‎CARDINAL (Marie) ‎
‎L'Inédit‎

‎La Nouvelle Cythère (Tahiti). journal de navigation inédit écrit à bord de la frégate du Roy la Boudeuse, commandée par M. le Chevalier de Bougainville.‎

‎Paris, Ed. Duchartre & Van Buggenhoudt, 1929. 8°. XXX, 34, (4) S. Mit 1 farb. Frontispiz und 2 Tafeln (davon 1 farb.). Neuer Halblederband.‎

‎O'Reilly / Reitman 304. – Mit Exlibris.‎

‎Avant l'Hiver. Texte inédit imprimé à 4 exemplaires seulement. Gouache originale de l'auteur. ‎

‎Pierre André BENOIT, Avant l hiver, texte inédit, gouache originale signée de l auteur, Rivières, novembre 2017, couverture blanche imprimée à rabats protégée de papier cristal, en feuilles, 5 double f., 15x15,5 cm. IV exemplaires. Belle impression sur papier Arches. Exemplaire unique. Il s agit du mille-cent-unième livre édité par Jean-Paul Martin pour les éditions de Rivières sur un texte inédit de son cousin à partir des papiers retrouvés dans ses archives après sa mort. Superbe gouache originale de Pierre André BENOIT, aux deux oiseaux sur papier cartonné, contre-collée sur le deuxième volet du premier double-feuillet, après la page de titre, en guise de frontispice. La gouache est signé PAB au crayon gris dans le coin inférieur droit et datée 21 février 1975. Le poème inédit qui l accompagne a été écrit à Saint Ambroix le 22 octobre 1992 : Il a gelé le ciel moins bleu mais épuré l horizon clair Un coin de feu le corps couvert de trois tricots voilà l hiver Plus qu annoncé il va bientôt bien s installer chargé de maux St Ambroix 22/X/92 Rarissime publication tirée à 4 exemplaires seulement, chacun étant unique, truffé d'une gouache retrouvée dans les archives de PAB. Aucun exemplaire n'a circulé‎

‎Ce que l'on entend. Texte inédit imprimé à 4 exemplaires seulement. Gouache originale de l'auteur. ‎

‎Pierre André BENOIT, Ce que l on entend, texte inédit, gouache originale de l auteur, Rivières, novembre 2004, couverture blanche imprimée protégée de papier cristal, en feuilles, 5 double f., 14,8x10 cm. IV exemplaires. Belle impression sur papier Arches. Exemplaire unique. Il s agit du soixante-seizième livre édité par Jean-Paul Martin pour les éditions de Rivières sur un texte inédit de son cousin à partir des papiers retrouvés dans ses archives après sa mort. Magnifique gouache originale de Pierre André BENOIT, sur papier cartonné, contre-collée sur le deuxième volet du premier double-feuillet, après la page de titre, en guise de frontispice. Poème inédit de PAB réunissant quatre maximes poétiques sur les sens de l ouïe, de la parole, du toucher et de la vue, dont voici un extrait : « Ce que l on entend sans écouter les mots les mots qui viennent mal car l on conçoit si peu ce qui arrive en soi et qui seul dit quelque chose même si l autre ne comprend pas c est ce dont il faudrait être toujours à l écoute. » « Ce que l on dit ne doit jamais être pris à la lettre c est du bruit dont il faut deviner le langage véritable secret indéfinissable rebelle ou distrait. » « Ce que l on touche n est pas étreint cette approche est une séparation c est dans la soumission que la distance se réduit. » « Ce que l on voit n est pas ce qu on ne voit pas est le roc ce peu de vide et le vide si plein de ce qui veut nous capturer. » Rarissime publication. Peu d'exemplaires ont circulé. Les tous premiers livres de Rivières n'étaient destinés qu'à la famille.‎

‎Un livre, texte inédit, gouache originale de l’auteur. Édition originale. Rarissime. 1 des 5 exemplaires. ‎

