1958 Paris, Ed. Albin Michel, 1958, In douze, 260 pp, broché, non coupé,
Reference : 2668
Exemplaire H.C. n°1 sur vélin du Marais. Autodédicacé.
Librairie Jousseaume
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Bruxelles, RTBF/Labor, 1986. in-8°, 463 pages broche, couverture illustree en couleurs.- 9782804001612
Tres bel exemplaire [NV-25][CA26/2]
Editions Quebecor, 1996. in-8°, 278 pages, illustrations, reliure a spirales, couverture illustree.- 9782764000809
Bel exemplaire. [CA32-1]
Paris, Albin Michel, 1995. in-8, 271 pp., broché, couv.
Bel exemplaire. [DV-1]
[Imprimerie de J.-A. Quillot] - Comité Central Républicain ; BAZE ; BERARD
Reference : 33946
(1848)
1 brochure in-8, Imprimerie de J.-A. Quillot, Agen, s.d. (circa 1848), 7 pp.Rappel du titre complet : Comité Central Républicain. [ Discours du Candidat Bérard, commissaire du gouvernement et candidat républicain en 1848 ] ... "Je vous quittai il y a onze ans pour aller à Paris et me préparer à l'école Polytechnique. J'étais pauvre, mes ressources n'étaient pas suffisantes. Mes études en souffrirent. Le dégoût me prit. Aux événements de1840, après la signature du traité du 14 juillet, des menaces de colation étrangères vinrent réveiller la France. Je m'engageai comme soldat ! La guerre ne se fit pas. Grâce à l'amitié de mon colonel, je pus reprendre mes études mathématiques et je fus admis à l'Ecole au nombre des premiers. Messieurs, cette grande Ecole est encore au-dessus de sa réputation patriotique. Avec quel bonheur je trouvai là la vieille tradition républicaine de 94, le culte saint de la patrie, un amour passionné de la gloire ; aussi protestâmes-nous toujours de nos paroles et de nos bourses contre le lâche abandon des Marquises, contre l'infâmie Pritchard et contre cette pensée impie qui ruinait la France en la déshonorant. A la mort du vénérable Jacques Laffitte, je fus désigné par mes camarades pour être, sur sa tombe, l'interprète de leurs regrets."... "La Révolution de Février me trouve à Paris, un fusil sur l'épaule, et trop heureux ne n'avoir pas à m'en servir"... "Messieurs, la Révolution a fait presque tous mes amis hauts et puissants" ... "En matière d'industrie et de commerce, je suis pour la liberté, la libre concurrence, la libre association, les transactions libres." ..."Je suis de ceux qui ne mettent jamais leur drapeau dans leur poche. ... Vous savez par quel louable motif le gouvernement provisoire a créé des ateliers nationaux. Tout cela est bien... mais il ne faut avancer qu'avec beaucoup de prudence dans cette voir semée d'écueils. Si l'Etat se fesait ainsi le banquier de tout le monde, il arriverait bientpot que personne ne voudrait être le banquier de l'Etat ; et que deviendrait alors le crédit de la France, et ses finances, et sa politique ?" ... "Savez-vous ce que nous doit la France nouvelle ? Elle nous doit des institutions républicains à la fois fermes, conciliantes et modérées. " ... "Elle doit décimer ces légions de fonctionnaires parasites dont le nombre allait absorbant de jour en jour la sève si riche de notre pays". ... "Citoyens, si j'étais votre mandataire, j'irais m'asseoir avec M. Baze sur les bancs des députés qui prendront pour devise ces trois mots : République, Ordre, Liberté".
