‎(KAKUTA (Mitsuyo)) ‎
‎(Celle de l'autre vie)‎

‎Arles, Actes sud, 2008, 11.5 x 21.5 , 287 pp état neuf car service de presse‎

Reference : 35671


‎traduit du japonais par Isabelle Sakaï. ‎

€13.40 (€13.40 )
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Librairie Jousseaume
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‎MARCHAL REBOUL, Ninette‎

Reference : 55717

(1978)

‎Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul [On joint : Souvenirs 1886-1944. Jours de Gloire par son grand-frère Fernand Marchal ]. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fill à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Ropartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul. ‎

‎1 manuscrit illustré de 47 ff., avec nombreuses photos contrecollées (retirage de clichés anciens mais également plusieurs photos originales anciennes (Mathilde Müller, Fernand Marchal, Roger et Thérèse Ramspacher, Les Ormeaux à Epinal, Ninette Reboul), 1978-1980, et 1 vol. reprographié (Souvenirs de Fernand Marchal), 205 pp.. Rappel du titre complet : Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul [On joint : Souvenirs 1886-1944. Jours de Gloire par son grand-frère Fernand Marchal ]. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fill à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Ropartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul. ‎


‎Ecrit avec style ("L'Aîné était un roi d'égoisme, l'autre la bonté la plus délicate" ; "Celle-ci épousa un alsacien qui la fit plus pleurer que rire..." etc...) ce manuscrit intéressera de manière très large, notamment les amateurs d'histoire de l'Alsace ou des Vosges. Nous joignons à ce manuscrit original les souvenirs reprographiés de son frère Fernand Marchal (souvenirs beaucoup mieux "construits" mais très complémentaires).Nous fournissons ci-après un résumé succinct et quelques extraits de ce manuscrit original : Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul, née vers 1900. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fille à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Rapartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul, etc...‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR750.00 (€750.00 )

‎DE SCIBOR RYLSKI, Comtesse ; DENTU, Edouard‎

Reference : 44505

(1872)

‎Mystérieuse correspondance d'une jeune femme exaltée avec l'éditeur Edouard Dentu [ 3 Lettres manuscrites signées Comtesse de Scibor Rylski puis Augusta, et brouillon autographe d'Edouar Dentu ] I : "Lyon, ce 14 août 1872. Monsieur, puisque vous ne voulez pas être mon éditeur, voulez-vous être mon ami. Car pour le moment nous ne pouvons être que deux amis. Pourquoi cherchez-vous un ami dans un inconnu direz-vous. Votre personne m'est inconnue, m'est (sic) votre esprit, votre coeur me sont connus, ils me plaisent ; et puis je me sens des sentiments dans l'âme qui veulent un homme de génie pour unique confident. Je ne veux pas que le Poëme de mon coeur soit inutile. Il brillera pour vous comme il eût brillé popur vous seul..." ... "Permettez-moi de vous tendre la main, oh une main bien amie, celle de votre Servante. Comtesse de Scibor Rylski, 174 Cours Lafayette, Lyon, ce 14 août" ; II : Brouillon de réponse non daté de la main d'Edouard Dentu : "Chère Madame, Je suis blessé, et par vous ! Aussi je vous demande de me continuer vos ravissantes confidences, priant Dieu qu'il épargne à votre coeur de nouveaux déchirements car votre nature si délicieusement fine est de celles qui ressentent cruellement les meurtrissures de cette vie" ... "...soyez assez bonne pour m'adresser à l'avenir les lettres dont vous voudrez bien m'honorer à mon domicile personnel, rue Sainte Claire 9 à Passy-Paris".III : 27 août 1872 : "J'ai été ravie je ne voudrais pas autrement que vous êtes dans cette lettre La première oh qu'elle ne soit pas la dernière. Quel autre que vous aurait pu jamais excuser et répondre si gracieusement à une inconnue et la deviner... aussi je vous salue au fond de mon coeur comme on salue un phar qui nous a montré les écueils où l'on pouvait périr. Maintenant que nous voilà amis je vous demande pour le moment une alliance proprement morale et mystérieuse. Venez dans mon coeur quand vous serez malheureux, fatigué, où blessé par quelques-uns de ces échecs moraux qui vous attendent à tous les passages importants de la vie" ... "... votre Augusta". IV : "Lyon, ce 15 Septembre 1872. Mon ami, Laissez-moi vous donner ce nom et comprenez-moi bien, en parlant à Dieu nous lui demandons une foule de choses, il reste muet, moi je veux trouver en vous les réponses que Dieu ne nous fait pas. De plus, je crois qu'il est possible de faire exister, comme dans une symphonie deux harpes qui à distance se répondent, vibrent, et produisent une délicieuse mélodie" ... "ordinairement, les mariages, même les liésons, se font au rebours du sens commun, une famille prend des renseignements sur un jeune homme. Si le Léandre fourni par la voisine ou pêché dans un bal n'a pas volé, s'il n'a pas de tare visible, s'il a la fortune qu'on lui désire, s'il sort d'un collège ou d'une école de Droit, ayant satisfait aux idées vulgaires sur l'éducation, et s'il porte bien ses vêtements, on lui permet de venir voir une personne, lacée dès le matin à qui sa mère ordonne de bien veiller sur sa langue, et recommande de ne rien laisser passer de son âme, de son coeur, sur sa physionomie"... "J'attends votre réponse et suis de grand coeur votre Augusta"‎

