Paris Gallimard 1955 1 in douze broché, 330 pp, collection :" les essais " - LXXII
Reference : 70710
Préface de Lucien Febvre. Traduit du hollandais par V.Bruncel non coupé ,état bon
Librairie Jousseaume
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Précieux volume conservé dans son élégante et intéressante reliure parisienne strictement de l’époque, très proche des reliures alors réalisées pour le bibliophile de la Renaissance Marcus Fugger (1529-1597). Paris, Jean Longis, 1553. In-8 de (8), 191 ff. Les gardes et les contreplats sont couvertes d’annotations manuscrites anciennes. Veau blond, double encadrement de trois filets à froid avec petits fleurons dorés aux angles, fleuron central argenté, dos à nerfs orné de filets à froid et d’un petit fer répété, mors et coiffes restaurés. Reliure parisienne de l’époque de belle facture proche de celles réalisées pour Marcus Fugger. 166 x 102 mm.
Edition originale de la traduction française établie par Etienne de la Planche, des trois derniers livres des Apophtegmes. Les cinq premiers livres avaient déjà été traduits en français par Antoine Macault. Brunet, II, 1040 ; Bibliotheca Belgica, E392. Dédiée à Jean Brinon, seigneur de Villennes, conseiller au Parlement de Paris, elle fut partagée entre Jean Longis et ses confrères parisiens Vincent Sertenas et Etienne Groulleau. Érasme publia les « Apophtegmes » pour l’éducation des Hommes d’État. Il veut ici « célébrer l’art d’être spirituel. Il le fait en traduisant et en commentant Plutarque. La scène est presque toujours la même : on pose inopinément une question à un général ou à un homme politique de Sparte. D'autres seraient pris au dépourvu. Les Spartiates, jamais. Ils répondent avec finesse, subtilité, élégance, qualités bien notées dans les marges du recueil. Parfois, avec une certaine rosserie. Le contenu de leurs réponses n'est pas la chose la plus importante. Homme du nord, Érasme aime autant que Castiglione et les grands Italiens le plaisir des bons mots. Si on l'oublie, on réduit le sens de sa culture comique. » (Daniel Ménager). « Signe évident de succès, le recueil latin de plus de 3 000 dits mémorables qu'Érasme publia à partir de 1531 sous le titre d'Apophthegmatum opus, fut réimprimé quelque soixante-dix fois en l'espace d'un demi siècle. Et comme s'il ne suffisait pas de pourvoir aux besoins intellectuels d'un public plus ou moins érudit, voici que rapidement se mirent à fleurir des traductions à l'intention de lecteurs pour qui, apparemment, la connaissance du latin n'allait plus de soi. Ainsi, s'il faudra attendre 1672 pour voir sortir des presses une édition néerlandaise, il en parut une anglaise en 1542, une italienne en 1546 et une espagnole en 1549. Non point que les Français, quant à eux, ne s'y soient pas intéressés : dès 1536, Antoine Macault s'attaqua non pas à une traduction, qui relève de l'imitatio, mais à une translation, qui appartient à l'inventio, des cinq premiers livres ; ce labeur, Etienne de Laplanche allait le compléter dix-sept ans plus tard. Qui plus est, dans les années qui suivirent, Guillaume Haudent et Gabriel Pot devaient même prétendre y trouver matière à en tirer des poésies ! Dès lors, le nombre de compatriotes qui se sont attachés à transposer le recueil d'Érasme, aussi bien que la rapidité avec laquelle ils se sont mis au travail ont de quoi nous intriguer, au point que l'on peut se demander si, au-delà d'un désir fort louable de vulgarisation, et d'une aspiration bien compréhensible, sur les brisées d'un si illustre maître, à la gloire littéraire, d'autres ambitions plus ou moins explicitement énoncées ne se laissent pas discerner. C'est à la lecture de ces exemples que l'on se rend compte à quel point, dès le milieu du XVIe siècle, le français s'est suffisamment démarqué du latin pour pouvoir se prétendre à son tour langue littéraire à part entière. Tant s'en faut, en effet, que Rabelais ait été le seul à se livrer à la truculence verbale : Macault et Etienne de Laplanche prouvent qu'elle est en réalité le fait de toute leur époque. Pour quelque raison que ce soit, mièvrerie esthétique, pruderie intellectuelle, austérité morale ou tyrannie dogmatique, les siècles suivants, à commencer par le XVIIe, allaient se charger de canaliser, voire de brider cette énergie créatrice qui, du coup, fait précisément l'originalité du XVIe. Faut-il le regretter? Il est vrai que de la sorte, le français a perdu en spontanéité ce qu'il a gagné en longévité, au point qu'à presque quatre siècles de distance, les pièces de Corneille se lisent encore sans trop de difficulté. Et si, dès cette époque, se sont mises à fleurir des Belles Infidèles qui se sont épanouies en genre littéraire à part entière, simultanément surgit le débat de fond entre l'école et la rue. » Louis Lobbes. Etienne de Laplanche, avocat au parlement de Paris au XVIe siècle, s’est immortalisé par la traduction qu’il a donnée des cinq premiers livres des Annales de Tacite et des trois derniers livres des Apophtegmes d’Érasme. Précieux volume conservé dans son élégante et intéressante reliure parisienne strictement de l’époque, très proche des reliures alors réalisées pour le bibliophile de la Renaissance Marcus Fugger (1529-1597).
