A Paris chez Nyon l'Aîné et Belin 1783. 3 volumes in-8 tome I 3 feuillets non chiffrés 223pp, tome II 4 feuillets non chiffrés 50pp, 44pp, 35pp, 51pp et 54pp, tome III 4 feuillets non chiffrés 228pp. Demi basane havane marbrée, dos lisse orné de chaînettes dorées, pièces de titre rouge et de tomaison vert foncé, plats de papier marbré brun, tranches marbrées, relié vers 1800, bel ex libris armorié. Orné de 3 vignettes sur le titre, 4 bandeaux, 3 culs de lampes et 35 belles gravures (10 en têtes de chapitres, 10 en culs de lampes, 15 hors texte). Tome I Petit manque de cuir en tête, coins émoussés, 1 mors fendu sur 4,5cm Tome II manque de cuir en tête et en queue du dos et restaurations sur sa longueur, manque la moitié de la pièce de tomaison, mors fendus Tome III coins légèrement émoussés, quelques rousseurs dans les 3 volumes. Exemplaire complet de ses volumes, de leur texte et de toutes les gravures. (4496)
Reference : GITh029
Librairie Sylvie Nouvène
Mlle Sylvie Nouvène
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1783 Paris, Nyon et Belon, 1783 ; 5 vol. in-8, demi-maroquin rouge, dos à nerfs soulignés de filets à froid, tranches peigne (reliures vers 1860).
Réunion de deux ouvrages illustrés de Louis d'Ussieux (1744-1805), en reliure uniforme. Les contes n'ont rien à voir avec Boccace mais sont inspirés de l'histoire des différentes nations. 1. Le Décaméron françois : 10 figures, 10 vignettes et 10 culs-de-lampe gravés en taille-douce d'après Caresme, Gère, Desrais, Eisen et Martini. 2. Les Nouvelles françoises : un fleuron sur les titres de chaque volume, 15 figures, 11 vignettes et 11 culs-de-lampe gravés en taille-douce d'après Binet, Desmaisons, Desrais et Martini. Exemplaire agréablement relié, provenant de la bibliothèque d'Adolphe Grandsire, pharmacien à Langres, amateur de littérature et de belles reliures. La dernière nouvelle du Décaméron a été reliée par erreur à la fin du tome II des Nouvelles françoises. À la décharge du relieur, la pagination des volumes est compliquée. Menus frottements et quelques rousseurs. Cohen, col. 1001 : « belles illustrations ».
[Librairie Plon, E. Plon Nourrit et Cie] - MOLAND, Louis ; D'HERICAULT, C.
Reference : 63400
(1856)
Avec une Introduction et des Notes par MM. L. Moland et C. d'Héricault, 2 vol. in-12 cartonnage éditeur pleine percaline rouge, dos orné "à la sphère", à toutes marges, Bibliothèque Elzévirienne, Chez P. Jannet [P. Daffis, E. Plon Nourrit & Cie en couv. ], 1856 et 1858
Beaux exemplaires. Prix du lot, non séparable.
1856 reliure pleine toile rouge petit in-octavo, dos long décoré à froid - titre frappé or + 1 fer spécial "sphère", plats décorés à froid, long papier, illustrations : bandeaux + lettrines + culs-de-lampe, 311 pages, 1856 à Paris Chez P. Jannet Libraire,
Collection "Elzevirienne", "Nouvelles Françoises" publiées d'après les manuscrits avec une introduction et des notes par Messieurs L. Moland et C. D'Héricault - Sommaire : l'Empereur Constant, Amis et Amile, le Roi Flore et la belle Jehanne, la Comtesse de Ponthieu, Aucassin et Nicolette, bon état
1858 reliure pleine toile rouge petit in-octavo, dos long décoré à froid - titre frappé or + 1 fer spécial "sphère", plats décorés à froid, long papier, illustrations : bandeaux + lettrines + culs-de-lampe, 305 pages, 1858 à Paris Chez P. Jannet Libraire,
Collection "Elzevirienne", "Nouvelles Françoises" publiées d'après les manuscrits avec une introduction et des notes par Messieurs L. Moland et C. D'Héricault - Sommaire : Assenath, histoire de Foulques Fitz Warin, le roman de Troïlus, bon état
Paris, Pierre-Jacques Bienvenu, 1722. Deux volumes in-12, frontispice, portrait et sept figures. [7]ff., 473p. +[3]ff., 483p., [2]ff., plein maroquin vert, quintuple filet d’encadrement doré sur les plats, dos à nerfs ornés, coupes & coiffes ornées, triple fil. dor. int. Reliure signée R. P. Ginain, un des meilleurs ouvrier de la période romantique dont Charles Nodier disait: « M. Ginain est un de ses artistes consommés auxquels les amateurs peuvent confier leurs livres les plus précieux avec une assurance qui ne sera jamais trompée. La solidité de sa construction, le bon goût de ses ornements, la netteté et l’élégance de son exécution, la modération de ses prix le recommandent depuis longtemps à la librairie de luxe et aux propriétaires de collections choisies».
Jolie édition bien établie de ce recueil de six nouvelles. Segrais fait de brillantes études au collège des Jésuites de Caen, où il compose entre l'âge de dix-huit et vingt ans plusieurs oeuvres poétiques, un roman et une tragédie. En 1647, entraîné par le fils de la gouvernante de la duchesse de Montpensier, il se rend à Paris et demeure pendant vingt-quatre ans au service de « la grande Mademoiselle ». Il accompagne la duchesse à Saint-Fargeau, en 1652 et fréquente l'académie de Habert de Montmor. Oubliant l'état ecclésiastique auquel on le destinait, il traduit Virgile et compose des poèmes pastoraux. En 1656, il publie un recueil de nouvelles fait d'historiettes et de portraits de femmes de la cour, Les Nouvelles françaises, dont l'atmosphère galante évoque celle des fêtes données chez la duchesse au temps de la Fronde. Ami de Paul Scarron, Gilles Ménage, Pierre-Daniel Huet, Paul Pellisson et Nicolas Boileau, Segrais est élu membre de l'Académie française en 1662. En 1670, s'étant brouillé avec la duchesse pour avoir désapprouvé son mariage avec Lauzun, il entre chez Madame de La Fayette. Devenu son secrétaire, il participe avec La Rochefoucauld à la composition de ses premiers romans et publie sous son nom les premières éditions de La Princesse de Montpensier, Zaïde et La Princesse de Clèves. Après trente ans passés dans la capitale, lassé du tourbillon de la cour, Segrais retourne dans sa contrée natale, qu'il appelle « ma célèbre patrie, et ma première amour» et dont il a gardé l'accent toute sa vie. Lui-même se jugeait « quoique Normand, sans fraude et sans finesses. » Voltaire, tout en corrigeant un mot de la duchesse de Montpensier, renchérit : « Mademoiselle l’appelle une manière de bel esprit : mais c’était en effet un très bel esprit et un véritable homme de lettres. ».