2010 Paris, Métailié, 2010 14 x 21,5 cm, 209 pp Neuf car service de presse
Reference : 45804
Traduit du brésilien par Geneviève Leibrich.
Librairie Jousseaume
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Editions de la R.M.N., Paris, 1991. In-8, broché sous couverture rempliée et illustrée en couleur, 35 pp. Préface, par Philippe Le Leyzour - Philippe de Champaigne : Portrait de Mère Angélique Arnauld, par Louis Marin - Mère Angélique Arnauld, abbesse et réformatrice de Port-Royal (1591-1661), Perle Bugnion-Secretan - Chronologie, par Frédéric Delforge -Œuvres et objets exposés - ...
Avec 9 illustrations et planches en noir et en couleur. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
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Le volume comprend de plus 31 miniatures en chromolithographie par les mêmes artistes, dont 3 à pleine page. Paris, Henri Charpentier, 1859. Grand in-folio de 1 frontispice en couleurs, (4) ff., v pp., 2 planches à pleine page en couleurs, (1) p., 32 planches à pleine page en couleurs avec autant de feuillets de texte gravés en couleurs, (1) f. d’Avis au relieur. Reliure éditeur chagrin brun orné de filets or et à froid en encadrement, encadrement central à froid avec grands fleurons angulaires contenant au centre 1 grande représentation de la Sainte Vierge dorée aux 2 plats, dos à nerfs titré or orné d'1 représentation de la Vierge à l’enfant et de différents fers dorés, tranches dorées. Reliure de l’époque. 408 x 295 mm.
Somptueux ouvrage entièrement chromolithographié, dont les pages, typographiées en lettres gothiques brunes et rouges, sont ornées d'encadrements variés, tirés en couleurs vives et doré par Kellerhoven, Gsell, Ciappori et Ledoux chez Lemercier, reproduisant les ornements des manuscrits à peintures médiévaux. Le volume comprend de plus 31 miniatures en chromolithographie par les mêmes artistes, dont 3 à pleine page. “The German printmaker Franz Kellerhoven (1814-1872) was living in Paris in 1859, the year he created the 97 chromolithographs for this pseudo medieval manuscript, titled La vie et les mystères de la Bienheureuse Vierge Marie, mère de Dieu = Life and the mysteries of the Blessed Virgin Mary, Mother of God. The British Museum identifies them as oleographs, or chromolithographs printed with an oil-based ink to replicate the look of a painted illumination. Although the text was written by Arthur Martin (1801-1856), it is usually the Nantes printer/publisher Pierre Henri Charpentier (1788-1854) who receives the most credit for the project. The lithographs were printed at the Paris shop of Lemercier and the text in Nantes, “tirage a la presse a bras” (printed on a hand-worked press). It is interesting that similar facsimiles were produced in installments over several years, not unlike a Dickens novel. Subscribers received a small section of the book as it was being produced. There is no documentation that Charpentier followed that process with La vie, but 97 lithographs from ten stones each (970 passes) would have taken a very long time to complete. Charles Wood III notes that binding directions are found on the final leaf. Michael Twyman reminds us that Kellerhoven only undertook two major commissions with the French lithography firm of Lemercier & Cie., this being one. “In [this] book he put on stone work that Ledoux, Gsell, and Ciappori had drawn in the spirit of illuminated manuscripts of the seventh to seventeenth centuries . . . The amount of chromolithographic work needed for this publication in such a short period suggests that Kellerhoven must have employed several assistants . . . (A History of Chromolithography, pp. 352-3). (Graphic Arts Collection, Princeton University). Bel exemplaire bien frais conservé dans sa reliure d'éditeur. Bibliothèque du Château de Lalande avec ex libris.
L’édition est ornée d'un frontispice gravé en taille-douce par Dieudonné Bassompierre et d'une vignette aux armes de la reine Marie-Antoinette. Paris, Liège, Anne-Catherine Bassompierre, 1778. 5 volumes in-8. Collationné complet. Demi-maroquin rouge à coins, dos lisses ornés en long de roulettes dorées, chiffre couronné en tête, tranches vertes. Reliure de l’époque. 177 x 105 mm.
