1970 Paris, Christian Bourgois, 1970, In huit , 372 pp, très bon état, sous couverture rempliée ,
Reference : 70167
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Librairie Jousseaume
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Chez Pierre Paupie | à La Haye; à Berlin 1755 - 1746 | 8 x 14.50 cm | 6 volumes reliés
Nouvelle édition (troisième?) et première en 6 volumes. L'édition originale date de 1746. Les Songes philosophiques sont en édition originale. Reliures en plein veau brun moucheté d'époque. Dos lisses ornés. Pièces de titres et de tomaisons en maroquin rouge. Triple filet doré et étoiles en écoinçons sur les plats. Toutes tranches rouges. Trois coiffes de tête et trois de queue élimées. Quelques coins très légèrement émoussés. Les Lettres chinoises, inaugurées par le même auteur que les Lettres juives ont ce dessein typique des Lumières de comparer les murs et coutumes de plusieurs civilisations ; l'uvre reprend le schéma, toujours humoristique, du premier ouvrage de ce type: L'espion de la cour de Marana, puis les Lettres persanes de Montesquieu. Un narrateur chinois écrit à ses congénères des différents lieux de l'Europe (Moscou, Stockholm, Paris...). L'uvre est toujours censée nous interroger sur l'étrangeté de nos propres pensées et coutumes. D'Argens décrit également plusieurs voyages en Orient, avec des informations intéressantes sur les murs et institutions des pays orientaux. A l'instar des Lettres cabalistiques ou juives du même auteur, les Lettres chinoises furent publiés en périodiques. Les songes philosophiques, au nombre de vingt, relations de rêves, sont d'authentiques utopies ; le premier conte une terre habitée et gouvernée par des singes, la Singimanie ; le second entraîne un singe et le narrateur chez les Changijournes, peuple qui change continuellement d'habits et de mode... Dans le quinzième songe, le narrateur reçoit la visite de Racine, et le dialogue expose la matière des belles-lettres à l'époque de l'auteur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Chez Duchesne | à Paris 1764 | 12.50 x 19.70 cm | 4 volumes reliés
Contrefaçon parisienne de la première édition sous ce titre, les précédentes s'intitulaient en effet Lettres de deux amans (dont l'originale a paru en 1761). L'éditeur Duchesne a pris la liberté de changer la division originelle des lettres (Tome 1: 65 lettres, tome 2: 48 lettres, tome 3: 26 lettres et tome 4: 24 lettres). Pages de titre en rouge et noir. Elle est illustrée d'un frontispice de Cochin et douze belles planches hors-texte gravées par Le Mire avec des encadrements de Gravelot. Ces figures sont les mêmes que celles de l'édition originale, hormis la douzième. En réalité il s'agit de la première illustrée contenant ces figures car l'édition originale est parue primitivement sans figure, un recueil d'estampes sera publié à part. Cette édition contient les deux préfaces, notamment la fameuse seconde dialoguée. Il existe deux éditions de Duchesne à la date de 1764, une in-8 plus soignée et l'autre in-12 au matériel typographique sensiblement différent ; ainsi, si les pages de titre apparaissent semblables à première vue, elles sont en, fait différentes, la première ligne est plus grasse, la seconde ligne en rouge est pleine et ses lettres ne sont pas composées comme pour l'in-8 de petits cercles. Reliures de l'époque en plein veau marbré brun, dos lisses ornés de pièces de titre et de tomaison de maroquin havane et vert pâle, triples filets d'encadrement sur les plats, filets dorés sur les coupes et les coiffes, gardes et contreplats de papier à la cuve, toutes tranches rouges. Tome I : Coiffe de tête en partie manquante, mors supérieur fendu en tête, un manque en queue, 4 coins émoussés. Tome III : manques en tête et queue, 3 coins émoussés et manques en bordures basse sur le plat supérieur. Tome IV : Manques en queue et tête, micro fente au mors supérieur en tête, 2 accrocs le long du mors inférieur. Ensemble plutôt frais, une trace de mouillure en marge du frontispice du tome III, quelque feuillets plus jaunes. Ce grand roman sensible connut un très vif succès dès sa parution, on tira 4000 exemplaires de l'édition originale et l'uvre ne connut pas moins de 70 éditions entre 1761 et 1800. La demande se fit tellement forte que les éditeurs se mirent à louer les volumes à la journée et même à l'heure. L'ouvrage fut mis à l'index en 1806 pour outrage aux valeurs de l'église. L'édition de Duchesne semble avoir eu un tirage de 750 exemplaires. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Chez Nicolas Semard chez Rollin (pour les tomes V et VI) | à Paris 1734 | 9.50 x 16.50 cm | 6 volumes reliés