‎Pierre André Benoit, Un livre, texte inédit, gouache originale de l’auteur, Rivières, janvier 2003, couverture blanche imprimée protégée de papier cristal, en feuilles, 4 double f., 10x14,1 cm. Quelques exemplaires [pas plus de 5]. Belle impression sur papier Arches. Exemplaire unique. Il s’agit du quinzième livre édité par Jean-Paul Martin pour les éditions de Rivières sur un texte inédit de son cousin à partir des papiers retrouvés dans ses archives après sa mort. Magnifique gouache originale de Pierre André Benoit, sur papier cartonné, contre-collé sur le deuxième volet du premier double-feuillet, après la page de titre, en guise de frontispice. Important texte, inédit, de PAB, sur son rapport au livre et à la création, évoquant son travail avec Picasso, Miró, Braque ou encore Iliazd, Ilia Zdanevitch (1894-1975) à qui PAB consacra un petit livre hommage en 1990 : En souvenir d’Iliazd reproduisant une lettre du poète-artiste : "A vrai dire, un livre est presque toujours froid. N'importe quel livre peut se réchauffer, devenir émouvant. Autrement dit, si on lui donne une âme. Tel livre qui a appartenu à un tel, tel livre avec une marque quelconque, devient autre. C'est aussi parfois les coquilles de la première édition qui l’ennoblissent. C'est par une faille que la grandeur s'installe. C'est, on l'oublie trop, la rareté déjà d'un petit tirage puis encore restreint par la part du feu qui fait que l'on s'y attache un peu plus. Et l'on dira que l'on s'éloigne de la beauté même d'un livre. Mais le visage est beau s'il est éclairé par une beauté intérieure, la véritable beauté. Le résultat importe peu, la magie seule agit même dans le raté. Seuls donc ceux qui sont capables de magie font qu'une chaleur se trouve dans tel livre. On joue à coup sur avec des magiciens comme Picasso ou Miró, certes la magie plus secrète d'un Braque est plus forte, mais si bien soit-il un livre fait par quel qu'un qui n'est pas magicien, aura mille qualités et ne sera pas un livre. Iliazd était un magicien et cela se sentait même dans ce qui était le moins réussi. Je connais peu de magiciens. Je connais aussi peu de personnes sensibles à la magie. N'est-il pas écrit : ils ont des yeux et ne voient pas....Mais on voit le visible qui est nul, il faut seulement voir l'invisible qui fait supporter ce qui est support d'ailleurs le visible." Rarissime publication. Aucun exemplaire n'a circulé. Les tous premiers livres de Rivières n'étaient destinés qu'à la famille. ‎

‎ Peu à peu je découvrais que René Char, texte inédit, collages originaux signés de l’auteur. 1 des 5 exemplaires. Rarissime. ‎

‎Pierre André Benoit, Peu à peu je découvrais que René Char, texte inédit, collages originaux signés de l’auteur, Rivières, décembre 2002, couverture blanche imprimée protégée de papier cristal, en feuilles, 3 double f., 21x14,3 cm. Quelques exemplaires [pas plus de 5]. Belle impression sur papier Arches. Exemplaire unique. Il s’agit du dixième livre édité par Jean-Paul Martin pour les éditions de Rivières sur un texte inédit de son cousin à partir des papiers retrouvés dans ses archives après sa mort. Collages originaux de papiers déchirés de Pierre André Benoit, signés PAB au crayon et daté 53, sur papier cartonné, contre-collé en tête du 3e double-feuillet, après la page de titre, en guise de frontispice, dans le goût de ceux qu’il réalisa l’année suivante pour Demain dimanche (PAB, 1954) avec Francis Picabia. Texte qui nous semble inédit sur René Char et son rapport à la photographie et à son image extérieure, parfois peu tendre avec l’écrivain avec lequel il a le plus collaboré : "Celui-ci n’avait pas le physique de l’emploi au naturel, quelques photos de jeunesse où il posait libéré, le poète, et Valentine Hugo en a fait des portraits idéalisés. Si le poète était toujours omniprésent, on voyait plus facilement l’homme à forte corpulence sans rien de gracieux qui cachait pour sans doute mieux le défendre, le poète. La parole ne trahissait pas le poète et tout de suite le charme devenait irrésistible et faisant la conquête de tous mille fois plus que l’aspect séduisant d’un bellâtre. Mais la photo reste muette. Parfois il la redoutait et encore plus quand elle est mouvante. Nous n’avons hélas pour ainsi dire pas de documents cinématographiques. Sa démarche de dos filmée pour la télévision contre son gré. Alors qu’il lisait volontiers ses poèmes les laissant volontiers enregistrer. La photographie, il ne la détestait pas tout en faisant un choix sévère, mais il a peu déchiré. C’est saisi au vol dans des occupations coutumières que les photos, on en vu [sic] peu et les verra-t-on un jour, montrent le côté extérieur de le [sic] vie d’un poète, mangeant avec gourmandise une pêche en promenade ou se mettant à l’abri du soleil sous un mouchoir. Il aimait être dans les sites qui l’ont inspiré. Il m’a demandé de photographier les lieux de « Retour Amont » en particulier avant qu’ils ne soient défigurés, son univers pouvait être fixé sur le papier sensible. Il y a une pareille exactitude dans l’évocation poétique. « Je me suis promené au bord de la folie » petit ruisseau au bord duquel on s’est promené. Ce n’est qu’un départ de poème. Peu à peu je découvrais que René Char etc…" Rarissime publication. Aucun exemplaire n'a circulé. Les tous premiers livres de Rivières n'étaient destinés qu'à la famille. ‎