L’un des modèles des Liaisons dangereusesrelié à l’époque au chiffre de Maria Féodorovna (1759-1828), grande duchesse, puis Impératrice de Russie. «L’abbé Gérard (1737-1813) a transposé dans la société aristocratique et catholique française les problèmes de psychologie et de morale familiales qui faisaient la matière des romans de Richardson et de Rousseau ; il y a ajouté les problèmes de la vie publique » (H. Coulet, Le Roman jusqu’à la Révolution). Le Comte de Valmont, œuvre du Chanoine Gérard (1737-1813), connut un immense succès. Les égarements personnels dans lesquels était tombé l’auteur avant de devenir prêtre paraissent lui avoir donné l’idée de cet excellent ouvrage qu’il publia d’abord en 3 volumes in-12, et qui aujourd’hui en a 5. Le Comte de Valmont a eu plus de quinze éditions. L’auteur «y montre dans une fiction les écarts d’un jeune homme entraîné par ses passions et par des sociétés pernicieuses, et y établit les preuves qui ramènent tôt ou tard à la religion un esprit droit et un cœur vertueux ». «Au royaume de la littérature en prose de l’époque c’est l’abbé Philippe-Louis Gérard qui réconciliait le mieux le monde du devoir et celui du plaisir. Le bon abbé écrivit un roman épistolaire qui allait être réédité à plusieurs reprises jusqu’à la fin du siècle. Le titre même de l’ouvrage, «Le Comte de Valmont, ou les égarements de la raison», évoquait celui du roman scandaleusement grivois de Crébillon, «Les Egarements du cœur et de l’esprit»; et nous voyons rétrospectivement que Valmont, le héros du roman, préfigurait par son nom et son caractère, le protagoniste essentiel du chef-d’œuvre de Laclos. Le roman de l’abbé nous raconte la rédemption d’un aristocrate roué. Celui-ci a retrouvé la foi en la seule vraie religion grâce à une épouse dont la vertu est indiscutable. Ce roman émoustilla les lecteurs de Gérard grâce à une série de longues notes figurant au bas des lettres. Elles s’intitulent «notes sur l’adultère», «sur tout engagement irrégulier», «notes sur les lieux de débauche», «sur le jeu» … en même temps, l’abbé avait inséré d’édifiants passages sur «l’amour de Dieu», «les devoirs des pères de famille» et «la dignité de l’homme» » (Otis Fellows). Philippe-Louis Gérard fit ses études au collège Louis le Grand sous les jésuites. «Après 1789 l’abbé Gérard fut témoin des excès de la révolution, et eut sa part des persécutions de ces temps troublés; il resta longtemps en prison. Rendu à la liberté, il alla passer dans la retraite le reste de sa vie, occupé de la culture des lettres ». L’édition est ornée d'un frontispice gravé en taille-douce par Dieudonné Bassompierre et d'une vignette aux armes de la reine Marie-Antoinette. Très bel exemplaire au chiffre de Maria Feodorovna (1759-1828), grande-duchesse puis Impératrice de Russie. Née princesse Dorothée-Sophie-Augusta de Wurtemberg, nièce de Frédéric le Grand, elle épousa en octobre 1776 Paul, fils de la grande Catherine. Il monta sur le trône à la mort de sa mère, le 17 novembre 1796. Sa haine de la Révolution française fut telle qu’il interdit l’importation de tout livre français.
W. Ritter / Jean-Marie Carré / Louis Merlet / Lortel / Léandre Vaillat [Armand Dayot]
Reference : 16743
L'Art les Artistes Paris, 1914, brochure in-4 pp. 249-296. Nombreuses illustrations en noir. Comprend : William Ritter : Villa Valmarana / Léon Georges Carré / Musée provincial de Burgos / David caricaturiste par Lortel / L'art décoratif : Clément Mère. Très bon état.
Un grand livre de science au XVIe siècle. A Paris, Chez Martin le Ieune, à l'enfeigne du Serpent, deuant le college de Cambray, 1580. In-8 de (8) ff., 361 pp., (23) pp. de table. Marge ext. du f. de titre restaurée sans atteinte au texte. Plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, tranches dorées. Reliure signée de Trautz-Bauzonnet. 156 x 106 mm.
