1827 Bruxelles, Chez tous les libraires, 1827, In-huit, XV-558 pp, "reliure moderne"; cartonnage recouvert d'un papier marbré,pièce de titre en cuir vert,très bon état,
Reference : 33852
Portrait de l'auteur en frontispice.
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Bruxelles, chez tous les libraires, 1826. In-8 de (4)-480 pp., portrait, demi-cuir de Russie vert à coins, dos orné à nerfs, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Édition originale posthume ornée du portrait de l'auteur en frontispice, orthographié "Courrier". Contient 1. tous ses opuscules 2. Traduction de l'éloge d'Hélène 3. Prospectus du fragment d'Hérodote et fragment du 3e livre 4. Préface de la traduction de la Luciade 5. Proclamation à l'occasion de la campagne d'Espagne. Quérard : « On a admis dans ce volume, une lettre adressée à M. Delegorgue de Rony. Cette lettre est signée de M. Léon de Chanlaire qui en est l'auteur ; mais Courier trouvait cette pièce si piquante qu'il l'avait mise parmi ses propres ouvrages ; et c'est cette circonstance qui est cause de l'admission de la lettre dans le volume ». La pagination des feuillets liminaires commence par erreur à la page 17 (sans manque). Bel exemplaire en reliure d'époque.Vicaire II, 1041 ; Quérard, II, 314.
Bruxelles, chez tous les libraires, 1826. 1 vol. in-8°, basane fauve racinée, dos lisse orné de filets et de fleurons dorés, réseau de fleurettes dorées au centre du dos, roulette dorée sur les coupes. Reliure de l'époque, accroc avec petit manque en pied au dos, coins émoussés. Portrait hors-texte lithographié, (2) ff., pp. [17]-18, [XIX]-XXX, 33 à 480. Petites rousseurs éparses. Ancien cachet de la Société archéologique de Touraine au bas du titre et du portrait.[C31]
Première édition collective, parue en Belgique après la mort de l'auteur. Etablie de manière hâtive, elle renferme la totalité des pamphlets politiques publiés jusqu'à la mort de l'auteur et quelques autres opuscules. Elle est précédée d'une Note sur la vie et les écrits de Paul-Louis Courier, qui est anonyme, mais doit être de la main d'un contemporain qui avait connu personnellement l'écrivain. Lelarge, in Bull. du Bibliophile, 1935, pp. 273 à 277.
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Bruxelles, chez tous les Libraires, 1827, in-8°, xv-558 pp, reliure plein veau marbré, dos lisse très orné, pièce de titre chagrin carmin, tranches citron (rel. de l'époque), qqs épidermures sur les plats, exemplaire très frais et sans rousseurs, bon état
Paul-Louis Courier (1772-1825) était officier d'artillerie, puis exploitant agricole et se disant vigneron tout en se rendant célèbre par ses pamphlets politiques. A partir de 1818, il entre dans l’opposition à la Restauration de manière de plus en plus affirmée. Jugé par Stendhal comme « l’homme le plus intelligent de France », le plus vif intérêt s’attacha à Courier dès qu’il fut publié. À la différence des libéraux, Courier fait preuve d’un intérêt permanent pour la question sociale. La misère le scandalise. — "En 1824, à l’apogée de son combat contre la Restauration, l’auteur persiste et signe. Epistolier puis pamphlétaire, Courier dénonce la cour et se moque de l’étiquette. Il avait déjà tiré quelques méchantes flèches contre Napoléon, instaurateur d’un nouvel esprit de cour et promoteur de népotisme. L’entreprise des frères de Louis XVI et de sa fille, tous trois soucieux de ressusciter un monde de revenants, attire ses foudres autant que l’Empire. Il dénonce la reproduction du modèle créé par Louis XIV et rappelle invariablement que le peuple existe..." (Jean-Pierre Lautman) — "Les genres dans lesquels a brillé Courier (le dialogue, la correspondance, le pamphlet), genres courts, il les pratique comme si les Lumières voltairiennes, se résumant et s’aiguisant en lui, pouvaient faire échec à l’hypocrisie de la Restauration. Il est une preuve vivante que la littérature ne marche pas au pas cadencé et qu’elle n’est pas le reflet docile de la société, comme le prétendait M. de Bonald." (Marc Fumaroli) — "S'il existe un mystère Paul-Louis Courier, c'est bien que son assassinat n'ait pas suffi à lui éviter de tomber dans l'oubli. On aurait pu imaginer qu'il resterait comme l'une des grandes figures de la résistance à la réaction, emblème du combat républicain. Il n'en fut rien. Pourtant, sa lecture vaut le détour, et les grands noms de la littérature de son temps ne s'étaient pas trompés, en saluant Courier comme l'une des meilleures plumes de sa génération." (Pierre-Yves Ruff)
Bruxelles Tous les libraires 1826 Un volume in-8 demi veau havane, dos lisse orné de frises et fleurons dorés, pièce de titre en maroquin noir, faux-titre, frontispice, titre, paginé de 17 à 480. Une mouillure, principalement en marge, coins émoussés, néanmons bon état de cette première édition des pamphlets politiques.
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Bruxelles, tous les libraires, 1826, in-8°, 480 p. (recte 466), frontispice gravé (Portrait de Paul-Louis Courier), rousseurs, belle reliure en demi-cuir, dos richement orné de fioritures.
Son caractère anarchique n'empêcha pas Paul-Louis Courier de mener la rude vie militaire jusqu'en 1810. Excellent écrivain, aujourd'hui un peu oublié, Courier est imprégné de culture classique. C'est d'ailleurs lors d'un séjour à Florence qu'il fait la découverte d'un fragment inédit de la pastorale “Daphnis et Chloé” de Longus. Hélas, maladroitement il renverse de l'encre sur le précieux document! Il refuse de livrer la copie qu'il avait pris soin de relever au bibliothécaire, Del Furia, qui l'accuse alors d'avoir abîmé intentionellement le manuscrit. Courier réplique en composant sa “Lettre à Renouard” (pages 49 à 83 de notre ouvrage), dans son style de pamphlétaire qui lui a valu sa réputation. Avec ses “Lettres écrites de France”, ses “Pamphlets” sont son oeuvre la plus caractéristique. Quérard II/314.
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