‎3 lettres signées Comtesse de Scibor Rylski puis Augusta, 1872, format in-12 de 2 ff. (4 pages), 2 ff. (4 pages), et 4 ff. (7 pages) et 1 brouillon autographe d'Edouard Dentu, s.d., format in-12, 1 f. (une page) : Suivent qq. extraits : 3 Lettres manuscrites signées Comtesse de Scibor Rylski puis Augusta, et brouillon autographe d'Edouar Dentu ] I : "Lyon, ce 14 août 1872. Monsieur, puisque vous ne voulez pas être mon éditeur, voulez-vous être mon ami. Car pour le moment nous ne pouvons être que deux amis. Pourquoi cherchez-vous un ami dans un inconnu direz-vous. Votre personne m'est inconnue, m'est votre esprit, votre coeur me sont connus, ils me plaisent ; et puis je me sens des sentiments dans l'âme qui veulent un homme de génie pour unique confident. Je ne veux pas que le Poëme de mon coeur soit inutile. Il brillera pour vous comme il eût brillé popur vous seul..." ... "Permettez-moi de vous tendre la main, oh une main bien amie, celle de votre Servante. Comtesse de Scibor Rylski, 174 Cours Lafayette, Lyon, ce 14 août" ; II : Brouillon de réponse non daté de la main d'Edouard Dentu : "Chère Madame, Je suis blessé, et par vous ! Aussi je vous demande de me continuer vos ravissantes confidences, priant Dieu qu'il épargne à votre coeur de nouveaux déchirements car votre nature si délicieusement fine est de celles qui ressentent cruellement les meurtrissures de cette vie" ... "...soyez assez bonne pour m'adresser à l'avenir les lettres dont vous voudrez bien m'honorer à mon domicile personnel, rue Sainte Claire 9 à Passy-Paris".III : 27 août 1872 : "J'ai été ravie je ne voudrais pas autrement que vous êtes dans cette lettre La première oh qu'elle ne soit pas la dernière. Quel autre que vous aurait pu jamais excuser et répondre si gracieusement à une inconnue et la deviner... aussi je vous salue au fond de mon coeur comme on salue un phar qui nous a montré les écueils où l'on pouvait périr. Maintenant que nous voilà amis je vous demande pour le moment une alliance proprement morale et mystérieuse. Venez dans mon coeur quand vous serez malheureux, fatigué, où blessé par quelques-uns de ces échecs moraux qui vous attendent à tous les passages importants de la vie" ... "... votre Augusta". IV : "Lyon, ce 15 Septembre 1872. Mon ami, Laissez-moi vous donner ce nom et comprenez-moi bien, en parlant à Dieu nous lui demandons une foule de choses, il reste muet, moi je veux trouver en vous les réponses que Dieu ne nous fait pas. De plus, je crois qu'il est possible de faire exister, comme dans une symphonie deux harpes qui à distance se répondent, vibrent, et produisent une délicieuse mélodie" ... "ordinairement, les mariages, même les liésons, se font au rebours du sens commun, une famille prend des renseignements sur un jeune homme. Si le Léandre fourni par la voisine ou pêché dans un bal n'a pas volé, s'il n'a pas de tare visible, s'il a la fortune qu'on lui désire, s'il sort d'un collège ou d'une école de Droit, ayant satisfait aux idées vulgaires sur l'éducation, et s'il porte bien ses vêtements, on lui permet de venir voir une personne, lacée dès le matin à qui sa mère ordonne de bien veiller sur sa langue, et recommande de ne rien laisser passer de son âme, de son coeur, sur sa physionomie"... "J'attends votre réponse et suis de grand coeur votre Augusta"‎


