2013 Paris, Editions Héloïse d'Ormesson, 2013 14 x 20,5 cm, 205 pp, broché, couverture souple illustrée, état neuf,
Reference : 58611
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Librairie Jousseaume
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PROUST (Marcel) - [SAINTE-BEUVE (Charles-Augustin)] - FALLOIS (Bernard de, préf. de).
Reference : 29574
(1954)
Paris, Gallimard, (1954). Un vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 441 pp., broché.
Edition originale. Un des 515 exemplaires du tirage numéroté sur vélin pur-fil Lafuma-Navarre. Contre Sainte-Beuve est un recueil d'essais que Marcel Proust a consacré aux écrivains qu'il admirait tout en les critiquant (parmi eux figurent Nerval, Baudelaire, Balzac et Flaubert). En analysant l'œuvre de ces écrivains, Proust attaque Sainte-Beuve, le célèbre critique littéraire du milieu du xixesiècle, et sa méthode critique selon laquelle l'œuvre d'un écrivain serait avant tout le reflet de sa vie et pourrait s'expliquer par elle. Cette méthode, qui se fonde sur la recherche de l'intention poétique de l'auteur (intentionnisme) et sur ses qualités personnelles (biographisme), déplaisait à Proust qui exigeait une critique formaliste, une analyse stylistique, dépourvue d'éléments extérieurs à l'œuvre. Quant à Pastiches et mélanges, il constitue un recueil de préfaces et d'articles de presse parus principalement dans Le Figaro à partir de 1908. Les neuf pastiches qui le compose sont rédigés ''à la manière de'' Balzac, Flaubert, Sainte-Beuve, Henri de Régnier, Michelet, Émile Faguet et Renan, et sur le modèle du Journal des Goncourt Le recueil se clôt par le pastiche des Mémoires de Saint-Simon, auteur particulièrement admiré par Proust. Très belle condition.
COMBES (André) - [Sainte Thérèse de L'Enfant-Jésus / de Lisieux].
Reference : 31030
(1948)
Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 1948. Un vol. au format pt in-8 (193 x 143 mm) de 509 pp., broché.
Edition en partie originale ; agrémentée de 4 planches hors-texte. Les conférences d'André Combes sur la doctrine spirituelle de sainte Thérèse ont apporté à ses auditeurs bien plus que de précieuses informations historiques et de pénétrantes analyses psychologiques. Nos coeurs étaient ardents tandis qu'il parlait et nous ouvrait le sens des écrits de la sainte en nous montrant autant qu'il est possible aujourd'hui de le faire, l'oeuvre de Dieu en Thérèse et la correspondance de Thérèse à l'action divine''. Quelques rousseurs au dos. Cerne claire affectant les premiers et derniers cahiers.
1649 Petit in-4, demi-veau brun, titre doré en long (coif. usées, un mors fendillé, rel. XIXe), (4), 20 p. Paris, Jean Henault, 1649.
Rare édition originale de fait divers qui défraya la chronique du temps de la Fronde. Le document est daté de Paris, le 30 avril 1648 soit quelques jours après les événements qu'il relate et signé "L. le C.".Le permis d'imprimer est du 10 juin. La brochure porte en titre de départ: "L'Amant obstiné dans ses recherches et la Fille constante en ses refus".Le sieur de Charmoy qui voulait épouser une demoiselle de Sainte-Croix, fut éconduit par celle-ci malgré la promesse du père. Sur la demande de Charmoy, un procès fut renvoyé au Parlement de Paris, où, par arrêt, est ordonné que la fille sera mise au couvent des Filles-Dieu pour déclarer sa volonté. Charmoy, enragé, se résolut d'enlever la fille. "Accompagné de cinq hommes, ils la tirent de sa chambre de force quoiqu'elle fut en chemise, lui font donner de la tête contre le plancher, cent coups de bâton, d'éperons et des coups sur les bras pour lui faire quitter prise, la traînent dans le jardin nue comme la main (), la tirent par les cheveux mais n'en peuvent venir à bout (...). On sonne le tocsin, la population accourt et l'enlèvement échoue" (cf. O. Lefèvre D'Ormesson, 'Journal', 1860, I, 470 sq.).Un jugement très sévère fut rendu par le Parlement contre les auteurs du rapt : amende honorable devant la porte du couvent des Filles-Dieu, supplice de la roue, leurs biens confisqués et leurs maisons rasées. Quant à Mademoiselle de Sainte-Croix, elle épousa, en 1654, un prétendant choisi.Dulaure relate d'affaire avec précision dans son 'Histoire de Paris', éd. de 1823, II, 401.Court de marge inférieure sans perte de texte.Moreau (Mazarinades, II, n°1868) indique que "le seul exemplaire que j'ai vu est incomplet".
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2 ouvrages reliés en un volume in-8, plein vélin de l'époque à petits rabats, lanières de cuir conservées.
Edition originale de ces deux ouvrages, réfutation des théories exposées par Pierre Du Moulin, pasteur de Charenton, dans 'Les eaux de Siloé pour éteindre le Purgatoire...' (1603) où il niait l'existence du purgatoire. La première réfutation est due à un franciscain portugais, Suarez, confesseur de Henri IV et Évêque de Séez, qui rencontra Du Moulin. Les titres témoignent de la passion qui animait les auteurs et de la violence de cette controverse.(Caillet, 10418 pour le premier. Desgraves, 'Ouvrages de controverse entre catholiques et protestants', n°543 et 503. Pannier, 'L'Eglise réformée de Paris sous Henri IV', p.215 et p. 237).Ex-libris anciens et côtes de société de franc-maçonnerie (petit cachet).Bel exemplaire, très frais, dans sa reliure d'origine.
