‎MARTHE RICHARD‎
‎Mes dernières missions secrètes Espagne 1936-1938.‎

‎ 1939 Les Editions de France, 1939, 230 pages, in 12 broché, état d'usage, papier jauni, coins cornés, usures et frottements sur le dos et les coiffes (fendillées), tranches jaunies, quelques rousseurs.‎

Reference : 19232


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‎RICHARD (Marthe)(Marthe Richer).‎

Reference : 11157

(1939)

‎Mes dernières missions secrètes. Espagne 1936-1938.‎

‎ Editions de France, 1939, in-12, 230 pp, broché, bon état‎


‎"Le nom de Marthe Richard reste indéfectiblement associé à la fermeture des maisons closes, en 1946. Pourtant, celle qui fut dès lors surnommée la «Veuve qui clôt» a connu une vie trépidante, dont certains épisodes relèvent de l’espionnage. Marthe Betenfeld naît le 15 avril 1889 à Blâmont, en Lorraine, d’un père brasseur et d’une mère domestique. Destinée à devenir couturière, c’est une autre vie qui l’attend : à 16 ans, après deux années chaotiques d’apprentissage, elle est mise par un Italien sur les trottoirs de Nancy, puis se retrouve dans un bordel pour militaires. Interpellée pour racolage puis fichée par la police en août 1905 comme prostituée mineure, elle s’enfuit à Paris où, après avoir soigné une syphilis, elle rencontre en septembre 1907 l’industriel Henri Richer. Avec cet homme riche, qu’elle épouse en 1915, elle devient une respectable bourgeoise, tentant d’effacer les traces de son passé. Sans succès, car elle n’obtient pas, ni en 1908 ni en 1915, sa radiation du fichier des prostituées. Elle mène toutefois grande vie. Son mari lui achète en 1913 un avion et elle est l’une des premières femmes à être titulaire du brevet de pilote. Mais Henri Richer tombe sur le front de Verdun en mai 1916. Veuve, elle déclare vouloir aider la France. Elle est alors engagée par le capitaine Georges Ladoux, chef du Service de centralisation des renseignements (SCR, service de contre-espionnage) du 5e bureau, qui voit dans les soubresauts de sa prime jeunesse un potentiel pour l’action. Il lui confie une mission en Espagne auprès de Hans von Krohn, capitaine de corvette de l’état-major de la marine impériale et attaché naval allemand à Madrid, dont elle fait son amant. Elle devient alors plus ou moins agent double, à la façon de Mata Hari qu’elle fréquente dans la capitale espagnole. Les missions qui lui sont confiées sont mineures et elle finit par «se faire griller» au bout de seulement quelques mois. Elle a, en effet, un accident de voiture en compagnie de l’attaché naval allemand, accident qui attire l’attention de la presse française. Le 2 août 1917, le journal “La Croix” la cite ainsi dans un article intitulé «L’espionnage en automobile – Un accident intéressant». Sa carrière d’agent révélée, elle doit rentrer en France où elle découvre que son nom est rayé des rôles du service. Fin d’une piteuse carrière d’espionne. Pourtant, en 1930, Ladoux, se souvenant de Marthe, a l’idée d’écrire un roman intitulé “Marthe Richard, une espionne au service de la France”. C’est à cette date qu’elle adopte le patronyme de Marthe Richard, déformation grossière du nom de son défunt mari «Richer». Ce livre n’est qu’une suite de faits complètement inventés, sortis de l’imagination du capitaine, qui n’a d’ailleurs jamais prétendu autre chose. Il lui invente, par exemple, un père militaire, hussard vétéran de la guerre de 1870 habitant Nancy. Affublée du surnom d’«Alouette», il la place dans des situations rocambolesques... Mais Marthe s’émeut de ce succès. Plutôt que de faire rétablir les faits, elle publie un autre livre, “Ma vie d’espionne au service de la France”, qui en rajoute encore dans l’affabulation. Elle raconte, par exemple, que ses parents ont été fusillés par les Allemands au début de la guerre. Peu importe la vérité, le public adhère : sa popularité est immense et, en 1933, le président du Conseil Édouard Herriot, l’un de ses amants supposés, lui fait même avoir la Légion d’honneur pour services signalés rendus aux intérêts français! Elle complète la fable en 1939 avec la publication de “Mes dernières missions secrètes – Espagne 1936-1938”. Marthe Richard s’est évertuée toute sa vie à créer sa propre légende, mêlant sans cesse mensonges et vérités. Edwige Feuillère l’interprète au cinéma, en 1937, face à Erich von Stroheim, dans un film à succès reprenant le titre de Ladoux : “Marthe Richard, une espionne au service de la France”. Elle ne cessera jamais d’entretenir le mythe : en 1974, elle sort un ultime livre titré “Mon destin de femme”, dans lequel elle se forge un passé de grande résistante pendant la Seconde Guerre mondiale, alors même qu’elle a séjourné de juin 1940 à décembre 1942 à Vichy, puis à Paris où elle s’est rapprochée de certains membres de la Gestapo, adoptant un comportement pour le moins équivoque. En 1971, Charles Chenevier, ancien sous-directeur de la Police judiciaire, dénoncera les mystifications de Marthe Richard relatives à son passé d’aviatrice, d’espionne et de résistante dans un livre dans lequel il écrit, ni plus ni moins, qu’elle «a triché, a menti, a usurpé gloire et notoriété». Elle donne pourtant jusqu’au soir de son existence des conférences sur sa «vie d’espionne», aujourd’hui oubliée tant les faits sont ténus ou inexistants dans les archives militaires. Marthe Richard meurt à presque 93 ans, en février 1982, à son domicile, son nom définitivement associé en revanche, en raison de la campagne de presse très efficace qu’elle avait menée, à la loi sur la fermeture des 1.400 «maisons de tolérance»." (Olivier Brun, Dictionnaire du renseignement, 2018) ‎

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‎RICHARD (Marthe).-‎

Reference : 4720

(1939)

‎Mes dernières missions secrètes. Espagne 1936-1938.‎

‎ 1939 P., Edition de France, 1939, in 12, broché, 231 pages ‎


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