‎Etonnante correspondance dont on ne sait s'il faut réellement l'imputer à la Comtesse de Scibor Ryslki (Agnès Veth ?) qui signe par la suite "Augusta". Mais curieux lot, révélateur de la passion que pouvait alors (toujours ?) susciter un éditeur célèbre du temps. Un mystère à élucider...‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR280.00 (€280.00 )

‎[BÉNARD (Abbé Charles)], suivi de : DALICHOUX (Auguste). [Guerre de 1870-1871].Ensemble deux opuscules in-18, bradel demi-toile vieux rouge, dos lisse orné de filets et de fleurons doré, pièce de titre noire (reliure de l’époque défraîchie : pièce de titre usée, ors passés ou absents, trace d’étiquetage, coins émoussés, coupes usées ; intérieur frais). Sous ce titre générique et factice, nous proposons :‎

Reference : 80175

‎[BÉNARD (Abbé Charles)] : Alsace Lorraine. Devoir de la France. Paris, Typographie Georges Chamerot, 1873. 82pp. [dont faux-titre et titre]-(1) f. blanc (sans la couverture ; gardes de mauvaise qualité). « Bible » de la Revanche, qui devra être aussi prompte que possible, (…) question d’honneur (chapitre I), de justice (chap. II), de vie et d’existence (ch. III), tel est le plan de cet ouvrage. Il faut libérer au plus vite les deux provinces « aujourd’hui au pouvoir des hordes apostates du Nord » (p.14) ; la guerre future, menée au nom du « Cœur de Jésus et celui de Marie », rendra à la France « son épée brisée par les fils de Luther et de Voltaire » (p.35). Voila pour l’honneur. La justice : « le traité de paix de Versailles, de Bordeaux, de Francfort, si humiliant (…) peut-il être autre chose qu’une trêve à courte échéance ? », traité si « contraire au droit historique et monarchique de la France ». Et, de toute façon, « une guerre est injuste, non pour la puissance qui la déclare, mais pour celle qui la rend nécessaire » (p.40-42). Enfin, Question de vie et d’existence, « si le parti de l’ordre ne se hâte pas de délivrer les Alsaciens-Lorrains, ils se jetteront tête baissée dans la Révolution : ils seront gambettistes, parce que le dictateur représente la guerre à outrance et l’espoir de la délivrance » (p.55)… Et pour finir en beauté : « A bas la Prusse ! Périsse à jamais le gouvernement hypocrite, impie, agresseur, despotique, persécuteur, de Berlin » (p.82). ‎

‎ DALICHOUX (Auguste) : Les dernières journées de Metz la Pucelle ! Cinquième édition. Paris, Sandoz et Fischbacher, sans date (1872 ?). Petit in 8, plat supérieur de couverture imprimée illustrée vert conservé, sans faux-titre, 132 pp. [dont le titre manquant a été remplacé par une copie ]. Ce titre, numérisé (Gallica) , donne Joël Cherbuliez pour éditeur et 1872 (cachet). « Appréciations de la Presse Messine sur les évènements. Documents officiels-lettres particulières, précédées des premières phases d’une décadence », fragments modifiés d’un texte publié en 1871 (Paris, sans nom d’éditeur) , et suivis de « Deux meurtriers couronnés » paru sous un titre différent (Bruges, P. Van Hecke, 1871, 24pp.) ; il s’agit bien évidemment de Guillaume, roi de Prusse, bientôt empereur et de l’Homme de Sedan, « superbes comédiens (…)[qui] n’avez plus qu’à vous attribuer une mission providentielle afin que ces pauvres dupes [vos peuples] vous permettent de voler impunément quelques parcelles de terre » (p.127). Ce farouche républicain dénonce pêle-mêle, les prêtres, et surtout « les scribes de la presse vile (…), les faux-penseurs, les faux croyants », les arrivistes, « la bohême rangée parvenue, les échappés de l’université et des séminaires, les gorgés et les repus, les fournisseurs de scandales (…) race de pieds-plats », même la presse honnête qui s’est laissée circonvenir par l’autre, la presse servile. (p.57 et suiv.). ‎


‎Curieuse et sulfureuse réunion que ces deux textes, aux antipodes l’un de l’autre, celui du prêtre royaliste, conservateur, passéiste et celui du républicain issu de 1789, gavé des grands principes de la Révolution… Guerre de 1870. Alsace Lorraine. Metz. BUR (H5/10) ‎

Roland Gautier - Jurançon

Phone number : 05 59 06 02 00

EUR15.00 (€15.00 )

‎MONTAIGNE (Michel de)‎

Reference : 37331

‎Les Essais. Nouvelle édition exactement purgée des défauts des précédentes, selon le vray original; Et enrichie & augmentée (...). Ensemble la Vie de l'Autheur, & deux Tables, l'une des chapitres & l'autre des principales matières, de beaucoup plus ample et plus utile que celle des dernières éditions.‎

