Paris, Méquignon, 1808, 96 pp., broché.
Reference : 20003
Edition originale très rare. Sur ordre de l’Empereur Napoléon 1°, Chaptal demanda au savant de trouver un moyen remplacer le sucre en exploitant les ressources naturelles de leur pays. Parmentier proposa au travers de ce petit volume de tirer une matière sucrante du raisin. Parmentier remporta un réel succès, et dès l’année suivante, cette étude complétée paraissait sous le titre de Instruction sur les sirops et les conserves de raisins. Et en 1810 une 3° édition augmentée sous le titre de Traité de l’art de fabriquer les sirops et les conserves de raisins. (G3)
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Paris, Méquignon, 1808.
Edition originale. Ce texte a été publié, par la suite sous le titre "Instruction sur les sirops et les conserves de raisins, destinés à suppléer le sucre des colonies dans les principaux usages de l'économie domestique". Vicaire 658. Bitting p.357./// In-8 de 96 pp. Cartonnage moderne. //// /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
Paris Méquignon aîné 1808 in-8 demi-maroquin Bradel vert, dos à nerfs orné de filets à froid, simple filet doré sur les plats [Rel. moderne, par Crahan], dos insolé
96 pp.Muratori-Philip p. 362, n° 158 ; et p. 258. Cette édition est inconnue de Vicaire et de Bitting. Manquait à Oberlé, "Fastes", p. 466, qui cataloguait 2 exemplaires de la troisième édition augmentée de 1810. Édition originale, rare.Choix des raisins, préparation du moût, sirops de raisin, raisins secs, confitures de raisin, sirop de pommes et de poires, sirop de carottes, ratafia de curaçao, sirop de miel, etc… "L'Empereur avait demandé aux chimistes de trouver un moyen pour remplacer le sucre des colonies dont le pays était privé depuis le blocus continental ; Parmentier fit donc paraître en 1808 une Instruction sur les moyens de suppléer le sucre dans laquelle il proposait de tirer une matière sucrante du raisin". Une seconde édition vit le jour en 1809, et une troisième en 1810, avec des titres différents à chaque fois. "Parmentier fit sucrer le café, le thé, le chocolat avec du sucre de raisin. Si l'expérience ne fut pas poursuivie, le savant remporta cependant un réel succès, car Corvisart fit goûter le produit à Napoléon qui demanda à son cuisinier Colin de lui en faire une glace qu'il trouva "aussi parfaite que si elle avait été préparée avec le sucre le plus raffiné"