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Imprimerie Marseillaise Marseille 1891 Fort in-8 ( 255 X 170 mm ), broché de VIII-694pp.-( 1f ). Couvertures parcheminées imprimées et rempliées. Non rogné. EDITION ORIGINALE imprimée sur vergé. Une planche hors-texte. Menus défauts aux couvertures sinon TRES BON EXEMPLAIRE de ce très rare ouvrage traitant du lieu et des circonstances de la mort en martyr de cette célèbre abbesse, lors dune attaque sarrasine elle et les autres soeurs se mutilèrent le visage pour échapper au déshonneur dun viol, se coupant lèvres et nez. Les Sarrasins, déçus, les assassinèrent. Synopsis:L'abbaye cassianite des bords de l'Huveaune. L'abbesse Eusébie. Martyre de Sainte Eusébie et de ses quarante compagnes. Sainte Eusébie et son culte immémorial. Précis historique de la controverse. En quel lieu Sainte Eusébie a souffert le Martyre : Exposition des objections et questions préjudicielles. Les auteurs contraires à notre opinion. Première question préjudicielle: Divers emplacements que le monastère des religieuses cassianites a occupés du V° au XI° siècle. Seconde question préjudicielle: Noms divers que le monastère a portés du V° au XI°, siècle. Troisième question préjudicielle: Le quartier de Saint-Giniez, du V° au XI° siècle. Discussion des objections. Texte de la charte 40 du XI° siècle. Inscription d'Eugenia. Texte des chartes de 1431 et 1446. Plusieurs objections de Ruffi. Les religieuses n'avaient pas de chapelles avant 814. Les monastères doivent être proches des villes. Texte de saint Jean Chrysostome. Origine du nom « deïs Desnarrados » donné à la chapelle des bords de l'Huveaune. L'abbaye cassianite placée, par les auteurs, aux Catalans et au bassin du Carénage. L'abbaye cassianite placée, par les auteurs, au quartier du Revest. L'abbaye cassianite placée, par les auteurs, à Saint-Cyr ( Var ), à Saint-Loup. Assertions de la Gallia christiana, des Bollandistes, de M. André, de M. Verlaque, etc. Preuves négatives. L'abbaye cassianite n'a pu se trouver au bassin du Carénage. L'abbaye cassianite n'a pu se trouver ni à Paradis, ni au Revest. L'abbaye cassianite n'a pu se trouver ni à Sainte Catherine, ni aux Catalans. Preuves positives. Les auteurs favorables à notre opinion. Le Propre de Marseille. Les leçons de l'office de Sainte Eusébie. La croix de Saint André cachée à l'abbaye cassianite de l'Huveaune. L'église et la maison en ruines sur les bords de l'Huveaune, ou l'abbaye des Prémontrés établie à l'Huveaune en 1204. L'église de Sainte-Marie de Salt aux bords de l'Huveaune. Notre-Dame d'Huveaune, vocable de l'abbaye des Prémontrés. Culte de Saint Cyr établi à l'abbaye des Prémontrés de l'Huveaune. "Leïs Desnarrados". « Ad Casales » et la terre« ad Arabenz ». La tradition. A quelle époque Sainte Eusèbie a souffert le martyre : Objections des Questions préjudicielles. Auteurs qui ont attribué le martyre de Sainte Eusébie à d'autres que les Sarrasins. Auteurs qui ont assigné au martyre de Sainte Eusébie une date autre que celle 738. Les Sarrasins. Première question préjudicielle. Inscription de Sainte Eusébie. Seconde question préjudicielle. Discussion des objections. Les preuves apportées par les auteurs pour attribuer à d'autres que les Sarrasins le martyre de Sainte Eusébie ne sont pas recevables. Les preuves apportées par les auteurs pour placer à une date autre que celle de 738 le martyre de Sainte Eusébie ne sont pas recevables. Les preuves alléguées contre la date de 738 ne sont pas recevables. NOTRE THÉSE : SAINTE EUSÉBIE A ÉTÉ MARTYRISÉE PAR LES SARRASINS EN 738. Preuves négatives : Les Vandales n'ont pas martyrisé Sainte Eusébie. Les Visigoths n'ont pas martyrisé Sainte Eusébie. Les Bourguignons et les Francs n'ont pas martyrisé Sainte Eusébie. Les Lombards et les Saxons n'ont pas martyrisé Sainte Eusébie. Les Normands n'ont pas martyrisé Sainte-Eusébie. Les Hongrois n'ont pas martyrisé Sainte Eusébie. Le martyre de Sainte Eusébie n'a pu avoir lieu aux dates proposées par les auteurs. On peut attribuer aux Sarrasins le martyre de Sainte Eusébie. Preuves positives : La tradition, à Marseille, que les Sarrasins ont martyrisé Sainte Eusébie. Auteurs qui affirment que les Sarrasins ont martyrisé Sainte Eusébie. Absence de documents du VIII° siècle. Le Polyptique de Wadalde. Les Sarrasins ont martyrisé Sainte Eusébie en 738. L'indiction sixième de l'inscription de Sainte Eusébie. Le "Pridie kalendas octobris" de l'inscription de Sainte Eusébie. APPENDICE : Légende des Photogravures renfermées dans cet ouvrage. Légende de la carte du terroir sud-ouest de Marseille aux XII° et XIII°siècles. Charte.