conservées dans leur première reliure estampée à froid. Strasbourg, 1523, 1525. Cologne, 1525. Argentorati, Iohannem Heruagium, 1525. [Suivi de] : Erasme. De octo orationis partium constructione libellus, tum elegans imprimis, tum dilucida brevitate copiosissimus. Erasmo roterodamo autore. A la fin « Augustae Vindelicorum, in officina D. Sigismum Grim, 11 Aout Anno 1523. » [Suivi de] : Valla. Laurentii vallae elegatiarum adeps, exeius de lingua latina libris per Bonum Accursium Pisanum studiosissime collectus. (Les élégances de la langue latine). Apud Sanctam Romanorum Colonia, 1525. Soit trois textes reliés en un volume in-8 de I/ 184 ff., le dernier blanc ; II/ (28) ff. ; III/ (1) p. de titre, 148 pp., (10) pp. d’index, (1) p.bl. Nombreuses annotations manuscrites sur les 2 derniers ff. du 1er texte. Relié en peau de truie estampée à froid sur ais de bois, dos à nerfs, attaches et fermoirs de laiton. Reliure de l’époque. 148 x 100 mm.
Réunion en éditions fort rares et très précoces de trois grands textes fondateurs de la Renaissance, en philologie et grammaire, d’Erasme et de son maître Laurent Valla. Laurent Valla, « le plus grand humaniste de la première moitié du XVe siècle » naquit à Rome vers 1407. (Guilio Vallese). « Profondément convaincu de la supériorité de la culture antique alors renaissante, dans laquelle il voyait un ferment incomparable de régénération, Valla, pour la défendre, n’hésita pas à courir le risque d’une condamnation devant le tribunal de l’Inquisition. Comme d’autres humanistes de ce temps, il se réclamait de l’antique morale rationaliste transmise dans les livres de la Sagesse, dont le Moyen Age avait appauvri ou perdu la signification même. » Le traité le plus célèbre de Valla qui avait le plus contribué à sa réputation « Des élégances de la langue latine », en six livres, se répandit rapidement dans toutes les écoles, et continua de faire texte d’enseignement pendant la plus grande partie du XVIe siècle. Erasme, qui professe, en beaucoup d’endroits de ses lettres, une vive admiration pour l’auteur et pour cet ouvrage en particulier, en avait fait, dans sa jeunesse, un extrait pour son usage, qui fut imprimé deux fois sans son consentement. Les observations de Valla portent sur la valeur de certaines formes de mots, sur celle de plusieurs termes difficiles, et plus encore sur les synonymies de la langue latine. Ce travail atteste une grande sagacité de recherches et un rare discernement. « Le roi Alphonse, auquel ce genre d’études plaisait singulièrement, ne se lassait pas d’entendre Valla, et le mettait quelquefois aux prises avec Antoine de Parlerme « inde ivae ». Il lui donna un diplôme enrichi d’une bulle d’or, dans laquelle il le déclarait illustre en presque toutes les sciences, ainsi qu’en la poétique. » Sont joints à cette œuvre phare de Valla les deux grands textes fondateurs qu’elle inspire à Erasme : -Le premier De Conscribendis epistolis dans la seconde édition strasbourgeoise de 1525. Son succès fut tel qu’elle fut, après celle-ci, réimprimée 77 fois pour le seul XVIe siècle. -Le second texte De Constructione octo partium orationis libellus imprimé pour la première fois en 1514, est ici dans l’édition achevée d’imprimer le 11 août 1523 chez Sigismon Grim. Elle fut suivie de 61 éditions pour le seul XVIe siècle. Magnifique exemplaire à belles marges conservé dans sa première reliure estampée à froid dont les fermoirs et les attaches sont conservés intacts. Il provient des bibliothèques Jacob Campana et Gaspar Campana et porte ces deux ex-libris manuscrits « Jacobi Campanae et Amicorum, 1530 » et « Gaspari Campanae et Amicorum ». Les Campana, illustre famille napolitaine, comptèrent parmi leurs membres César Campana, fin lettré du XVIe siècle.
1852. In-12, (123) ff., texte manuscrit, dessins contrecollés, reliure de l'époque plein chagrin (restauré). 12mo, (123) f., manuscript text, pasted drawings, full contemporary shagreen binding (restored).
26 dessins originaux, très fins, illustrent une version soigneusement manuscrite de l'Eloge de la Folie d'Erasme et les Aveux de la Raison, chaque texte débutant à une extrémité du volume.Le peintre miniaturiste Lorichin serait le père du célèbre graveur du même nom (selon Schidlof, 'The Miniature in Europe', p. 513 ; d'autres sources semblent indiquer que le graveur et le miniaturiste sont la même personne). *** 26 very fine original drawings illustrating a carefully manuscripted version of Erasmus' Praise of Folly, and the Confessions of Reason, each text starting at one end of the volume. Miniaturist painter Lorichon would be the father of the famous engraver of the same name (according to Schidlof, 'The Miniature in Europe', p. 513; other sources seem to indicate that the engraver and the miniaturist are the same person). * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, René Kieffer, 1926. In-8 carré, (4)-IV-(2)-200-(4) pp., reliure de l'époque demi-maroquin tabac à coins (Franz), illustration en mosaïque au dos (qui reprend l'illustration de couverture du livre), couverture entièrement conservée (coiffes et coins un peu frottés).
Jolies et nombreuses illustrations dans le texte par Touchet, coloriées au pochoir. Tirage limité à 600 exemplaires, ici un des 450 numérotés sur vélin blanc de cuve. Complet de sa superbe couverture illustrée. Sous une riche reliure mosaïquée signée de Franz. * Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
1970 1 vol in-8 broché - 110 pages - 25ème année - N° 4 - décembre 1970
Bon état de conservation