‎ 3 volumes in-12, plein maroquin havane, dos à 5 faux nerfs ornés d'un décor à la Du Seuil de caissons richement dorés, palette et filets dorés en tête et pied, plats encadrés de 2 jeux de triples filets et fleurons ajourés aux coins, filets dorés sur les coupes, large dentelle intérieure, tranches dorées sur marbrures (rel. Trautz-Bauzonnet), (52), 468 p. frontispice et titre inclus -- (4), 708 p. -- (4), 510 p. et (78) p. de table, portrait gravé de Montaigne en frontispice, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe. Amsterdam, Anthoine Michiels, 1659.‎


‎Jolie édition, lune des premières "portatives" et la première en trois volumes, ornée dun beau portrait de Montaigne en frontispice gravé en taille-douce par Peeter Clouwet, à la devise de Montaigne.Elle est accompagnée dun bon appareil critique: nombreuses notes en marge, résumé du texte, noms des auteurs cités figurent en référence, citations grecques, latines et italiennes. En tête du volume I, "Advertissement" de Montaigne au lecteur, Epitre de Mlle de Gournay, préface par la "fille d'alliance" de Montaigne et une "Vie de Montaigne". Table générale pour les trois volumes en fin. Longtemps attribuée aux Elzevier, cette édition a été imprimée par François Foppens à Bruxelles."Edition très rare dans la mesure où elle est généralement incomplète dau moins un volume" (Montaigne Studies, 32:1659).(Rahir, p. 549. Tchemerzine-Scheler, IV, p. 905. Sayce & Maskell, n°33. Willems, n°1982 signale que les exemplaires de plus de 150 millimètres sont particulièrement recherchés). Mors légèrement frottés.Bel exemplaire, finement relié par Trautz-Bauzonnet, assez grand de marges (159 x 89 mm). ‎

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Phone number : 33 01 47 07 40 60

EUR2,200.00 (€2,200.00 )

‎MONTAIGNE (MICHEL EYQUEM DE. 1533-1592). ‎

Reference : 3735

(1652)

‎LES ESSAIS DE MICHEL, SEIGNEUR DE MONTAIGNE, NOUVELLE EDITION EXACTEMENT PURGEE DES DEFAUTS DES PRECEDENTES, SELON LE VRAY ORIGINAL : ET ENRICHIE & AUGMENTEE AUX MARGES DU NOM DES AUTHEURS QUI Y SONT CITEZ, & DE LA VERSION DE LEURS PASSAGES; AVEC DES OBSERVATIONS TRES-IMPORTANTES & NECESSAIRES POUR LE SOULAGEMENT DU LECTEUR. ENSEMBLE LA VIE DE L'AUTHEUR, & DEUX TABLES, L'UNE DES CHAPITRES, & L'AUTRE DES PRINCIPALES MATIERES, DE BEAUCOUP PLUS AMPLE & PLUS UTILE QUE CELLE DES DERNIERES EDITIONS. ‎

‎A PARIS. CHEZ AUGUSTIN COURBE, IMPRIMEUR & LIBRAIRE DE M. LE DUC D’ORLEANS. 1652. IN-FOLIO (24 X 37 X 7 CENTIMETRES ENVIRON) DE (32) + 840 ET (41) PAGES, RELIURE D'EPOQUE 1/2 VEAU, DOS A CINQ NERFS ORNE DE CAISSONS A FLEURONS DORES, TITRE DORE, TRANCHES JAUNES. ILLUSTRE D’UNE GRANDE VIGNETTE DE DARET SUR LE FEUILLET DE TITRE, ET D'UN TITRE-FRONTISPICE AU PORTRAIT DE MONTAIGNE, COMPRIS DANS LA PAGINATION. (BRUNET. III. 1837). «BONNE EDITION FAITE SUR L'EDITION DE 1635, ELLE A ETE PARTAGEE ENTRE PLUSIEURS LIBRAIRES». (TCHEMERZINE. IV. 902). DEFAUTS D'USURE EXTERIEURE, DONT MORS SUPERIEUR UN PEU FAIBLE, TRACES DE MOUILLURE ANCIENNE EN TETE DE L’OUVRAGE, INFIME TRAVAIL DE VER SUR LES FEUILLETS DE TABLE, SANS AUCUNE GRAVITE, MANQUE DE PAPIER EN MARGE INTERIEURE DES PAGES 231-232 AVEC MANQUE DE TEXTE. PRIX ETABLI EN FONCTION DES DEFAUTS SIGNALES. ‎


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