Édition en grande partie originale, rare, ornée d'un portrait de la Marquise de Sévigné au tome I et d'un autre de la Comtesse de Grignan au tome V. Dans l'exemplaire décrit par Rochebillière, les tomes V et VI de 1737 sont dans une reliure différente, comme souvent. Notre exemplaire les présente dans une reliure uniforme, seules les pièces de titre et de tomaisons diffèrent: elles sont de maroquin rouge pour les tomes V et VI et en maroquin beige pour les quatre premiers tomes. Reliures de l'époque en pleine basane brune mouchetée, dos à nerfs richement ornés - notamment de fers animaliers en queue (lévriers et chevaliers) - pièces de titre et de tomaison en maroquin beige pour les quatre premiers tomes, en maroquin rouge pour les deux derniers. Un manque en queue du tome VI. Discrètes restaurations quasi invisibles en tête des tomes I, IV et VI, ainsi qu'en queues des tomes II, III, V. Certains mors également restaurés finement. Huit coins légèrement émoussés, les autres frottés. Frottements sur certains mors. Importante édition dans la bibliographie des éditions originales de la Marquise de Sévigné. En effet, c'est la première présentant un nombre considérable de lettres (614 contre 134 pour l'édition en deux volumes de 1726) et la première autorisée par la filleule de la Marquise, Pauline de Simiane. Cette dernière demandera en effet à Perrin, un éditeur d'Aix-en-Provence, d'établir une édition d'après les manuscrits. Il ne fut retenu que les lettres à la Comtesse de Grignan. L'édition de 1754 contiendra 712 lettres, car augmentée des lettres à divers correspondants. Les lettres manuscrites furent ensuite détruites après avoir été sélectionnées suivant l'intérêt et le style. Un index fort utile en fin du tome VI permettra de retrouver les personnages disséminés dans les lettres. Bel exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Chez Nyon | à Paris 1782 | 12 x 20 cm | relié
Seconde édition et première édition sous ce titre, l'ouvrage avait été intitulé: Lettres au R.P. Parennin... sur la Chine. Illustrée d'une planche et d'une figure. Reliure en plein veau granité. Dos lisse orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Coiffes arrachées. Mors superieur fendu et ouvert en queue et tête. Manque de cuir sur en tête du dos, sur 3 cm. Coins émoussés. Manque le papier marbré sur la première page de garde. Un manque en pièce de titre. Au contraire des Mémoires sur la Chine, composés de lettres des pères missionnaires envoyées en France, cet ouvrage réuni les lettres de Mairan adressées au père Parrenin en Chine, à Pékin. Les réponses du père Parrenin ont été publiées dans Recueils des Lettres édifiantes et curieuses des missionnaires. Basé sur ses rélfexions et ses travaux, Mairan soumet diverses hypothèses sur la Chine, notamment le voyage d'une colonie égyptienne en Chine dans des temps très anciens, l'état des sciences en Chine, leurs croyances et superstitions, l'écriture, un parallèle entre les architectures chinoises, égyptiennes et grecs... Outre les lettres sur la Chine, l'ouvrage est complété de divers traités de l'auteur, un sur la fable de l'Olympe (sur les aurores boréales, dont l'auteur donnera un complet traité), un second sur la balance des peintres de Piles, un autre sur les monstres, enfin un lettre au comte de Caylus sur une pierre gravée antique. Erudit aux multiples connaissances très étendues, Mairan a considérablement écrit sur plusieurs domaines scientifiques où il a exercé sa sagacité, notamment l'astronomie et la physique. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Italie, circa 1842 | 13.50 x 20.50 cm | 4 feuillets rempliés
Ensemble de quatre lettres signées de Napoléon-Jérôme Bonaparte au peintre Géniole, deux sont datées du 21 août et du 12 décembre [1842], 6 pages à l'encre brune, adresse du destinataire au dos des feuillets, deux sceaux de l'expéditeur en partie conservés. Pliures inhérentes aux mises sous pli. Quelques infimes tâches sans atteinte au texte. La singularité de cet ensemble de lettres est constituée par la présence d'un signe franc-maçon rare (deux points de part et d'autre d'une ligne) entrelacé à la signature du Prince Napoléon. Le symbole explicite les liens étroits qui unissent la famille Bonaparte et la franc-maçonnerie qui aboutiront à faire de Paris la capitale de la franc-maçonnerie sous le Second Empire ainsi qu'à la création de la loge «Bonaparte» en 1852 dont fera partie Napoléon-Jérôme Bonaparte. En 1842, le jeune Napoléon-Jérôme Bonaparte, cousin de Napoléon III, est en voyage en Italie en compagnie d'Alexandre Dumas qui tirera de cette expérience son célèbre Comte de Monte-Cristo. Habitué des milieux artistiques, le Prince Napoléon confie ici ses préoccupations au peintre Alfred André Géniole: « Toutes les lettres que l'on m'a adressées à Milan ne me sont pas parvenues ayant passé par le Tyrol et c'est par le plus grand des hasards que j'ai appris ici que l'on me retiendrait à la frontière.» Les lettres retracent la période délicate que traverse la famille Bonaparte exilée dont le représentant principal, le futur Napoléon III, est alors détenu au fort de Ham: «Il y a aussi un nouvel arrangement entre mon frère [Jérôme Napoléon Bonaparte]et moi, il ne peut plus être mon témoin, mon père ne voulait pas voir ses deux fils compromis à la fois.» Traitant parfois de sujets artistiques, comme la composition des armes du Prince Napoléon, les missives révèlent l'ennui qui s'empare du jeune Bonaparte, dont la liberté est limitée, notamment lors de son passage à Bologne: «Vous êtes bien heureux d'être tranquille, personne ne le sent plus que moi qui m'embête furieusement ici [...] Bologne est un bouge affreux, il n'y a que les morts qui y [suitent ?] agréablement le cimetière étant magnifique.» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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