Etat très satisfaisant. Très intéressante brochure politique : "Je vous quittai il y a onze ans pour aller à Paris et me préparer à l'école Polytechnique. J'étais pauvre, mes ressources n'étaient pas suffisantes. Mes études en souffrirent. Le dégoût me prit. Aux événements de1840, après la signature du traité du 14 juillet, des menaces de colation étrangères vinrent réveiller la France. Je m'engageai comme soldat ! La guerre ne se fit pas. Grâce à l'amitié de mon colonel, je pus reprendre mes études mathématiques et je fus admis à l'Ecole au nombre des premiers. Messieurs, cette grande Ecole est encore au-dessus de sa réputation patriotique. Avec quel bonheur je trouvai là la vieille tradition républicaine de 94, le culte saint de la patrie, un amour passionné de la gloire ; aussi protestâmes-nous toujours de nos paroles et de nos bourses contre le lâche abandon des Marquises, contre l'infâmie Pritchard et contre cette pensée impie qui ruinait la France en la déshonorant. A la mort du vénérable Jacques Laffitte, je fus désigné par mes camarades pour être, sur sa tombe, l'interprète de leurs regrets."... "La Révolution de Février me trouve à Paris, un fusil sur l'épaule, et trop heureux ne n'avoir pas à m'en servir"... "Messieurs, la Révolution a fait presque tous mes amis hauts et puissants" ... "En matière d'industrie et de commerce, je suis pour la liberté, la libre concurrence, la libre association, les transactions libres." ..."Je suis de ceux qui ne mettent jamais leur drapeau dans leur poche. ... Vous savez par quel louable motif le gouvernement provisoire a créé des ateliers nationaux. Tout cela est bien... mais il ne faut avancer qu'avec beaucoup de prudence dans cette voir semée d'écueils. Si l'Etat se fesait ainsi le banquier de tout le monde, il arriverait bientpot que personne ne voudrait être le banquier de l'Etat ; et que deviendrait alors le crédit de la France, et ses finances, et sa politique ?" ... "Savez-vous ce que nous doit la France nouvelle ? Elle nous doit des institutions républicains à la fois fermes, conciliantes et modérées. " ... "Elle doit décimer ces légions de fonctionnaires parasites dont le nombre allait absorbant de jour en jour la sève si riche de notre pays". ... "Citoyens, si j'étais votre mandataire, j'irais m'asseoir avec M. Baze sur les bancs des députés qui prendront pour devise ces trois mots : République, Ordre, Liberté".
Orléans chez Olivier Boynard & Jean Nyon 1606 TRIPAULT (Léon) - L'Histoire et Discours au vray du soège qui fut mis devant la ville d'Orléans, par les Anglois, la mardy XII jour d'Octobre M.CCCC.XXVII. regnant alors Charles VII. Roy de France - Contenant toutes les saillies, assauts, escarmouches & autres particularitez notables, qui de jour en jour y furent faictes : avec la venue de Jeanne la Pucelle, et comment par grace divine, & force d'armes elle feist lever le siège de devant aux Anglois. Prise de mot à mot sans aucun changement de langage, d'un vieil exemplaire escrit à la main en parchemin, & trouvé en la maison de ladite ville d'Orleans, illustree de belles annotations en marge. En ceste edition a esté ajousté la harangue du Roi Charles VII a ses gens & celle de la Pucelle au Roy, avec la continuation de son histoire jusques a sa mort, ensemble le jugement contre elle donné par les Anglois à Rouen, rescindé par le privé conseil du Roy. Avec les antiquitez de ladite ville d'Orléans. A Orléans, chez Olivier Boynard & Jean Nyon, 1606 - in12, maroquin janséniste rouge du XIXe siècle, dentelle intérieure, dos à nerfs, titres et tranches dorées (reliure Cuzin, dorure Maillard) - 8ff + 216pp titre gravé, frontispice, bandeaux et lettrines. Quatrième édition, rare, de ce journal du siège d'Orléans, imprimé pour la première fois en 1576, sur un manuscrit daté de 1467. Cette édition, la 1ère dans ce format, est augmentée de l'ouvrage de Tripault, "Antiquité de la ville d'Orléans". Elle est ornée d'un très beau frontispice gravé par Léonard Gauthier, représentant Jeanne d'Arc. Lanéry d'Arc, "Bibliographie des ouvrages relatifs à Jeanne d'Arc" 1894, n°873. Bel exemplaire de la bibliothèque Raphaël Esmerian, ex-libris au second plat.
Bon