« Edition originale d’une pièce aussi intéressante que rare». (Brunet, supplément, VIII, 133). B.n.F., En Français dans le texte, n°72; Neville, Historical chemical Library, 2006, p. 250; Duveen, Bibliotheca alchemica et chemica, p. 446 : "A book of great importance in the history of chemistry and science generally. Extremely rare." Un grand livre de science au XVIe siècle. Figure exemplaire de l'autodidacte, Bernard Palissy (1510-1590) prône l'observation et les vertus de la méthode expérimentale. Palissy, « L'un des hommes de génie dont s'honore la France », naquit vers le commencement du XVIe siècle au village de la Capelle-Biron, dans le diocèse d'Agen. Remarquable hydraulicien et génial céramiste, Palissy conçut des grottes mystérieuses peuplées de personnages ou d'animaux en céramique où l'eau circulait en animant sans doute ce qu'il appelait ses "rustiques figulines". Le connétable lui fit alors décerner par Catherine de Médicis le titre d'" Inventeur des rustiques figulines du Roy et de la Royne sa mere ". Le premier livre de Palissy parut en 1563. La position privilégiée qu'il occupait dans une habitation royale lui valut, le 24 août 1572, d'être épargné au milieu des massacres de la Saint-Barthélemy. De même qu'Ambroise Paré, il n'échappa à cette horrible boucherie que parce qu'il était au Louvre, où le protégeait l'inviolable majesté et peut-être aussi l'égoïsme craintif du roi. Huguenot ardent, il meurt à la Bastille octogénaire et misérable, refusant d'abjurer. Le second ouvrage de Palissy, beaucoup plus considérable que le premier, a pour titre: Discours admirables de la nature des eaux et fontaines, tant naturelles qu'artificielles, etc.; 1 volume in-8, à Paris, chez Martin le jeune, à l'enseigne du Serpent, devant le collège de Cambray, 1580. Ce livre est dédié au sire de Pont, un de ses anciens protecteurs. L'ordre y fait place à l'irrégularité que l'on remarque dans le volume précédent. Les théories y sont bien coordonnées, à l'exception du Traité de l'art de la terre, où Palissy raconte ses infatigables efforts pour découvrir l'émail. Les onze traités qui composent ce deuxième ouvrage fournissent le meilleur aperçu des travaux scientifiques auxquels il s'est livré ; ils se trouvent rangés dans l'ordre suivant : 1° Des eaux, des fleuves, fontaines, puits, citernes, estangs, marez et autres eaux douces ; de leur origine, bonté ; mauvaiseté et aultres qualitez ; avec le moyen de faire des fontaines en tout lieu ; 2° De l'alchimie, des métaux, de leur génération et nature ; 3° De l'or potable ; 4° Du mithridat ; 5° Des glaces ; 6° Des diverses sortes de sels végétatifs ou génératifs et soustenans les formes, en la génération de ces corps terrestres, de leur nature et merveilleux effets; 7° Du sel commun, la manière de le faire, avec la description des marez salants ; 8° Des pierres tant communes que précieuses ; des causes de leur génération ; des diverses formes, couleurs, pesanteur, dureté, transparence et autres qualités d'icelles ; 9° Des diverses sortes d'argilles, natures et effets d'icelles ; 10° De l'art de terre, de son utilité, des émaux et du feu ; 10° De la marne et de son utilité, avec le moyen de la connaistre et en trouver en toute province. Le présent recueil de onze traités aborde l'alchimie, qu'il raille avec esprit et l'hydrologie, où il formule une véritable théorie des sources. Agronome, il défend l'usage de la marne (une roche sédimentaire) pour bonifier les terres et proteste contre le déboisement. Géologue avant la lettre, il étudie aussi les fossiles, devinant au surplus qu'il y a des espèces éteintes "des quelles n'en voyons plus". Ce livre, qui traite de l'origine des fontaines, de la formation des pierres et des coquilles fossiles, les moyens d'assainir les eaux, l'utilité des marnes dans l'agriculture, est, selon l'appréciation de Duveen: "Extremely rare and a book of great importance in the history of chemistry and science generally". Mais le livre reste surtout célèbre pour la description de ses recherches sur la céramique émaillée. Pour y parvenir, Palissy connut seize années de sacrifices et de peine inouïes, allant jusqu'à bruler ses meubles pour assurer la chauffe de ses fourneaux. Les puissants s'intéressèrent aussitôt à sa découverte et le connétable Anne de Montmorency lui demanda de construire une grotte près de son château. « Les progrès des sciences physiques s'étant manifestés d'une heureuse manière au commencement du XVIIIe siècle, le nom de Palissy fut acclamé par Buffon, Fontenelle, Jussieu et l'ensemble des premiers naturalistes, qui le reconnurent comme le précurseur de leurs idées ». Précieux exemplaire de cette édition originale rare. La rareté des Discours admirables se trouve déjà signalée par Brunet, confirmée par Duveen qui la qualifiait d'"extrêmement rare" et qui rappelle que Ferguson ne trouva un exemplaire que "at last, after long, long waiting and watching".