Paris, Librairie Académique Perrin, 1921, In huit, 451 pp, dos fendu, page de couverture détachée sinon bon état intérieur,
Reference : 53291
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1921 Paris, Librairie Académique Perrin, 1921, volume in-8 relié demi chagrin brun, 451 pages, dos lisse orné d'un long fer doré, titre et auteur dorés, couverture conservée, tranche supérieure dorée, très bon état
Perrin, 1932, in-8°, (8)-451 pp, 6 pl. de portraits et gravures hors texte (dont le frontispice et une planche double), 5 plans et une illustration à pleine page dans le texte, reliure demi-basane fauve éditeur, dos à faux-nerfs orné de fleurs de lys et d'un symbole révolutionnaire, tête dorée, couv. conservées, bon état
"« N'empruntant rien qu'aux documents officiels et aux témoignages autorisés, négligeant à dessein les émouvantes et suspectes légendes sous lesquelles disparaît trop souvent la trame de cette douloureuse histoire », l'éminent historien G. Lenotre nous offre, dans ce remarquable ouvrage, une solution nouvelle de ce que Louis Blanc appelle "le Mystère du Temple" : « solution partielle, dit il, mais inattendue » et qui présente cet avantage d'une connexité rigoureuse avec ce que l'on sait de l'histoire du Temple. On peut ainsi, semble-t-il, dégager les points saillants de cette étude : M. G. Lenotre établit que ce n'est pas précisément la Convention, mais la Commune qui a réclamé qu'on lui remit la famille royale. Sous les révolutionnaires, Chaumette et Hébert, commissaires de la Commune, cachaient des hommes. Ces hommes, dont il trace le vivant portrait, l'historien les retrouve, les démasque. Il montre que, comme la plupart de leurs contemporains, ils ne croyaient pas à la perpétuité du régime révolutionnaire, qu'ils prévoyaient un rétablissement de la royauté et qu'en s'emparant du Dauphin ils s'assuraient un otage. Après d'obscures machinations, le renvoi de Simon, dont la femme soignait affectueusement le Dauphin, est décidé. Le départ de Simon coïncide avec la disparition de l'enfant royal puisque, depuis ce jour, la Dauphine qui logeait à l'étage supérieur, qui l'apercevait de temps à autre, qui l'entendait jouer et chanter, ne l'a plus jamais vu ni entendu. La substitution était faite. Par suite, tous ceux qui prirent le pouvoir voulurent s'emparer du Dauphin : Robespierre, Barras comprirent qu'il y avait eu substitution ; peut-être au surplus, celle-ci avait-elle été double. C'est pourquoi, malgré l'ordre bienveillant du Directoire de réunir le Dauphin et la Dauphine, jamais le frère ne fut mis en présence de sa soeur. Qu'est devenu l'enfant royal ? M. Lenotre ne prétend pas éclairer définitivement le mystère. Mais il examine le cas de Mathurin Bruneau et de Hervagault et il laisse entendre que ce dernier pourrait bien avoir été le vrai dauphin. Et peut-être, ce malheureux, mort à Bicêtre où on l'avait interné comme fou, était-il le duc de Normandie, « le dernier roi légitime de France »..." (Le Figaro, 1921) — "Une étude magistrale, s'appuyant notamment sur le dépouillement des archives du Conseil général de la Commune. Malgré quelques interprétations contestables, l'ouvrage demeure une référence." (Jean-Baptiste Rendu, L'énigme de Louis XVII, 2011)
Perrin, 1930, in-8°, ii-451 pp, 6 pl. de portraits et gravures hors texte (dont le frontispice et une planche double), 5 plans et une illustration à pleine page dans le texte, broché, bon état
"« N'empruntant rien qu'aux documents officiels et aux témoignages autorisés, négligeant à dessein les émouvantes et suspectes légendes sous lesquelles disparaît trop souvent la trame de cette douloureuse histoire », l'éminent historien G. Lenotre nous offre, dans ce remarquable ouvrage, une solution nouvelle de ce que Louis Blanc appelle "le Mystère du Temple" : « solution partielle, dit il, mais inattendue » et qui présente cet avantage d'une connexité rigoureuse avec ce que l'on sait de l'histoire du Temple. On peut ainsi, semble-t-il, dégager les points saillants de cette étude : M. G. Lenotre établit que ce n'est pas précisément la Convention, mais la Commune qui a réclamé qu'on lui remit la famille royale. Sous les révolutionnaires, Chaumette et Hébert, commissaires de la Commune, cachaient des hommes. Ces hommes, dont il trace le vivant portrait, l'historien les retrouve, les démasque. Il montre que, comme la plupart de leurs contemporains, ils ne croyaient pas à la perpétuité du régime révolutionnaire, qu'ils prévoyaient un rétablissement de la royauté et qu'en s'emparant du Dauphin ils s'assuraient un otage. Après d'obscures machinations, le renvoi de Simon, dont la femme soignait affectueusement le Dauphin, est décidé. Le départ de Simon coïncide avec la disparition de l'enfant royal puisque, depuis ce jour, la Dauphine qui logeait à l'étage supérieur, qui l'apercevait de temps à autre, qui l'entendait jouer et chanter, ne l'a plus jamais vu ni entendu. La substitution était faite. Par suite, tous ceux qui prirent le pouvoir voulurent s'emparer du Dauphin : Robespierre, Barras comprirent qu'il y avait eu substitution ; peut-être au surplus, celle-ci avait-elle été double. C'est pourquoi, malgré l'ordre bienveillant du Directoire de réunir le Dauphin et la Dauphine, jamais le frère ne fut mis en présence de sa soeur. Qu'est devenu l'enfant royal ? M. Lenotre ne prétend pas éclairer définitivement le mystère. Mais il examine le cas de Mathurin Bruneau et de Hervagault et il laisse entendre que ce dernier pourrait bien avoir été le vrai dauphin. Et peut-être, ce malheureux, mort à Bicêtre où on l'avait interné comme fou, était-il le duc de Normandie, « le dernier roi légitime de France »..." (Le Figaro, 1921) — "Une étude magistrale, s'appuyant notamment sur le dépouillement des archives du Conseil général de la Commune. Malgré quelques interprétations contestables, l'ouvrage demeure une référence." (Jean-Baptiste Rendu, L'énigme de Louis XVII, 2011)
1921 1921. G. Lenotre: Le roi Louis XVII et l'énigme du temple/ Librairie Académique 1921
Etat correct
Paris 1921 Perrin et Cie Mass Market Paperback
De Roi Louis XVII et l'Enigme Du Temple, Perrin et Cie, broché, illustrations b/n, 451 pp, 20 x 13 cm