 2000 à 3000 puis 4000 exemplaires). Afin de contourner la censure, le journal n'est alors qu'une simple brochure. A partir de juin, les impressions du "journal" cessent chez Dentu (en coïncidence avec la transformation en vrai journal quotidien).A partir de 1820, tirages confidentiels ("Naissance de S.A.R. Mgr. le duc de Bordeaux" par O'Mahony tiré à 100 exemplaires) alternent avec des tirages à 10000 exemplaires (ainsi en est-il des trois tirages du "Petit Catéchisme Politique" de Méjan). Les années suivantes, on relève le 18 décembre 1822 le tirage à 10000 exemplaires du prospectus intitulé "Observations sur la saisie du Journal intitulé "Le Régulateur", puis en mai 1830, celui à 30000 exemplaires du prospectus publicitaire du journal "L'Oriflamme", remplaçant du défunt "Régulateur". A compter de décembre 1823, le registre précise le format et le nombre de feuilles nécessaires pour l'impression. Les 60 feuilles in-8 nécessaires à "L'histoire de la Révolution d'Espagne de 1820 à 1823" (septembre 1824, tirage à 1500 exemplaires) font plutôt figures d'exception, car l'impression de brochures, pamphlets et prospectus domine nettement. Malgré ses amitiés légitimistes, Jean-Gabriel Dentu n'échappe pas aux poursuites et aux agaceries de la justice, mais il sait sortir les griffes si nécessaires : en mars 1826, il imprime son Mémoire en défense contre le Procureur du Roi Jacquinot de Pampelune à 10000 exemplaires (15 feuilles in-8).A compter d'avril 1828, la présentation se resserre fortement. Ce changement d'époque, bientôt changement de régime, coïncide avec le passage de témoin de Jean-Gabriel à son fils Gabriel-André Dentu, plus ardent légitimiste encore que son père. Les "Cancans" imprimés à partir de 1831 ("Cancans français", "cancans patriotiques", "cancans officiels", prémonitoira "cancans en prison"...) lui vaudront 6 mois de prison en 1833 (pour les "Cancans fleurissants", "décisifs" et "inflexibles", tirage de 23000 exemplaires le 30 mai 1832 pour ce dernier). Depuis 1835, on relève en fin de chaque année le visa des autorités de police. A partir de 1838, les numéros d'ordre, suivis jusque-là, vont désormais reprendre à zéro chaque année. De mars 1810 à décembre 1837, on peut compter 1559 impressions différentes. Mais les difficultés qui s'accumulaient pour les Dentu en cette décennie sont visibles dans le manuscrit, car les publications s'essouflent. En juin 1845, la mention suivante est portée de la main du commissaire de police Demoulin : "Nous commissaire de police inspecteur de l'imprimerie et de la librairie A. Demoulin, conformément à l'instruction de Monsieur le Ministre de l'intérieur du 20 juin 1845, transcrivons au présent registre aux déclarations l'article de la loi du 21 octobre 1844 relative à la presse soit l'article 14 de ladite loi : Nul imprimeur ne pourra faire imprimer un écrit avant d'avoir déclaré qu'il se propose de l'imprimer... avant d'avoir fait le dépôt en nombre prescrit d'exemplaires, savoir : à Paris, au Secrétariat de la Direction Générale". Le registre se termine au 36ème feuillet, le 9 septembre 1846 ("Sur l'organisation d'une caisse nationale pour les salariés". On sait par ailleurs que l'imprimerie sera liquidée aux enchères en décembre 1847, le matériel étant repris par Plon, Chaix et Lorilleux. L'imprimeur Dentu est mort, mais l'éditeur lui survivra, en la personne du petit-fils, Edouard Dentu. ‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR10,000.00 (€10,000.00 )

‎DOL Pierre Joseph - REGISTRE en partie VIERGE DE PAPIER CHIFFON XVIIIe siècle.‎

Reference : 26559

(1783)

‎Livre d'arithmetique manuscrit 1783- REGISTRE en partie VIERGE DE PAPIER CHIFFON XVIIIe siècle.‎

‎ 1783 gd.IN4 reliure demi velin époque muette,plats marbrés avec manques au coin,belle ecriture,42 feuillets texte encadré,cahier registre à cordons, avec une centaine de pages vierges suivi d'un feuillet de biographie de l'auteur,inversé,tranches rouges-PAPIER CHIFFON ANCIEN BLANC REGISTRE en partie VIERGE DE PAPIER CHIFFON XVIIIe siècle.( 305 X 200 mm ).‎


‎blanks paper Registre papier vierge Blank Sheet of Antique Laid Paper - old blank paper sheets with watermarks. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €‎

Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

Phone number : 33 04 94 63 34 56

EUR450.00 (€450.00 )

‎PERRIN, Emile‎

Reference : 44449

(1860)

‎Chronique Musicale. [ Manuscrit autographe signé de 12 pp. in-8, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860 ] "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique." ‎

‎Manuscrit signé de 12 feuillets in-8 oblong rédigés au recto, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860, tome IX, pp. 409-413 : Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et de sa réception en France sont très informées. "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique." ‎


‎Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et la présentation de sa réception en France sont celles d'un critique très informé. Manuscrit provenant du fonds Dentu (l'éditeur Edouard Dentu prit la direction de la Revue Européenne de 1859 à 1862).‎

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